Toujours maître à Shanghai
ATP dimanche, 13 oct. 2013. 07:38 vendredi, 13 déc. 2024. 22:35SHANGHAI - Le Serbe Novak Djokovic a remporté le Masters 1000 de Shanghai pour la deuxième année consécutive en battant dimanche en finale l'Argentin Juan Martin Del Potro 6-1, 3-6, 7-6 (3) au terme d'un bras de fer de 2h30.
Le no 2 mondial s'adjuge ainsi le quinzième titre en Masters 1000 - la catégorie de tournois venant immédiatement après ceux du Grand Chelem - de sa carrière, le deuxième en 2013, après Monte-Carlo. En 2012, il en avait remporté trois.
Le no 1 espagnol Rafael Nadal reste le plus fort en la matière avec 26 titres de ce type remportés, suivi de Roger Federer (21).
Novak Djokovic, 26 ans, a néanmoins réussi un deuxième doublé chinois d'affilée après avoir également conservé son titre à Pékin (ATP 500), la fin de semaine dernière contre Nadal en finale.
En gardant ces deux trophées, le natif de Belgrade envoie un signal fort au Majorquin qui, même s'il dispose d'une bonne avance de points sur son dauphin, ne devra pas commettre de faux-pas s'il veut conserver la place de numéro 1 à l'issue de la saison.
Dimanche, Djokovic a battu Del Potro pour la dixième fois en treize confrontations.
Le Serbe a très bien débuté la rencontre en s'imposant comme le patron dans les échanges en fond de court, faisant galoper l'Argentin qui n'a pas pu imposer son rythme de la veille, en demi-finale contre Rafael Nadal.
Le Serbe a trouvé une bonne longueur de balle lui permettant de gêner le no 5 mondial pour réaliser un double bris (4-0), puis boucler le premier set dans un sprint en 35 minutes.
Puis le droitier d'un mètre 98 a réajusté sa mise en jeu et a commencé à retrouver de la précision en coup droit. Sous la pluie de parpaings distribué par l'Argentin, Djokovic a plié pour concéder pour la première fois sa mise en jeu.
Mené 3-0, le Serbe s'est aussi mis à commettre des fautes directes et à manifester un peu d'agacement. Il aurait pu revenir mais Del Potro a sauvé trois balles de bris pour ensuite égaliser à un set partout.
Il a fallu un bris d'égalité pour décider de cette finale.
Tout s'est joué sur des détails. Plus malin au service (huit as contre deux pour l'Argentin), le Serbe a surtout très bien défendu pour pousser son adversaire à la faute, terminant sur un coup droit gagnant.