Tennis Canada veut développer la relève
Tennis mardi, 10 mai 2005. 18:29 mercredi, 11 déc. 2024. 21:55
(RDS) - Tennis Canada a dévoilé un plan concret pour le développement de la relève. L'objectif de ce programme est de former un Canadien qui pourra éventuellement remporter une médaille d'or olympique ou à un tournoi du Grand Chelem, d'ici 2020.
La dernière victoire importante du Canada sur la scène internationale remonte à près de cinq ans lorsque Daniel Nestor et Sébastien Lareau remportaient la médaille d'Or en double aux Olympiques de Sydney. Aujourd'hui aucun canadien ne se retrouve dans le top 100 des classements individuels de l'ATP et de la WTA. Alors est-ce qu'il est réaliste que d'ici 15 ans un Canadien remporte un tournoi du Grand Chelem en simple?
"Il faut avoir des objectifs élevés pour pouvoir les atteindre, a estimé Martin Laurendeau. Ce n'est pas le même objectif que de gagner des médailles d'or aux Olympiques, de gagner des tournois du Grand Chelem. On l'a déjà fait en double, on peut le faire en simple."
Pour pouvoir atteindre cet objectif ultime, Tennis Canada accordera annuellement 2 millions et demi de dollars pour son nouveau plan de développement. Le programme comprend l'embauche de nouveaux entraîneurs réputés. André Labelle est l'un de ceux-là. Il revient enseigner au Canada après un long exil aux États-Unis car il croit en la relance du tennis.
"C'est la première fois que Tennis Canada met les investissements nécessaires pour le développement des joueurs de haut niveau," a déclaré André Labelle.
Les joueurs, des plus jeunes aux plus expérimentés, pourront participer à plus de tournois sans avoir à quitter le pays. Ils auront aussi la chance se réunir lors de camps de regroupement qui auront lieu dans les centres nationaux d'entraînement de Montréal et Toronto.
"Ils ont fait beaucoup de travail pour rechercher le meilleur pour faire en sorte que le Canada soit, comme les pays européens, qui ont beaucoup d'argent," a ajouté Aleksandra Wozniak.
"On peut se comparer dans la structure, mais il y a plein de points que nous ne pourrons jamais atteindre tant que l'on n'aura pas la masse de joueurs que d'autres pays peuvent avoir, a déclaré Eugène Lapierre. Ça semble un combat inégal."
Un autre aspect du programme est la détection de talents. Les centres de développement du tennis d'élite auront à l'oeil les jeunes de cinq à sept ans qui ont toutes les aptitudes pour devenir les prochains Roger Federer ou Maria Sharapova.
La dernière victoire importante du Canada sur la scène internationale remonte à près de cinq ans lorsque Daniel Nestor et Sébastien Lareau remportaient la médaille d'Or en double aux Olympiques de Sydney. Aujourd'hui aucun canadien ne se retrouve dans le top 100 des classements individuels de l'ATP et de la WTA. Alors est-ce qu'il est réaliste que d'ici 15 ans un Canadien remporte un tournoi du Grand Chelem en simple?
"Il faut avoir des objectifs élevés pour pouvoir les atteindre, a estimé Martin Laurendeau. Ce n'est pas le même objectif que de gagner des médailles d'or aux Olympiques, de gagner des tournois du Grand Chelem. On l'a déjà fait en double, on peut le faire en simple."
Pour pouvoir atteindre cet objectif ultime, Tennis Canada accordera annuellement 2 millions et demi de dollars pour son nouveau plan de développement. Le programme comprend l'embauche de nouveaux entraîneurs réputés. André Labelle est l'un de ceux-là. Il revient enseigner au Canada après un long exil aux États-Unis car il croit en la relance du tennis.
"C'est la première fois que Tennis Canada met les investissements nécessaires pour le développement des joueurs de haut niveau," a déclaré André Labelle.
Les joueurs, des plus jeunes aux plus expérimentés, pourront participer à plus de tournois sans avoir à quitter le pays. Ils auront aussi la chance se réunir lors de camps de regroupement qui auront lieu dans les centres nationaux d'entraînement de Montréal et Toronto.
"Ils ont fait beaucoup de travail pour rechercher le meilleur pour faire en sorte que le Canada soit, comme les pays européens, qui ont beaucoup d'argent," a ajouté Aleksandra Wozniak.
"On peut se comparer dans la structure, mais il y a plein de points que nous ne pourrons jamais atteindre tant que l'on n'aura pas la masse de joueurs que d'autres pays peuvent avoir, a déclaré Eugène Lapierre. Ça semble un combat inégal."
Un autre aspect du programme est la détection de talents. Les centres de développement du tennis d'élite auront à l'oeil les jeunes de cinq à sept ans qui ont toutes les aptitudes pour devenir les prochains Roger Federer ou Maria Sharapova.