Pas facile pour Nadal
Tennis lundi, 14 janv. 2008. 10:02 vendredi, 13 déc. 2024. 19:06
MELBOURNE - Rafael Nadal a peiné pendant deux manches face à un Serbe inconnu lors de son entrée à l'Omnium d'Australie, mais a fini par se tirer d'affaire 7-6 (7/3), 7-5, 6-1, contrairement au Britannique Andy Murray, principale victime de la première journée, lundi à Melbourne.
Le sort avait offert à l'Espagnol un adversaire, Viktor Troicki, 126e mondial passé par les qualifications, idéal pour se remettre de la déroute subie il y a huit jours en finale du tournoi de Madras, où il n'avait pris qu'un jeu au Russe Mikhaïl Youzhny. Une défaite attribuée à un marathon disputé la veille face à son ami Carlos Moya, qui s'est fait sortir lundi par l'Autrichien Stefan Koubek.
Mais avec son gros service, le second couteau est parvenu à pousser Nadal au bris d'égalité dans la première manche et à prendre un bris d'avance dans le second.
Malgré une troisième manche nettement plus convaincante, le numéro deux mondial, mathématiquement en position de détrôner Roger Federer s'il parvient en finale et si le Suisse s'incline précocement, n'a pas apaisé toutes les craintes.
"Je n'ai pas joué mon meilleur tennis. C'est typique de ce qui arrive dans le premier match important de la saison, alors que mon adversaire n'avait aucune pression", a déclaré le triple vainqueur de Roland-Garros. "Mais j'ai été meilleur que lui sur les points importants".
La surprise Tsonga
Récent vainqueur du tournoi de Doha, Andy Murray n'avait pas vraiment de raison d'être inquiet avant son match contre Jo-Wilfried Tsonga, 38e mondial, même si on savait le puissant français en très grand progrès depuis huit mois.
Et pourtant l'Ecossais de vingt ans, bousculé par le style offensif de son adversaire, s'est incliné en quatre manches 7-5, 6-4, 0-6, 7-6 (7/5).
"Il montait au filet, courait beaucoup et frappait très bien en coup droit sur mon revers. Comme il dictait les points, j'ai essayé de prendre l'initiative, ce qui m'a fait commettre des fautes", a affirmé le numéro neuf mondial.
Outre la défaite de Murray et celle de Moya, qui s'était révélé à Melbourne en atteignant la finale en 1997, le seul résultat relativement surprenant dans le tableau masculin a été la défaite de Juan Ignacio Chela (18) face à l'Espagnol Guillermo Garcia Lopez. Et encore, l'Argentin n'est vraiment dangereux que sur terre battue.
Les autres favoris, Andy Roddick, Nikolay Davydenko, Mikhaïl Youzhny, Tommy Robredo ou Richard Gasquet, se sont qualifiés.
Le sort avait offert à l'Espagnol un adversaire, Viktor Troicki, 126e mondial passé par les qualifications, idéal pour se remettre de la déroute subie il y a huit jours en finale du tournoi de Madras, où il n'avait pris qu'un jeu au Russe Mikhaïl Youzhny. Une défaite attribuée à un marathon disputé la veille face à son ami Carlos Moya, qui s'est fait sortir lundi par l'Autrichien Stefan Koubek.
Mais avec son gros service, le second couteau est parvenu à pousser Nadal au bris d'égalité dans la première manche et à prendre un bris d'avance dans le second.
Malgré une troisième manche nettement plus convaincante, le numéro deux mondial, mathématiquement en position de détrôner Roger Federer s'il parvient en finale et si le Suisse s'incline précocement, n'a pas apaisé toutes les craintes.
"Je n'ai pas joué mon meilleur tennis. C'est typique de ce qui arrive dans le premier match important de la saison, alors que mon adversaire n'avait aucune pression", a déclaré le triple vainqueur de Roland-Garros. "Mais j'ai été meilleur que lui sur les points importants".
La surprise Tsonga
Récent vainqueur du tournoi de Doha, Andy Murray n'avait pas vraiment de raison d'être inquiet avant son match contre Jo-Wilfried Tsonga, 38e mondial, même si on savait le puissant français en très grand progrès depuis huit mois.
Et pourtant l'Ecossais de vingt ans, bousculé par le style offensif de son adversaire, s'est incliné en quatre manches 7-5, 6-4, 0-6, 7-6 (7/5).
"Il montait au filet, courait beaucoup et frappait très bien en coup droit sur mon revers. Comme il dictait les points, j'ai essayé de prendre l'initiative, ce qui m'a fait commettre des fautes", a affirmé le numéro neuf mondial.
Outre la défaite de Murray et celle de Moya, qui s'était révélé à Melbourne en atteignant la finale en 1997, le seul résultat relativement surprenant dans le tableau masculin a été la défaite de Juan Ignacio Chela (18) face à l'Espagnol Guillermo Garcia Lopez. Et encore, l'Argentin n'est vraiment dangereux que sur terre battue.
Les autres favoris, Andy Roddick, Nikolay Davydenko, Mikhaïl Youzhny, Tommy Robredo ou Richard Gasquet, se sont qualifiés.