Roddick retourne à Key Biscayne un an plus tard
Tennis jeudi, 21 mars 2002. 11:58 dimanche, 15 déc. 2024. 12:43
KEY BISCAYNE (Etats-Unis), (AFP) - L'Américain Andy Roddick est impatient de retrouver les courts de tennis de Key Biscayne (Floride), là où il a signé ses premiers exploits l'an dernier en épinglant à son tableau de chasse deux ex-N.1 mondiaux, son compatriote Pete Sampras et le Chilien Marcelo Rios.
"C'est probablement mon tournoi préféré, un lieu spécial", avoue Roddick, 19 ans. "J'y ai tellement de bons souvenirs depuis les juniors et c'est là où j'ai disputé mon premier bon tournoi chez les pros".
Venu avec le 118e rang mondial l'an passé, le Floridien d'adoption (né dans le Nebraska) avait franchi deux tours avant de s'offrir en deux manches le scalp de Sampras pour entrer en huitièmes de finale.
"L'an dernier, j'essayais juste de gagner un match ou deux et je me suis simplement laissé porter par le courant et cela a marché, se souvient l'actuel N.12 mondial. Mais croyez-moi, je n'ai nullement envie d'en rester là. J'essaie de ne pas trop regarder en arrière pour vivre le présent et penser à l'avenir".
Depuis Key Biscayne 2001, l'adolescent d'Ohama à la casquette rivée sur le crâne avec la visière en arrière a confirmé, faisant étalage de son talent et de ses ambitions.
Il a gagné à Atlanta (Georgie) et Houston (Texas), fait un troisième tour héroïque sur la terre battue de Roland-Garros puis sur le gazon de Wimbledon, gagné encore à Washington avant d'échouer en cinq sets en quarts de finale à l'US Open face au futur lauréat, l'Australien Lleyton Hewitt.
Cloué au lit
Ajouté à cela la Coupe Davis, il a terminé l'année épuisé et payé les frais en début de saison. Cela ne l'a pas empêché d'atteindre les demi-finales de San Jose (Californie) début mars, stoppé net par son compatriote Andre Agassi.
Au point qu'il décidait de faire l'impasse sur le tournoi d'Indian Wells la semaine dernière dont il passait une partie cloué au lit par la grippe et les antibiotiques.
"C'est toujours difficile de renoncer, surtout à un Masters Series disputé dans son propre pays, explique-t-il. Mais j'étais lessivé et en plus avec la grippe. Et la combinaison des deux, ce n'est pas bon. J'ai pensé que c'était mieux d'être à 100% pour ce tournoi et la Coupe Davis à venir (5 au 7 avril contre l'Espagne, NDLR)".
Les batteries rechargées, Roddick s'est remis au travail avec son entraîneur français Tarik Benhabilès. Et, à l'entendre, le résultat est satisfaisant comme en témoignaient aussi des services de plomb franchissant allègrement la barre des 210 km/h à l'entraînement.
Plutôt rassurant avant d'aborder son premier match, un deuxième tour contre l'Argentin Juan Ignacio Chela. Une première étape à franchir dans une moitié de tableau qui pourrait lui offrir Agassi en demi-finale.
"C'est probablement mon tournoi préféré, un lieu spécial", avoue Roddick, 19 ans. "J'y ai tellement de bons souvenirs depuis les juniors et c'est là où j'ai disputé mon premier bon tournoi chez les pros".
Venu avec le 118e rang mondial l'an passé, le Floridien d'adoption (né dans le Nebraska) avait franchi deux tours avant de s'offrir en deux manches le scalp de Sampras pour entrer en huitièmes de finale.
"L'an dernier, j'essayais juste de gagner un match ou deux et je me suis simplement laissé porter par le courant et cela a marché, se souvient l'actuel N.12 mondial. Mais croyez-moi, je n'ai nullement envie d'en rester là. J'essaie de ne pas trop regarder en arrière pour vivre le présent et penser à l'avenir".
Depuis Key Biscayne 2001, l'adolescent d'Ohama à la casquette rivée sur le crâne avec la visière en arrière a confirmé, faisant étalage de son talent et de ses ambitions.
Il a gagné à Atlanta (Georgie) et Houston (Texas), fait un troisième tour héroïque sur la terre battue de Roland-Garros puis sur le gazon de Wimbledon, gagné encore à Washington avant d'échouer en cinq sets en quarts de finale à l'US Open face au futur lauréat, l'Australien Lleyton Hewitt.
Cloué au lit
Ajouté à cela la Coupe Davis, il a terminé l'année épuisé et payé les frais en début de saison. Cela ne l'a pas empêché d'atteindre les demi-finales de San Jose (Californie) début mars, stoppé net par son compatriote Andre Agassi.
Au point qu'il décidait de faire l'impasse sur le tournoi d'Indian Wells la semaine dernière dont il passait une partie cloué au lit par la grippe et les antibiotiques.
"C'est toujours difficile de renoncer, surtout à un Masters Series disputé dans son propre pays, explique-t-il. Mais j'étais lessivé et en plus avec la grippe. Et la combinaison des deux, ce n'est pas bon. J'ai pensé que c'était mieux d'être à 100% pour ce tournoi et la Coupe Davis à venir (5 au 7 avril contre l'Espagne, NDLR)".
Les batteries rechargées, Roddick s'est remis au travail avec son entraîneur français Tarik Benhabilès. Et, à l'entendre, le résultat est satisfaisant comme en témoignaient aussi des services de plomb franchissant allègrement la barre des 210 km/h à l'entraînement.
Plutôt rassurant avant d'aborder son premier match, un deuxième tour contre l'Argentin Juan Ignacio Chela. Une première étape à franchir dans une moitié de tableau qui pourrait lui offrir Agassi en demi-finale.