Serena pourrait rater Toronto
Tennis mardi, 15 mars 2005. 18:00 dimanche, 15 déc. 2024. 07:22
(PC) - Bizarre. C'est ainsi que Serena Williams décrit la série de blessures qui l'ont tenue à l'écart des Internationaux de tennis du Canada.
"Je ne comprends vraiment pas, a-t-elle dit en riant dans le cadre d'une conférence téléphonique. Je pense que c'est juste bizarre que quelque chose survienne à chaque fois. L'an dernier, je me suis aussi retirée des Jeux olympiques, la preuve que c'était sérieux. J'étais tellement malheureuse."
Williams n'a pas encore décidé si elle sera de la compétition du 13 au 21 août à Toronto.
"J'ai eu tellement de malchance à cette période de l'année que je ne veux pas m'inscrire et décevoir le public encore une fois", a expliqué la gagnante des Internationaux d'Australie en janvier, qui mettait alors fin à une séquence de 18 mois sans victoire dans un tournoi majeur.
"Si je suis pour jouer, ce sera une décision de dernière minute. J'aimerais le faire mais je ne veux pas avoir à me retirer et décevoir les gens."
Williams a gagné le tournoi en 2001. L'année suivante à Montréal, elle avait dû déclarer forfait quelques heures avant son premier match prévu au stade du parc Jarry à cause d'une blessure à un genou et s'était excusée auprès des spectateurs en français et en anglais.
Des blessures l'ont aussi empêchée de jouer en 1999, 2003 et 2004.
En 2000, elle a atteint la finale à Montréal mais une blessure à un pied l'a forcée à se retirer au troisième set lorsqu'elle traînait de l'arrière 0-3 face à Martina Hingis.
Déjà cette année, elle a dû déclarer forfait des quarts-de-finale du tournoi Gaz de France à Paris à cause d'une grippe intestinale et des demi-finales du tournoi de Dubai à cause d'une tendinite à l'épaule droite.
Elle se prépare actuellement à défendre son championnat à Key Biscayne, où elle a remporté les trois dernières éditions du tournoi Nasdaq-100. La compétition débutera le 23 mars.
Williams a assuré qu'elle aimait bien Toronto et voulait rejouer au Canada.
"J'aimerais y aller parce que j'y joue bien, Peut-être que ce sera cette année que je vais juste me présenter et me mette à gagner."
Et Sharapova?
L'Américaine a semblé perdre son sens de l'humour lorsqu'on lui a demandé s'il y avait une rivalité entre elle et Maria Sharapova, la Russe qui l'a battue à Wimbledon l'an dernier.
"Je ne sais pas, vous devriez lui demander", a-t-elle répondu.
Interrogée avec plus d'insistance, Williams a répondu être tenue trop occupée par sa compagnie de mode, sa carrière d'actrice et celle de joueuse de tennis pour se préoccuper de ses adversaires.
"Je n'ai aucun problème avec elle et elle n'en a aucun avec moi. Je ne m'arrête pas à y penser, pas plus qu'à quiconque sur le circuit. Je n'ai pas le temps."
Ras-le-bol d'être testée
A propos des tests de dopage, Williams estime qu'ils aident à augmenter l'intégrité de son sport mais se demande pourquoi c'est si souvent son tour.
"Je suis testée chaque semaine pour une raison quelconque, a-t-elle déclaré. C'est horrible. Je déteste ça. Je surveille trop mon corps. Ca me ferait engraisser. C'est exactement ce que je ne veux pas."
"Je ne comprends vraiment pas, a-t-elle dit en riant dans le cadre d'une conférence téléphonique. Je pense que c'est juste bizarre que quelque chose survienne à chaque fois. L'an dernier, je me suis aussi retirée des Jeux olympiques, la preuve que c'était sérieux. J'étais tellement malheureuse."
Williams n'a pas encore décidé si elle sera de la compétition du 13 au 21 août à Toronto.
"J'ai eu tellement de malchance à cette période de l'année que je ne veux pas m'inscrire et décevoir le public encore une fois", a expliqué la gagnante des Internationaux d'Australie en janvier, qui mettait alors fin à une séquence de 18 mois sans victoire dans un tournoi majeur.
"Si je suis pour jouer, ce sera une décision de dernière minute. J'aimerais le faire mais je ne veux pas avoir à me retirer et décevoir les gens."
Williams a gagné le tournoi en 2001. L'année suivante à Montréal, elle avait dû déclarer forfait quelques heures avant son premier match prévu au stade du parc Jarry à cause d'une blessure à un genou et s'était excusée auprès des spectateurs en français et en anglais.
Des blessures l'ont aussi empêchée de jouer en 1999, 2003 et 2004.
En 2000, elle a atteint la finale à Montréal mais une blessure à un pied l'a forcée à se retirer au troisième set lorsqu'elle traînait de l'arrière 0-3 face à Martina Hingis.
Déjà cette année, elle a dû déclarer forfait des quarts-de-finale du tournoi Gaz de France à Paris à cause d'une grippe intestinale et des demi-finales du tournoi de Dubai à cause d'une tendinite à l'épaule droite.
Elle se prépare actuellement à défendre son championnat à Key Biscayne, où elle a remporté les trois dernières éditions du tournoi Nasdaq-100. La compétition débutera le 23 mars.
Williams a assuré qu'elle aimait bien Toronto et voulait rejouer au Canada.
"J'aimerais y aller parce que j'y joue bien, Peut-être que ce sera cette année que je vais juste me présenter et me mette à gagner."
Et Sharapova?
L'Américaine a semblé perdre son sens de l'humour lorsqu'on lui a demandé s'il y avait une rivalité entre elle et Maria Sharapova, la Russe qui l'a battue à Wimbledon l'an dernier.
"Je ne sais pas, vous devriez lui demander", a-t-elle répondu.
Interrogée avec plus d'insistance, Williams a répondu être tenue trop occupée par sa compagnie de mode, sa carrière d'actrice et celle de joueuse de tennis pour se préoccuper de ses adversaires.
"Je n'ai aucun problème avec elle et elle n'en a aucun avec moi. Je ne m'arrête pas à y penser, pas plus qu'à quiconque sur le circuit. Je n'ai pas le temps."
Ras-le-bol d'être testée
A propos des tests de dopage, Williams estime qu'ils aident à augmenter l'intégrité de son sport mais se demande pourquoi c'est si souvent son tour.
"Je suis testée chaque semaine pour une raison quelconque, a-t-elle déclaré. C'est horrible. Je déteste ça. Je surveille trop mon corps. Ca me ferait engraisser. C'est exactement ce que je ne veux pas."