Tennis Canada a dévoilé une nouvelle structure pour ses programmes de développement de l’élite. Sous la direction de Hatem McDadi, vice-président principal du développement de l’élite chez Tennis Canada, des rôles clés ont été identifiés et créés pour consolider la place du tennis canadien sur l’échiquier mondial. Parmi les gens qui tiendront des rôles de premier plan au cœur de cette nouvelle structure, on retrouve les entraîneurs Guillaume Marx et Sylvain Bruneau qui se verront confier davantage de responsabilités et seront nommés respectivement chef de la performance et chef du tennis féminin professionnel et de transition. Dans le cadre de ses nouvelles responsabilités, Marx supervisera également le Centre national de tennis présenté par Rogers (CNT).

Le nouveau plan élaboré par Tennis Canada pour soutenir les secteurs clés du modèle du développement repose sur une analyse approfondie de la structure actuelle et des piliers de succès du développement des athlètes de l’élite et mise sur le leadership de ces postes clés, et surtout, sur la collaboration accrue des partenaires et du personnel. En plus de Marx et de Bruneau, deux nouveaux postes stratégiques seront pourvus dans les prochaines semaines et apporteront plus de profondeur à la structure : celui de chef du développement des 15 ans et moins (relève), qui assurera également le lien avec les partenaires, associations provinciales, les clubs et les académies afin de soutenir le développement des jeunes talents, ainsi que celui de chef de la science et de la médecine du sport, un rôle qui fournira un soutien de pointe pour maximiser les résultats et optimiser la santé de l’ensemble des participants du système de l’élite.

Cette nouvelle structure inclut Jocelyn Robichaud, qui supervisera le développement des entraîneurs de l’élite, en mettant l’accent sur le recrutement d’entraîneurs féminins, tandis que Janet Petras agira comme directrice des programmes développement de l’élite et apportera ainsi son soutien à l’administration pour évaluer la structure de compétition, les politiques et les programmes. Ce groupe travaillera avec une équipe chevronnée d’entraîneurs nationaux, de membres du personnel et de partenaires externes accomplis pour mener le développement de l’élite vers des résultats historiques.

« Nous sommes très reconnaissants pour le travail accompli par Louis au cours des 15 dernières années », a souligné McDadi. « Grâce à son expertise et à son expérience, nous avons pu mettre en place un système et une structure qui ont permis au tennis canadien d’atteindre de nouveaux sommets et d’ainsi développer une culture de la victoire. Louis nous a communiqué à l’avance son intention de prendre sa retraite, ce qui nous a permis de mettre en place un solide plan de succession. Notre sport étant de plus en plus compétitif et exigeant, nous devons continuellement évoluer et nous améliorer. Nous savons que nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers si nous voulons continuer à avoir du succès. C’est pourquoi nous mettons en place une équipe intégrée de leaders éprouvés, à laquelle s’ajouteront de nouveaux experts, qui travailleront étroitement avec tout notre personnel et avec nos partenaires dans le but d’atteindre notre plein potentiel en tant que nation de tennis. »

« Louis a apporté une énorme contribution au tennis canadien », a affirmé Jennifer Bishop, présidente du conseil d’administration de Tennis Canada. « Nous sommes convaincus que la nouvelle structure dévoilée aujourd’hui sous la direction de Hatem McDadi permettra de tirer parti de notre succès historique et de nous assurer de demeurer plus que compétitifs dans le monde en constante évolution du tennis de haut niveau. La science et la médecine du sport, ainsi que le développement des 15 ans et moins sont deux domaines cruciaux pour notre succès à long terme. Nous sommes impatients de faire appel à de nouveaux experts pour occuper ces deux postes. Nous ne visons rien de moins que de remporter d’autres titres de l’Omnium Banque Nationale, du Grand Chelem, de la Coupe Davis et la Coupe Billie Jean King ainsi que des médailles olympiques. »

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Marx dirigera le Centre national de tennis présenté par Rogers (CNT), les centres d’entraînement régionaux, situés à Montréal, Toronto, Vancouver et Calgary et qui regroupent les meilleurs joueurs de 14 ans et moins de chaque région, ainsi que le programme de tennis masculin professionnel, y compris la Coupe Davis et le programme olympique masculin.

« Lorsque j’ai accepté un rôle au sein de Tennis Canada en 2006, j’étais loin de me douter que cette aventure au Canada durerait aussi longtemps », s’est rappelé Marx. « Montréal est certainement devenue une ville d’adoption pour ma famille et moi. J’ai eu la chance d’être aux premières loges pour observer le changement de culture qui s’est opéré dans la dernière décennie pour le tennis canadien et je compte bien tout faire pour que nous puissions continuer de connaître autant de succès sur la scène internationale. Je suis très motivé par l’idée de prendre plus de responsabilités dans le développement de nos joueurs professionnels ainsi que notre relève. J’ai une solide équipe en place et mon objectif est de la renforcer encore plus. Je suis convaincu que la nouvelle structure nous permettra de consolider la nouvelle place du Canada sur l’échiquier mondial. »

Pour sa part, Bruneau, lauréat 2019 du Prix Jack Donohue « Entraîneur de l’année », continuera de diriger le programme féminin au pays pour les professionnelles et les joueuses en transition, ainsi que le programme de la Coupe Billie Jean King et le programme olympique. De plus, il poursuivra son travail auprès de Bianca Andreescu. 

« Je suis heureux de pouvoir continuer de m’investir et contribuer aux succès du développement du tennis féminin au pays », a mentionné Bruneau. « Déjà, depuis mes débuts chez Tennis Canada, j’ai pu voir une très belle évolution et j’ai eu la chance d’accompagner et de soutenir de grandes athlètes. Nous avons une belle relève qui s’annonce et nous avons certainement de grandes ambitions pour les années à venir. »

Comme annoncé en février dernier, Louis Borfiga, qui a occupé le poste de vice-président du développement de l’élite, continuera d’agir en tant que conseiller et consultant jusqu’à son retour en France, prévu en septembre.

« Je quitterai le Canada en sachant que le développement du tennis canadien est entre très bonnes mains », a confié Louis Borfiga. « J’ai eu la chance de travailler pour Hatem McDadi pendant toute la durée de mon mandat ici. Bien qu’il travaille souvent dans l’ombre, Hatem est un grand leader, une force tranquille pour l’organisation. Il cherche constamment à améliorer la situation du tennis canadien et il le prouve une fois de plus en proposant ce nouveau système et en donnant plus de responsabilités à des gens de confiance comme Guillaume, Sylvain et Jocelyn. »