MONTRÉAL - Eugène Lapierre a indiqué que les travaux présentement en cours au Stade Uniprix du parc Jarry, tant au centre national qu'au stade principal, vont bon train et seront complétés à la date prévue du 31 mars prochain.

Le vice-président du tennis professionnel au Québec pour Tennis Canada et directeur de la Coupe Rogers de Montréal a profité du point de presse de fin d'année, jeudi, pour montrer l'achalandage qu'il y a présentement sur le toit du centre national, où seront construit quatre terrains de terre battue, et à l'extrémité ouest du stade, où sera reconstruite la galerie de presse.

Lapierre a assisté jeudi à l'annonce officielle de la mise en place du nouveau programme de développement de Tennis Canada, qui sera désormais étendu aux joueurs et joueuses de plus de 18 ans.

Il s'est évidemment réjoui de l'initiative, puisque plus les joueurs canadiens s'amélioreront, plus leurs chances de bien faire à la Coupe Rogers, à Montréal ou à Toronto, augmenteront.

"On a tous le souvenir de grands moments comme ceux d'un Simon Larose, d'une Stéphanie Dubois ou d'une Marie-Ève Pelletier, quand ils ou elles ont fait quelques rondes à la Coupe Rogers, a souligné Lapierre. Quand nos joueurs et joueuses font bien, c'est la folie dans le stade, on aime ça. On a vu Frank Dancevic, il y a quelques années, faire un quart de finale, un match formidable devant Rafael Nadal."

Lapierre reconnaît que la présence de Canadiens à la Coupe Rogers permet de mieux vendre les billets pour les matchs des deux premiers tours. Sauf que même si les sièges ont tendance à être tous occupés lors des tours suivants, peu importe qui joue, reste qu'il y a un impact important quand un Canadien ou une Canadienne est toujours en lice. Imaginez lorsqu'un des nôtres aura des chances réelles de se rendre en finale...

"C'est tout l'engouement que ça génère, a souligné Lapierre. Le tournoi a alors plus de rayonnement dans les médias et le public veut suivre nos joueurs."

Au-delà de la Coupe Rogers, le succès des athlètes canadiens à l'échelle internationale demeure un élément clé pour la promotion du tennis auprès des jeunes, a rappelé Lapierre.

"Ça, c'est toujours un lien de cause à effet qui est direct", a-t-il souligné.

"Oubliez la Coupe Rogers, a-t-il par ailleurs lancé. Le tournoi va bien et on est bien content que le succès de la Coupe Rogers nous permette de contribuer (financièrement) à des programmes comme celui du centre national et ainsi de suite... Plus nos joueurs et joueuses vont bien faire sur la scène internationale, particulièrement ici à Montréal, plus ça peut donner le goût aux jeunes de joueur au tennis."