Safin ne s'affole pas
Tennis samedi, 21 mai 2005. 11:37 jeudi, 12 déc. 2024. 11:31
PARIS(AFP) - Le Russe Marat Safin, très décevant depuis son triomphe aux Internationaux d'Australie de tennis, ne s'affole pas pour autant à la veille de Roland-Garros.
"Disons que l'année 2004 a été très difficile et très longue. Les trois derniers mois ont été intenses. En gros, je n'ai pas eu le temps de me reposer", explique Safin, qui sera tête de série N.3.
Après son automne flamboyant, marqué par deux victoires en Masters Series à Madrid puis à Paris, le Moscovite a presque immédiatement commencé sa préparation du premier Grand Chelem de l'année. "En réalité, l'Australie pour moi faisait plutôt partie de la saison précédente", dit-il.
L'enchaînement a débouché sur un chef d'oeuvre à Melbourne: un deuxième titre dans un tournoi majeur, quatre ans et demi après l'US Open 2000, avec une victoire mémorable en demi-finale sur le N.1 mondial Roger Federer, le jour de ses 25 ans.
Mais le corps et l'esprit de Safin n'ont pas tardé à présenter la note. Dans les sept tournois qu'il a disputés depuis la fin du mois de janvier, il n'a jamais réussi à remporter plus de deux matches d'affilée.
Pas de quoi inquiéter Marat, qui a coutume de refaire parler de lui lorsqu'on ne l'attend plus et dont on ne pourra jamais exiger une régularité d'horloge, douze mois sur douze.
"On ne peut pas jouer sans arrêt au même niveau. Je n'ai rien fait de spécialement mauvais, j'ai simplement eu un creux, comme tout le monde en connaît un jour ou l'autre. J'ai perdu un ou deux matches serrés que j'aurais dû gagner, mais à part ça, ça n'a pas été si terrible", assure-t-il.
Ferrero en vue
Pour briller à Roland-Garros, où il n'a atteint qu'une fois les demi-finales en 2002, Safin s'attend à souffrir. "Quand on n'a pas eu de bons résultats depuis un moment, il faut bien travailler le physique, car en général il faut beaucoup se battre et courir avant que la confiance revienne", prévoit-il.
Safin ne devrait pas avoir trop de difficulté pour son entrée dans le tournoi contre le Néerlandais Raemon Sluiter, mais le tirage au sort lui a tendu un piège dès le troisième tour: un match contre l'Espagnol Juan Carlos Ferrero, le vainqueur de l'édition 2003, qui l'a battu deux fois cette saison (Monte Carlo, Hambourg) sur sa route du retour vers les sommets de la hiérarchie mondiale.
Qu'il gagne ou pas, le Russe saura bien inventer quelque chose pour attirer l'attention et se mettre le public dans la poche. L'année dernière, il n'avait pas hésité à baisser son short -de joie, avait-il dit-, lors d'un match acharné contre l'Espagnol Felix Mantilla, avant de s'incliner, les mains criblées d'ampoules, en huitième de finale face à l'Argentin David Nalbandian.
"Disons que l'année 2004 a été très difficile et très longue. Les trois derniers mois ont été intenses. En gros, je n'ai pas eu le temps de me reposer", explique Safin, qui sera tête de série N.3.
Après son automne flamboyant, marqué par deux victoires en Masters Series à Madrid puis à Paris, le Moscovite a presque immédiatement commencé sa préparation du premier Grand Chelem de l'année. "En réalité, l'Australie pour moi faisait plutôt partie de la saison précédente", dit-il.
L'enchaînement a débouché sur un chef d'oeuvre à Melbourne: un deuxième titre dans un tournoi majeur, quatre ans et demi après l'US Open 2000, avec une victoire mémorable en demi-finale sur le N.1 mondial Roger Federer, le jour de ses 25 ans.
Mais le corps et l'esprit de Safin n'ont pas tardé à présenter la note. Dans les sept tournois qu'il a disputés depuis la fin du mois de janvier, il n'a jamais réussi à remporter plus de deux matches d'affilée.
Pas de quoi inquiéter Marat, qui a coutume de refaire parler de lui lorsqu'on ne l'attend plus et dont on ne pourra jamais exiger une régularité d'horloge, douze mois sur douze.
"On ne peut pas jouer sans arrêt au même niveau. Je n'ai rien fait de spécialement mauvais, j'ai simplement eu un creux, comme tout le monde en connaît un jour ou l'autre. J'ai perdu un ou deux matches serrés que j'aurais dû gagner, mais à part ça, ça n'a pas été si terrible", assure-t-il.
Ferrero en vue
Pour briller à Roland-Garros, où il n'a atteint qu'une fois les demi-finales en 2002, Safin s'attend à souffrir. "Quand on n'a pas eu de bons résultats depuis un moment, il faut bien travailler le physique, car en général il faut beaucoup se battre et courir avant que la confiance revienne", prévoit-il.
Safin ne devrait pas avoir trop de difficulté pour son entrée dans le tournoi contre le Néerlandais Raemon Sluiter, mais le tirage au sort lui a tendu un piège dès le troisième tour: un match contre l'Espagnol Juan Carlos Ferrero, le vainqueur de l'édition 2003, qui l'a battu deux fois cette saison (Monte Carlo, Hambourg) sur sa route du retour vers les sommets de la hiérarchie mondiale.
Qu'il gagne ou pas, le Russe saura bien inventer quelque chose pour attirer l'attention et se mettre le public dans la poche. L'année dernière, il n'avait pas hésité à baisser son short -de joie, avait-il dit-, lors d'un match acharné contre l'Espagnol Felix Mantilla, avant de s'incliner, les mains criblées d'ampoules, en huitième de finale face à l'Argentin David Nalbandian.