Parade de mode sur le court central
Tennis samedi, 2 sept. 2006. 13:41 dimanche, 15 déc. 2024. 14:45
NEW YORK (AFP) - Tenues tape-à-l'oeil, robes de soirée pour stars: les joueuses de tennis attirent tous les regards au US Open et défilent sur le court comme des mannequins en s'affichant avec les dernières créations de leurs fabricants.
A Flushing Meadows, les joueuses soignent leur image comme jamais.
C'est à Bethanie Mattek, Américaine de 21 ans éliminée d'entrée à New York, que revient la palme du mauvais goût avec sa robe en tulle beige, ressemblant à une nuisette, qui ne cachait pas un soutien-gorge rouge, un bandeau en dentelle dans les cheveux et de longues chaussettes beiges tenues aux mollets par un lacet.
Bien plus classe, la Russe Maria Sharapova a quant à elle choisi la sobriété.
Son équipementier lui a confectionné deux robes : une de couleur bleu ciel pour ses matches en journée et une noire très élégante, constellée de petits cristaux pour le soir.
Et dès la fin de son match, elle y ajoute une liseuse noire, pour cacher les épaules, et un sac à mains en cuir noir qui accompagne son sac de tennis.
"Les joueuses professionnelles sont devenues des stars à l'image de celles d'Hollywood", explique Nicole Phelps, rédactrice en chef du site américain Style.com.
"Les filles sont de plus en plus jeunes et de plus en plus belles. Elles raffolent d'attentions, constate pour sa part la styliste Diane von Furstenberg, qui avait confectionné la robe que Venus portait à Wimbledon en 2003.
Les hommes aussi
Le phénomène ne date pourtant pas d'hier. Dans les années 20, la championne Française Suzanne Lenglen avait marqué ses contemporains par le port de jupes courtes, mais toujours en dessous du genou.
Quarante ans plus tard, l'Américaine Billie Jean King introduisait les fameuses jupettes. Sa compatriote Chris Evert, plus féminine, attirait l'attention avec des robes très stylées.
Plus tard, les soeurs Williams (Venus et Serena) faisaient parler d'elles en arborant des tenues extravagantes et colorées, complétées par des accessoires divers (boucles d'oreilles scintillants, chaînes et colliers délicats).
En 2003, Serena, qui dessine sa propre collection, faisait sensation à New York en se présentant sur le court avec une mini-jupe en jean, un débardeur le nombril à l'air et des fausses bottes de cuir, en fait des guêtres noires.
Cette année, l'ancienne N.1 mondiale, toujours en course, a opté pour une tenue plus classique aux couleurs un peu triste.
Chez les hommes aussi, on commence à soigner son image sur le court, à l'image du Slovaque Dominik Hrbaty qui avait innové l'an passé en portant un T-Shirt rose avec deux étranges trous qui laissaient apparaître les omoplates.
Jeudi, sur le Central "Arthur-Ashe", l'Américain James Blake, pour rendre hommage à son compatriote Andre Agassi qui fait ses adieux à Flushing Meadows, s'est lui présenté sur le court avec l'une des tenues fuschia du Kid de Las Vegas, version 1990.
Quant au style très branché de l'Espagnol Rafael Nadal, chemise sans manches, pantalon aux trois quarts et bandeau sur la tête, il rappelle celui d'un corsaire.
"Jamais je ne porterai des chemises comme ça, jure de son côté le Suisse Roger Federer, N.1 mondial au style beaucoup plus classique. Ils (son équipementier) voulaient aussi que je porte le même pantalon. Je leur ai dit de laisser ça pour les autres".
A Flushing Meadows, les joueuses soignent leur image comme jamais.
C'est à Bethanie Mattek, Américaine de 21 ans éliminée d'entrée à New York, que revient la palme du mauvais goût avec sa robe en tulle beige, ressemblant à une nuisette, qui ne cachait pas un soutien-gorge rouge, un bandeau en dentelle dans les cheveux et de longues chaussettes beiges tenues aux mollets par un lacet.
Bien plus classe, la Russe Maria Sharapova a quant à elle choisi la sobriété.
Son équipementier lui a confectionné deux robes : une de couleur bleu ciel pour ses matches en journée et une noire très élégante, constellée de petits cristaux pour le soir.
Et dès la fin de son match, elle y ajoute une liseuse noire, pour cacher les épaules, et un sac à mains en cuir noir qui accompagne son sac de tennis.
"Les joueuses professionnelles sont devenues des stars à l'image de celles d'Hollywood", explique Nicole Phelps, rédactrice en chef du site américain Style.com.
"Les filles sont de plus en plus jeunes et de plus en plus belles. Elles raffolent d'attentions, constate pour sa part la styliste Diane von Furstenberg, qui avait confectionné la robe que Venus portait à Wimbledon en 2003.
Les hommes aussi
Le phénomène ne date pourtant pas d'hier. Dans les années 20, la championne Française Suzanne Lenglen avait marqué ses contemporains par le port de jupes courtes, mais toujours en dessous du genou.
Quarante ans plus tard, l'Américaine Billie Jean King introduisait les fameuses jupettes. Sa compatriote Chris Evert, plus féminine, attirait l'attention avec des robes très stylées.
Plus tard, les soeurs Williams (Venus et Serena) faisaient parler d'elles en arborant des tenues extravagantes et colorées, complétées par des accessoires divers (boucles d'oreilles scintillants, chaînes et colliers délicats).
En 2003, Serena, qui dessine sa propre collection, faisait sensation à New York en se présentant sur le court avec une mini-jupe en jean, un débardeur le nombril à l'air et des fausses bottes de cuir, en fait des guêtres noires.
Cette année, l'ancienne N.1 mondiale, toujours en course, a opté pour une tenue plus classique aux couleurs un peu triste.
Chez les hommes aussi, on commence à soigner son image sur le court, à l'image du Slovaque Dominik Hrbaty qui avait innové l'an passé en portant un T-Shirt rose avec deux étranges trous qui laissaient apparaître les omoplates.
Jeudi, sur le Central "Arthur-Ashe", l'Américain James Blake, pour rendre hommage à son compatriote Andre Agassi qui fait ses adieux à Flushing Meadows, s'est lui présenté sur le court avec l'une des tenues fuschia du Kid de Las Vegas, version 1990.
Quant au style très branché de l'Espagnol Rafael Nadal, chemise sans manches, pantalon aux trois quarts et bandeau sur la tête, il rappelle celui d'un corsaire.
"Jamais je ne porterai des chemises comme ça, jure de son côté le Suisse Roger Federer, N.1 mondial au style beaucoup plus classique. Ils (son équipementier) voulaient aussi que je porte le même pantalon. Je leur ai dit de laisser ça pour les autres".