Boris Becker dit avoir égaré ses trophées de Wimbledon
Tennis mardi, 29 mars 2022. 12:51 mercredi, 11 déc. 2024. 20:45LONDRES, Royaume-Uni - L'ancien champion allemand de tennis Boris Becker a assuré jeudi, lors de son procès pour faillite devant une cour londonienne, qu'il ne savait pas où étaient les trophées des tournois de Wimbledon qu'il a remportés.
Le sextuple vainqueur de tournois du Grand Chelem est jugé pour 24 chefs de poursuites relatifs à sa banqueroute, liée à un prêt de 3,5 millions d'euros d'une banque privée, Arbuthnot Latham.
On lui reproche notamment de ne pas avoir remis à ses créanciers neuf trophées et médailles de son illustre palmarès sur le circuit professionnel.
L'ancien numéro 1 mondial, âgé de 54 ans, a assuré le tribunal de Southwark, à Londres, qu'il rendrait ses trophées « demain » s'il savait où ils se trouvent.
Il avait remporté son premier Grand Chelem sur le gazon de Wimbledon en 1985, à 17 ans seulement.
L'Allemand a indiqué avoir encore en sa possession « beaucoup » des récompenses et de souvenirs amassés en 15 ans sur le circuit, mais certains ont disparu.
« Pour les joueurs, ce qui compte, c'est la victoire. Les trophées ne représentent pas tant que ça quand on joue », a-t-il assuré pour expliquer la perte de ces objets.
« Aujourd'hui, j'aimerais les avoir pour les montrer à mes enfants », a-t-il poursuivi.
Parmi les neuf distinctions sur lesquelles les créanciers auraient aimé mettre la main figurent deux de ses trois coupes remportées à Wimbledon, deux trophées des Internationaux d'Australie et sa médaille d'or aux JO de 1992.
L'ancien joueur a aussi expliqué que les répliques des trophées que les joueurs conservent sont de bien plus petite taille que ceux qui leur sont remis sur le court de tennis à la fin du match.
Becker avait déjà vendu aux enchères une partie de ses récompenses pour 700 000 livres (840 000 euros) pour éponger une partie de ses dettes et il a essayé de remettre la main sur celles qui manquent.
Les principales associations de tennis ou des musées ont été contactés, mais il a admis « ne pas être davantage en mesure aujourd'hui » de les localiser.