N'eût été un mauvais diagnostic, le Canadien Milos Raonic aurait pu affronter Jo-Wilfried Tsonga dans le cadre d'un match crucial de la Coupe Davis contre la France, dimanche.

Le meilleur joueur canadien avait dû céder sa place à son compatriote Frank Dancevic après qu'une déchirure de quatre millimètres dans le tendon de son genou gauche eût été décelée lors d'une échographie passée à Vancouver.

Or, d'autres tests passés dans une clinique de l'Université Stanford en Californie ont plutôt révélé que Raonic souffrait d'une tendinite.

« J'ai été malchanceux la semaine dernière. Après notre défaite en double, j'ai passé une échographie et on m'a indiqué que j'avais une déchirure de quatre millimètres au tendon et que cela nécessiterait un mois de repos. On m'a donc conseillé de ne pas jouer car mon tendon pouvait lâcher si je le faisais. En pareille situation, j'aurais été tenu à l'écart pendant 8 à 12 mois. Il était donc hors de question que je joue », a confié Raonic au site TENNIS.com.

« Après avoir discuté avec mon docteur en Espagne, je suis venu ici (Stanford), car les services y sont excellents, a-t-il ajouté. C'est alors qu'un test d'imagerie par résonance magnétique a révélé que du liquide s'était déplacé dans mon genou et que je souffrais seulement d'une tendinite. Je pouvais donc jouer sans que ma blessure s'aggrave. Si j'avais su que je ne courais aucun risque, j'aurais affronté Tsonga. »

Sous analgésique, Raonic a donc entamé la défense de son titre à San Jose mercredi, disposant de l'Allemand Tobias Kamke en deux manches de 6-2 et 7-6 (9/7). En quarts de finale, il affrontera le vainqueur du duel opposant le Sud-Africain Kevin Anderson (6e) et l'Australien Matthew Ebden.