Safina enfile le costume de favorite
Tennis lundi, 2 juin 2008. 09:40 dimanche, 15 déc. 2024. 15:25
PARIS - Dinara Safina a enfilé le costume de favorite pour la succession de Justine Henin en éliminant lundi la première joueuse mondiale Maria Sharapova en huitièmes de finale de Roland-Garros (6-7, 7-6, 6-2).
La retraite de la Belge semblait avoir dégagé la route de la Russe vers le titre dans le dernier tournoi du Grand Chelem qui manque à son palmarès, ou du moins en avoir ôté l'obstacle le plus difficile à franchir.
Mais Sharapova n'aime décidément pas la terre battue. Depuis le début de la quinzaine, son jeu n'avait absolument pas convaincu. Dès le premier tour, elle avait été accrochée par une compatriote inconnue (8-6 au troisième set), puis encore au deuxième par une très modeste américaine (trois manches à nouveau).
Sa défaite face à Safina, la plus mauvaise pioche possible pour un huitième de finale, a confirmé que le pronostic de départ était trop optimiste pour la championne dont la meilleure performance à Paris reste une demi-finale, l'année dernière.
Safina a rechigné, c'est de bonne guerre, avant de se laisser coller l'étiquette de favorite. "Ce n'est pas parce que j'ai éliminé la numéro un qu'il n'y a plus personne dans le tableau", a souligné la soeur cadette de Marat Safin, âgée de 22 ans.
Mais les soeurs Williams ayant disparu, son adversaire au prochain tour, Elena Dementieva, semblant évoluer un ton en-dessous et Jelena Jankovic souffrant du bras, il n'y a plus que l'autre Serbe Ana Ivanovic pour partager la première ligne avec elle.
Voir Safina dans les huit dernières postulantes n'est pas une surprise, même si elle n'occupe à Paris que le 13e rang. La Russe est même la joueuse qui a le plus frappé les esprits pendant la tournée de préparation sur terre battue en remportant le gros tournoi de Berlin, mi-mai, avec au passage des victoires de prestige sur Henin et Serena Williams.
Cet impressionnant parcours avait apporté la preuve, longtemps retardée, que la grande Safina avait le potentiel d'une postulante aux titres majeurs, elle qui avait eu tendance à piétiner après son entrée précoce dans le Top 20 en 2005, à l'âge de 19 ans.
"Physiquement, elle vous impose un gros défi. Sa balle est très lourde, elle jaillit. Vous vous retrouvez à la frapper au-dessus de l'épaule", a expliqué Sharapova.
Les circonstances de sa victoire sur la numéro un mondiale ont aussi montré ses progrès dans ce qui était naguère son point faible, la solidité mentale. La cadette de la famille Safin a dû sauver une balle de match à 5 jeux à 2 dans le deuxième set, puis revenir de 5 points à 2 dans le bris d'égalité du même set pour atteindre son deuxième quart de finale à Roland-Garros après 2006.
Dementieva bat Zvonareva
La Russe Elena Dementieva a fait son retour en quarts de finale d'un Grand Chelem pour la première fois depuis près de deux ans en battant sa compatriote Vera Zvonareva en trois manches 6-4, 1-6, 6-2 lundi à Roland-Garros.
La finaliste de l'édition 2004 n'avait plus atteint ce niveau d'un tournoi majeur depuis Wimbledon 2006.
Tombée au 17e rang mondial au milieu de l'année dernière, la Moscovite a commencé une belle remontée en gagnant le tournoi de sa ville natale en novembre. Un renouveau, à 27 ans, confirmé cette année par de très bons résultats (victoire à Dubai, finale à Berlin et à Istanbul).
"Je crois toujours en moi", a assuré Dementieva, en net progrès sur son gros point faible, le service. "J'ai travaillé et je ne suis plus stressée dans ce secteur", dit-elle.
