Réunir les gros noms s'avère compliqué
Tennis mardi, 11 oct. 2011. 11:49 samedi, 14 déc. 2024. 04:58
SHANGHAI - Quelques semaines seulement après avoir soulevé la possibilité d'une grève pour protester contre le calendrier chargé de l'ATP, Andy Murray et Rafael Nadal ont admis, mardi, que de réunir les gros noms du tennis pour établir leur plan de match pourrait s'avérer difficile.
Le mois dernier, Murray a déclaré qu'une telle réunion aurait sûrement lieu pendant le Masters de Shanghai, mais les retraits de Roger Federer et Novak Djokovic semblent avoir mis un frein à ce plan.
Murray, quatrième raquette mondiale, a indiqué que de coordonner l'horaire des joueurs n'était pas facile.
«Qu'on se réunisse ou pas, c'est difficile à organiser, puisqu'il y a plusieurs joueurs à rejoindre et parfois, les gars ne vont pas aux mêmes tournois, a-t-il expliqué. Et le joueurs de tennis ne sont pas parmi les plus faciles à rejoindre quand ils ne sont pas en tournois.»
Nadal estime quant à lui que le timing pour tenir une telle réunion n'est pas le meilleur.
«Il faut faire quelque chose, mais ce n'est pas le meilleur moment pour en discuter, a-t-il dit mardi. C'est toujours préférable de discuter de ce genre de choses quand vous savez ce qui va se passer et quand vous savez exactement ce que vous allez faire.»
Nadal, Murray et Andy Roddick ont été ceux qui ont le plus exprimé leur désir de voir apportés des changements au calendrier chargé du circuit professionnel et au nombre de tournois auxquels les joueurs sont obligés de participer.
En novembre dernier, l'ATP a accepté de prolonger la saison morte de cinq à sept semaines à la suite de plusieurs années de récriminations de la part des joueurs sur la durée de la saison et sur l'effet néfaste qu'elle a sur leur santé.
Mais d'autres sources de conflits ont fait surface pendant les derniers Internationaux des États-Unis, marqués par la pluie abondante et de nombreux retards et reports de matchs, quand Nadal, Murray et Roddick ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de l'état des courts et du calendrier remanié, qui a forcé l'Espagnol à disputer trois matchs en trois jours.
Depuis, Roddick plaide en faveur de la création d'un syndicat, semblable à ceux des autres sports majeurs, qui pourrait négocier au nom des joueurs avec les dirigeants de l'ATP.
Après sa victoire au deuxième tour du masters de Shanghai, mardi, Roddick a indiqué que Federer et Djokovic doivent être de toutes les discussions, mais qu'il s'attend également à ce que de telles discussions aient lieu avant la fin de l'année.
«Vous savez, à cette étape-ci, le plus important, c'est d'avoir son mot à dire, a dit Roddick. Je crois que nous devrions avoir notre mot à dire sur le calendrier. À partir de quel moment est-ce trop long pour que notre message soit compris?
«Ça doit être plus qu'une conversation, plus qu'une discussion. Nous verrons s'il est temps de passer à l'action.»
La BBC a cité Murray le mois dernier, qui parlait d'une grève comme étant une «possibilité». Il semblait être plus conciliant mardi.
Murray a aussi précisé que tout ce que les joueurs désirent, ce sont des changements mineurs au calendrier.
«On parle juste d'un ou deux tournois obligatoires de moins par année, c'est tout. Ça n'a pas à être majeur au niveau du calendrier ou de l'attirbution des points pour le classement. Ce sont justes de très petits changements, mais qui semblent bien difficiles à apporter. Je crois que les joueurs trouvent parfois difficiles de comprendre pourquoi c'est si compliqué.»
Le mois dernier, Murray a déclaré qu'une telle réunion aurait sûrement lieu pendant le Masters de Shanghai, mais les retraits de Roger Federer et Novak Djokovic semblent avoir mis un frein à ce plan.
Murray, quatrième raquette mondiale, a indiqué que de coordonner l'horaire des joueurs n'était pas facile.
«Qu'on se réunisse ou pas, c'est difficile à organiser, puisqu'il y a plusieurs joueurs à rejoindre et parfois, les gars ne vont pas aux mêmes tournois, a-t-il expliqué. Et le joueurs de tennis ne sont pas parmi les plus faciles à rejoindre quand ils ne sont pas en tournois.»
Nadal estime quant à lui que le timing pour tenir une telle réunion n'est pas le meilleur.
«Il faut faire quelque chose, mais ce n'est pas le meilleur moment pour en discuter, a-t-il dit mardi. C'est toujours préférable de discuter de ce genre de choses quand vous savez ce qui va se passer et quand vous savez exactement ce que vous allez faire.»
Nadal, Murray et Andy Roddick ont été ceux qui ont le plus exprimé leur désir de voir apportés des changements au calendrier chargé du circuit professionnel et au nombre de tournois auxquels les joueurs sont obligés de participer.
En novembre dernier, l'ATP a accepté de prolonger la saison morte de cinq à sept semaines à la suite de plusieurs années de récriminations de la part des joueurs sur la durée de la saison et sur l'effet néfaste qu'elle a sur leur santé.
Mais d'autres sources de conflits ont fait surface pendant les derniers Internationaux des États-Unis, marqués par la pluie abondante et de nombreux retards et reports de matchs, quand Nadal, Murray et Roddick ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de l'état des courts et du calendrier remanié, qui a forcé l'Espagnol à disputer trois matchs en trois jours.
Depuis, Roddick plaide en faveur de la création d'un syndicat, semblable à ceux des autres sports majeurs, qui pourrait négocier au nom des joueurs avec les dirigeants de l'ATP.
Après sa victoire au deuxième tour du masters de Shanghai, mardi, Roddick a indiqué que Federer et Djokovic doivent être de toutes les discussions, mais qu'il s'attend également à ce que de telles discussions aient lieu avant la fin de l'année.
«Vous savez, à cette étape-ci, le plus important, c'est d'avoir son mot à dire, a dit Roddick. Je crois que nous devrions avoir notre mot à dire sur le calendrier. À partir de quel moment est-ce trop long pour que notre message soit compris?
«Ça doit être plus qu'une conversation, plus qu'une discussion. Nous verrons s'il est temps de passer à l'action.»
La BBC a cité Murray le mois dernier, qui parlait d'une grève comme étant une «possibilité». Il semblait être plus conciliant mardi.
Murray a aussi précisé que tout ce que les joueurs désirent, ce sont des changements mineurs au calendrier.
«On parle juste d'un ou deux tournois obligatoires de moins par année, c'est tout. Ça n'a pas à être majeur au niveau du calendrier ou de l'attirbution des points pour le classement. Ce sont justes de très petits changements, mais qui semblent bien difficiles à apporter. Je crois que les joueurs trouvent parfois difficiles de comprendre pourquoi c'est si compliqué.»