Phénoménal Nadal
Tennis dimanche, 17 avr. 2005. 15:08 jeudi, 12 déc. 2024. 04:43
MONACO (AFP) - Phénomène de précocité, l'Espagnol Rafael Nadal a poursuivi dimanche au tournoi de Monte-Carlo son itinéraire de surdoué du tennis, s'affirmant comme un des joueurs majeurs pour les années à venir.
A 18 ans, le gamin de Majorque a déjà connu davantage d'émotions que la plupart des joueurs en connaîtront dans toute leur carrière.
Alors que ses copains du même âge continuent à écumer les tournois juniors, il a déjà gagné une Coupe Davis, trois tournois ATP et, depuis dimanche, son premier Masters Series.
En route, Nadal continue à exploser un par un tous les standards de précocité. En 2002, il était devenu l'un des neuf joueurs à avoir gagné un match professionnel avant l'âge de 16 ans, chez lui à Majorque.
Puis en 2003, il fut le deuxième plus jeune membre du Top 100 au classement masculin ATP après l'Américain Michael Chang, derrière lequel il est également devenu dimanche le deuxième à gagner un Masters Series.
Enfin, en décembre dernier, devant 27.000 Sévillans surexcités, il est entré dans les livres d'histoire comme le plus jeune vainqueur de la Coupe Davis, en prenant une part prépondérante dans la victoire de l'Espagne contre les Etats-Unis.
Une trajectoire fulgurante dont on ne connaît pas encore la fin tant le joueur des Baléares allie talent et combativité. Infatigable joueur de fond doté d'un coup droit lifté meurtrier, le gaucher des Baléares ne s'avoue jamais vaincu.
"Il remet des balles que personne ne remet", soupirait, admiratif, le Français Richard Gasquet, samedi, après sa défaite en demi-finale de Monte-Carlo face au matador espagnol.
Tant pis pour le foot
"Nadal est le meilleur joueur du monde sur terre battue, surenchérissait le lendemain sa victime en finale, l'Argentin Guillermo Coria. Un redoutable combattant, qui ne lâche rien."
Le goût pour la bagarre de "Rafa" n'est pas sans rappeler celui d'un autre Nadal, son oncle Miguel Angel, longtemps rugueux défenseur au club de football du FC Barcelone.
Natif de Manacor, une bourgade des Baléares, Nadal est d'ailleurs issu d'une famille où l'on suit avant tout le ballon rond. Lui-même a beaucoup joué au foot au poste d'avant-centre, avant de choisir définitivement la raquette sous la protection d'un autre de ses oncles, Toni, devenu depuis son entraîneur.
Tout porte à croire qu'il a bien fait: grand (1,82 m) et puissant (85 kg), il explose cette année sur le circuit. Vainqueur à Acapulco (Mexique) et Costa Do Sauipe (Brésil) sur terre battue, il a également démontré ses capacités sur surfaces rapides.
Poussant l'Australien Lleyton Hewitt dans le cinquième set et ses ultimes retranchements en 8e de finale de l'Open d'Australie, il a également failli battre le Suisse Roger Federer en finale de Key Biscayne il y a deux semaines.
Classé 17e joueur mondial avant son succès à Monte-Carlo, il se retrouvera dès lundi à quelques encablures du Top 10. En attendant mieux.
A 18 ans, le gamin de Majorque a déjà connu davantage d'émotions que la plupart des joueurs en connaîtront dans toute leur carrière.
Alors que ses copains du même âge continuent à écumer les tournois juniors, il a déjà gagné une Coupe Davis, trois tournois ATP et, depuis dimanche, son premier Masters Series.
En route, Nadal continue à exploser un par un tous les standards de précocité. En 2002, il était devenu l'un des neuf joueurs à avoir gagné un match professionnel avant l'âge de 16 ans, chez lui à Majorque.
Puis en 2003, il fut le deuxième plus jeune membre du Top 100 au classement masculin ATP après l'Américain Michael Chang, derrière lequel il est également devenu dimanche le deuxième à gagner un Masters Series.
Enfin, en décembre dernier, devant 27.000 Sévillans surexcités, il est entré dans les livres d'histoire comme le plus jeune vainqueur de la Coupe Davis, en prenant une part prépondérante dans la victoire de l'Espagne contre les Etats-Unis.
Une trajectoire fulgurante dont on ne connaît pas encore la fin tant le joueur des Baléares allie talent et combativité. Infatigable joueur de fond doté d'un coup droit lifté meurtrier, le gaucher des Baléares ne s'avoue jamais vaincu.
"Il remet des balles que personne ne remet", soupirait, admiratif, le Français Richard Gasquet, samedi, après sa défaite en demi-finale de Monte-Carlo face au matador espagnol.
Tant pis pour le foot
"Nadal est le meilleur joueur du monde sur terre battue, surenchérissait le lendemain sa victime en finale, l'Argentin Guillermo Coria. Un redoutable combattant, qui ne lâche rien."
Le goût pour la bagarre de "Rafa" n'est pas sans rappeler celui d'un autre Nadal, son oncle Miguel Angel, longtemps rugueux défenseur au club de football du FC Barcelone.
Natif de Manacor, une bourgade des Baléares, Nadal est d'ailleurs issu d'une famille où l'on suit avant tout le ballon rond. Lui-même a beaucoup joué au foot au poste d'avant-centre, avant de choisir définitivement la raquette sous la protection d'un autre de ses oncles, Toni, devenu depuis son entraîneur.
Tout porte à croire qu'il a bien fait: grand (1,82 m) et puissant (85 kg), il explose cette année sur le circuit. Vainqueur à Acapulco (Mexique) et Costa Do Sauipe (Brésil) sur terre battue, il a également démontré ses capacités sur surfaces rapides.
Poussant l'Australien Lleyton Hewitt dans le cinquième set et ses ultimes retranchements en 8e de finale de l'Open d'Australie, il a également failli battre le Suisse Roger Federer en finale de Key Biscayne il y a deux semaines.
Classé 17e joueur mondial avant son succès à Monte-Carlo, il se retrouvera dès lundi à quelques encablures du Top 10. En attendant mieux.