Rebecca Marino sera en action en fin de semaine à la Coupe Rogers et elle revient de loin.

 

Le Québec vibre au rythme du tennis féminin

La Canadienne a quitté le circuit il y a cinq ans, alors qu'elle souffrait de dépression.

 

Elle abandonne le tennis pour poursuivre des études en littérature anglaise à l'Université de la Colombie-Britannique à Vancouver.

 

Elle fait même partie du club d'aviron et enseigne le tennis. Après avoir chassé ses démons, Marino a repris l'entraînement en septembre dernier et occupe maintenant le 310e rang mondial.

 

« Je me sens bien. M'éloigner des courts m'a permis d'évoluer comme personne. Je suis plus en confiance », assure Marino.

 

Cette confiance renouvelée n'a fait qu'amplifier son amour pour le sport.

 

« Mon style de jeu n'a pas vraiment changé. Malgré les hauts et les bas d'une saison, j'ai plus de plaisir qu'avant sur le terrain. »

 

Marino compte déjà quatre titres sur le circuit ITF depuis son retour. À la Coupe Rogers, elle devra passer par les qualifications pour atteindre le tableau principal. L'ex-38e joueuse mondiale peut-elle revenir au niveau qu'elle était?

 

« On espère la ramener où elle était voire peut-être mieux, indique Sylvain Bruneau, entraîneur au sein de l’équipe nationale. Cela pourrait devenir une super belle histoire. Elle est un modèle pour les jeunes joueuses. Rebecca est toujours à fond sur le terrain. Nous sommes contents de la revoir. »

 

« Ce serait merveilleux de revenir près de mon meilleur classement, avoue Marino. Mais de manière réaliste, après cinq ans d'absence, je ne dois pas me mettre trop de pression. »

 

Rebecca Marino participera à de nombreux tournois d'ici la fin de la saison, question de refaire sa place parmi l'élite mondiale. La Canadienne poursuivra également ses études à distance à l'Université de la Colombie-Britannique à compter de septembre prochain.

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