Souffrir pour réussir ses adieux
Tennis samedi, 2 sept. 2006. 13:06 jeudi, 13 mars 2025. 00:25
NEW YORK (AFP et RDS.ca) - L'Américain Andre Agassi qui frappe les dernières balles de tennis de sa carrière au US Open doit composer avec un dos qui le fait souffrir et qui l'oblige à subir des injections de cortisone pour pouvoir réussir ses adieux.
La scène est racontée par plusieurs témoins. A 1h45 du matin vendredi, une heure après sa qualification pour le 3e tour, le joueur de 36 ans est allongé sur le bitume de Flushing Meadows, en attendant sa voiture.
La tête reposant sur le DVD du match épique qu'il vient de livrer au Chypriote Marcos Baghdatis, le "Kid de Las Vegas" ressemble à une statue, tentant de reposer un dos, chroniquement récalcitrant depuis l'été 2005.
"Le seul moment où je n'ai pas mal, c'est quand je suis allongé. C'est la position la plus confortable", racontait-il d'ailleurs quelques minutes plus tôt, après avoir disputé neuf manches en deux matches et passé 7h19 sur le court.
Et après une nuit courte mais apaisante, plusieurs médias américains rapportent même que l'ancien N.1 mondial a dû recevoir vendredi après-midi une injection de Toradol, un anti-inflammatoire, administrée par David Dines, médecin de la Fédération américaine.
Trois injections cette année
Et même si la douleur n'est pas passée immédiatement, la dose a aidé à calmer ses nerfs douloureux. Mais quand même pas au point de s'entraîner vendredi. Au contraire, il aurait passé sa journée allongé.
Selon son agent et meilleur ami Perry Rogers, Agassi est un habitué des injections de cortisone. Il en a reçu à six reprises lors des deux dernières saisons et trois uniquement cette saison, une en mars, une en juillet après Wimbledon et une mardi, après son 1er tour.
"Je vais épuiser toutes les possibilités qui aideront sur le court terme sans prendre de risques pour le long terme", a expliqué Agassi, programmé samedi après-midi pour son 3e tour contre l'Allemand Benjamin Becker mais qui pourrait bien obtenir un sursis grâce à la pluie.
"Je veux m'assurer de pouvoir donner le meilleur de moi-même (sur le court), mais je ne veux pas compromettre le reste de ma vie", ajoute-t-il sachant qu'après sa prochaine défaite, sa femme Steffi Graf et ses deux enfants l'attendront pour sa nouvelle vie de retraité.
D'ailleurs, ces injections n'ont rien d'alarmant selon le Dr Robert Gotlin, directeur d'une clinique new-yorkaise interrogé par le New York Times.
"En théorie, vous pouvez recevoir trois injections de ce type tous les six mois et être dans une fenêtre saine pour la moyenne des gens", explique le spécialiste.
Et si tout le monde se fait du souci pour celui qui forge sa légende au fur et à mesure de ses performances new-yorkaises, personne n'a envie qu'une blessure l'oblige à quitter le tennis en lui tournant le dos.
Match prévu samedi
Agassi doit en principe disputer son match de troisième tour samedi contre Benjamin Becker sur le court Arthur Ashe mais la pluie a retardé les activités de la sixième journée.
La scène est racontée par plusieurs témoins. A 1h45 du matin vendredi, une heure après sa qualification pour le 3e tour, le joueur de 36 ans est allongé sur le bitume de Flushing Meadows, en attendant sa voiture.
La tête reposant sur le DVD du match épique qu'il vient de livrer au Chypriote Marcos Baghdatis, le "Kid de Las Vegas" ressemble à une statue, tentant de reposer un dos, chroniquement récalcitrant depuis l'été 2005.
"Le seul moment où je n'ai pas mal, c'est quand je suis allongé. C'est la position la plus confortable", racontait-il d'ailleurs quelques minutes plus tôt, après avoir disputé neuf manches en deux matches et passé 7h19 sur le court.
Et après une nuit courte mais apaisante, plusieurs médias américains rapportent même que l'ancien N.1 mondial a dû recevoir vendredi après-midi une injection de Toradol, un anti-inflammatoire, administrée par David Dines, médecin de la Fédération américaine.
Trois injections cette année
Et même si la douleur n'est pas passée immédiatement, la dose a aidé à calmer ses nerfs douloureux. Mais quand même pas au point de s'entraîner vendredi. Au contraire, il aurait passé sa journée allongé.
Selon son agent et meilleur ami Perry Rogers, Agassi est un habitué des injections de cortisone. Il en a reçu à six reprises lors des deux dernières saisons et trois uniquement cette saison, une en mars, une en juillet après Wimbledon et une mardi, après son 1er tour.
"Je vais épuiser toutes les possibilités qui aideront sur le court terme sans prendre de risques pour le long terme", a expliqué Agassi, programmé samedi après-midi pour son 3e tour contre l'Allemand Benjamin Becker mais qui pourrait bien obtenir un sursis grâce à la pluie.
"Je veux m'assurer de pouvoir donner le meilleur de moi-même (sur le court), mais je ne veux pas compromettre le reste de ma vie", ajoute-t-il sachant qu'après sa prochaine défaite, sa femme Steffi Graf et ses deux enfants l'attendront pour sa nouvelle vie de retraité.
D'ailleurs, ces injections n'ont rien d'alarmant selon le Dr Robert Gotlin, directeur d'une clinique new-yorkaise interrogé par le New York Times.
"En théorie, vous pouvez recevoir trois injections de ce type tous les six mois et être dans une fenêtre saine pour la moyenne des gens", explique le spécialiste.
Et si tout le monde se fait du souci pour celui qui forge sa légende au fur et à mesure de ses performances new-yorkaises, personne n'a envie qu'une blessure l'oblige à quitter le tennis en lui tournant le dos.
Match prévu samedi
Agassi doit en principe disputer son match de troisième tour samedi contre Benjamin Becker sur le court Arthur Ashe mais la pluie a retardé les activités de la sixième journée.