L'une des initiatrices de la poussée des filles de l'Est qui se poursuit plus puissamment que jamais cette année à Paris, la numéro huit mondiale a un peu l'impression de "jouer un championnat de Russie" depuis le début de la quinzaine.
La retraite de la Belge semblait avoir dégagé la route de la Russe vers le titre dans le dernier tournoi du Grand Chelem qui manque à son palmarès, ou du moins en avoir ôté l'obstacle le plus difficile à franchir.
Mais Sharapova n'aime décidément pas la terre battue. Depuis le début de la quinzaine, son jeu n'avait absolument pas convaincu. Dès le premier tour, elle avait été accrochée par une compatriote inconnue (8-6 au troisième set), puis encore au deuxième par une très modeste américaine (trois manches à nouveau).
Sa défaite face à Safina, la plus mauvaise pioche possible pour un huitième de finale, a confirmé que le pronostic de départ était trop optimiste pour la championne dont la meilleure performance à Paris reste une demi-finale, l'année dernière.
Safina a rechigné, c'est de bonne guerre, avant de se laisser coller l'étiquette de favorite. "Ce n'est pas parce que j'ai éliminé la numéro un qu'il n'y a plus personne dans le tableau", a souligné la soeur cadette de Marat Safin, âgée de 22 ans.
Mais les soeurs Williams ayant disparu, son adversaire au prochain tour, Elena Dementieva, semblant évoluer un ton en-dessous et Jelena Jankovic souffrant du bras, il n'y a plus que l'autre Serbe Ana Ivanovic pour partager la première ligne avec elle.
Voir Safina dans les huit dernières postulantes n'est pas une surprise, même si elle n'occupe à Paris que le 13e rang. La Russe est même la joueuse qui a le plus frappé les esprits pendant la tournée de préparation sur terre battue en remportant le gros tournoi de Berlin, mi-mai, avec au passage des victoires de prestige sur Henin et Serena Williams.
Cet impressionnant parcours avait apporté la preuve, longtemps retardée, que la grande Safina avait le potentiel d'une postulante aux titres majeurs, elle qui avait eu tendance à piétiner après son entrée précoce dans le Top 20 en 2005, à l'âge de 19 ans.
"Physiquement, elle vous impose un gros défi. Sa balle est très lourde, elle jaillit. Vous vous retrouvez à la frapper au-dessus de l'épaule", a expliqué Sharapova.
Les circonstances de sa victoire sur la numéro un mondiale ont aussi montré ses progrès dans ce qui était naguère son point faible, la solidité mentale. La cadette de la famille Safin a dû sauver une balle de match à 5 jeux à 2 dans le deuxième set, puis revenir de 5 points à 2 dans le bris d'égalité du même set pour atteindre son deuxième quart de finale à Roland-Garros après 2006.
Dementieva bat Zvonareva
La Russe Elena Dementieva a fait son retour en quarts de finale d'un Grand Chelem pour la première fois depuis près de deux ans en battant sa compatriote Vera Zvonareva en trois manches 6-4, 1-6, 6-2 lundi à Roland-Garros.
La finaliste de l'édition 2004 n'avait plus atteint ce niveau d'un tournoi majeur depuis Wimbledon 2006.
Tombée au 17e rang mondial au milieu de l'année dernière, la Moscovite a commencé une belle remontée en gagnant le tournoi de sa ville natale en novembre. Un renouveau, à 27 ans, confirmé cette année par de très bons résultats (victoire à Dubai, finale à Berlin et à Istanbul).
"Je crois toujours en moi", a assuré Dementieva, en net progrès sur son gros point faible, le service. "J'ai travaillé et je ne suis plus stressée dans ce secteur", dit-elle.
L'une des initiatrices de la poussée des filles de l'Est qui se poursuit plus puissamment que jamais cette année à Paris, la numéro huit mondiale a un peu l'impression de "jouer un championnat de Russie" depuis le début de la quinzaine.