Après avoir été éliminée au deuxième tour aux Internationaux d’Australie et atteint les demi-finales au Trophée Phillip Island, la Canadienne Bianca Andreescu s’est retirée du tournoi Adelaïde International à cause d’une blessure au bas du corps et a annoncé qu’elle ne participerait pas à celui de Doha, qui débute lundi, et celui de Dubaï. Elle a plutôt décidé de rentrer à la maison.

Heureusement, l’entraîneur Sylvain Bruneau a précisé qu’il n’y avait rien d’inquiétant dans son cas. La huitième joueuse au monde vise un retour dans un meilleur état d’esprit à compter du 23 mars du côté du Masters de Miami.

« Il n’y a rien d’inquiétant pour Bianca. Reprendre la compétition après 15 mois d’inactivité et après six matchs en deux semaines, c’était quand même une bonne charge. Mais il faut surtout mentionner qu’avec la fatigue, on voulait être prudent. Elle a quitté le Canada en septembre, donc ça fait pratiquement six mois qu’elle est partie et il y avait un besoin de sa part de revenir à la maison et de se ressourcer, même si ça signifie se retrouver en quarantaine. La santé mentale faisait partie de l’équation dans la décision », a expliqué Bruneau lors de l’émission l’Antichambre, vendredi.

« La saison est encore longue et on sait qu’on n’est pas sortis du bois avec les quarantaines et toute la situation avec la COVID. Elle se disait donc : si je ne reviens pas maintenant à la maison, quand est-ce que je vais pouvoir le faire? Elle avait besoin d’un petit repos après beaucoup de matchs, pour s’assurer que tout est parfait. La préparation physique va reprendre à Miami et va s’en suivre un autre bon stretch. Je pense que c’était un bon choix pour elle », ajoute-t-il.

L’aspect mental est bien sûr une dimension très importante et complémentaire au travail technique que l’entraîneur effectue auprès de ses joueurs. Une dimension toute aussi importante mais complexe.

« Ça vient avec un peu avec le territoire quand on travaille avec des athlètes professionnels. Outre la technique, ça devient aussi très mental. Il faut être capable comme entraîneur de s’adapter aux besoin de son athlète, trouver des solutions. S’adapter c’est un mot clé qu’on s’est donné avec Bianca pour l’année 2021. Mais j’ai une équipe autour de moi, je ne suis pas seul. Tous ensemble on est capables de faire les choses correctement. »

Bruneau est également en quarantaine obligée, une autre après avoir lui-même été déclaré positif au coronavirus à son arrivée à Melbourne, avant le début du premier tournoi majeur de la saison.