MIAMI - Aravane Rezaï, interdite samedi d'accès au stade de Roland-Garros pendant deux ans, a refusé de parler à la presse, à l'issue de sa défaite au 1er tour du tournoi WTA de Miami, mercredi.

Battue par la Russe Ekaterina Bychkova (6-1, 6-4), la Française, 20 ans, s'est contentée de déclarer aux quatre journalistes présents: "Ben moi, je n'ai rien à dire. Je ne veux pas parler, c'est tout. Je n'ai rien à vous dire. A personne. Vous faites comme vous voulez." Avant de se lever et de quitter la salle d'interview.

Aravane Rezaï et son père Arsalan ont été déclarés personae non gratae à Roland-Garros par la Fédération française de tennis (FFT) après que ce dernier avait proféré de graves accusations contre l'entraîneur de l'équipe de Fed Cup Georges Goven le 9 février dans l'enceinte du stade.

Il avait par la suite publié un communiqué dans lequel il retirait ses allégations et présentait ses excuses.
La Française d'origine iranienne n'aura plus le droit de s'entraîner à Roland-Garros pendant deux ans. Quant à Arsalan Rezaï, il sera, comme sa fille, interdit d'accès à Roland-Garros, mais également privé d'accréditation pour toutes les compétitions organisées par la FFT dans l'Hexagone.

La FFT a également décidé de saisir la WTA, qui gère le circuit professionnel, et la Fédération internationale "afin que ces organismes internationaux prennent les décisions qu'ils estiment nécessaires pour les compétitions organisées sous leur égide".

Aravane Rezaï s'est signalée en atteignant le troisième tour de Roland-Garros puis les huitièmes de finale de l'US Open l'année dernière.