Si la COVID-19 ne s’était pas mêlée de la partie, Bianca Andreescu croit qu’elle aurait été en mesure de disputer le tournoi de Miami.

La Canadienne et sixième raquette mondiale avait indiqué peu avant l’arrêt des activités sur le circuit qu’elle n’était pas encore complètement remise d’une blessure à un genou si bien qu’elle ne pouvait pas défendre son titre à Indian Wells cette année.

« Je devais jouer à Indian Wells, mais quelque chose est arrivée à l’entraînement. On pensait alors que le mieux était de patienter pour Miami. Je pense que j’aurais alors été prête, donc ce n’était que de la malchance », a fait savoir celle qui avait défait Angelique Kerber en finale en 2019.

Quelques jours seulement après son désistement, les organisateurs du tournoi étaient obligés d’annuler l’édition de printemps avec la pandémie de la COVID-19 qui commençait à sévir dans la région.

Depuis cette période, Andreescu tente de garder la forme comme elle le peut à domicile. Si la motivation a semblé difficile par moments, la Canadienne se console avec le temps en famille et tout le temps accordé à son genou pour guérir, une blessure qu’elle traîne depuis les finales de la WTA en octobre.

« C’est certain que ce n’est pas facile, mais je tente de rester motivée. Je travaille dans mon petit gymnase à la maison et c’est sensiblement tout ce que je peux faire. Je passe aussi du temps avec ma famille et je prends avantage de cette situation. »

« Même si je crois qu’il était guéri, je prends tout le temps qu’il faut pour guérir complètement de cette blessure », a-t-elle convenu.

Andreescu s’est par ailleurs dite en faveur de la proposition lancée par Roger Federer mercredi quant à une union de la WTA et de l’ATP.

« Je crois que c’est une belle opportunité pour le tennis de prendre une position sur la question en tant que meneur. Sans nul doute que le tennis n’en sera que plus unifié par la suite. Billie Jean King a longtemps avancé cette idée et je la supportais », a indiqué Andreescu.