Tsonga ne tient plus en place
Tennis samedi, 26 janv. 2008. 13:52 samedi, 14 déc. 2024. 20:45
MELBOURNE - Jo-Wilfried Tsonga, qui a l'occasion de devenir dimanche à Melbourne le premier joueur français à s'imposer dans un tournoi du Grand Chelem depuis Yannick Noah en 1983 à Roland-Garros, n'a pas caché son impatience avant la finale des Internationaux d'Australie qui doit l'opposer au numéro trois mondial, le Serbe Novak Djokovic.
"J'ai envie que ça arrive, a-t-il déclaré samedi matin. Mais j'attends le truc sereinement. Il n'y a pas de problème particulier, pas d'angoisse, pas de souci. Je vais arriver sur le court relax, en pleine possession de mes moyens et la tête haute."
L'élève d'Eric Winogradsky, qui a sèchement battu le numéro deux mondial, l'Espagnol Rafael Nadal, en demi-finale, est présent pour la première fois à ce stade de la compétition en tournoi majeur.
Manquant cruellement d'expérience au très haut niveau puisqu'à 22 ans il dispute seulement sa deuxième saison sur le circuit en raison de blessures à répétition, 'Jo' a toutefois impressionné tous les observateurs par sa capacité à traverser le tournoi en toute décontraction.
Le 38e joueur mondial a expliqué qu'il n'entendait pas changer une attitude qui lui a jusqu'à présent aussi bien réussi.
"Je vais préparer ce match comme les précédents, a-t-il affirmé. Le but du jeu, c'est de relativiser cet événement pour donner le meilleur de soi-même."
En finale, Tsonga sera opposé à un adversaire qu'il n'a jamais affronté mais qu'il connaît bien en dehors du court, Djokovic, tombeur en demi-finales du Suisse Roger Federer, tenant du titre et numéro un mondial.
"Ca va être un gros combat, s'est réjoui le Français. On a des jeux un peu similaires. Je pense que j'ai un jeu un peu plus offensif que le sien, en revanche, il est pour le moment un peu plus solide sur sa ligne de fond que moi. Mais de toute façon, je vais lâcher les chevaux et attaquer à outrance."
Jo-Wilfried Tsonga s'est par ailleurs dit "fier" de l'engouement suscité en France par son beau parcours australien.
"Je fais mon sport pour représenter ce que je suis, mes valeurs, ma famille, mes amis, et, surtout, mon pays, a-t-il indiqué. Avoir la reconnaissance de mon pays, c'est une sensation qui est au-dessus de tout. Cela ne m'affole pas du tout. Au contraire, je trouve ça génial.
Tsonga a également souligné combien le fait que ses parents, Evelyne et Didier, effectuent le voyage pour assister à la finale était important pour lui.
"Je suis vraiment heureux, a-t-il affirmé, parce que je réalise un des rêves de mon père, qui était de venir un jour en Australie. Pour moi, c'est une façon de dire à mes parents: je vous remercie pour tout ce que vous m'avez apporté."
"J'ai envie que ça arrive, a-t-il déclaré samedi matin. Mais j'attends le truc sereinement. Il n'y a pas de problème particulier, pas d'angoisse, pas de souci. Je vais arriver sur le court relax, en pleine possession de mes moyens et la tête haute."
L'élève d'Eric Winogradsky, qui a sèchement battu le numéro deux mondial, l'Espagnol Rafael Nadal, en demi-finale, est présent pour la première fois à ce stade de la compétition en tournoi majeur.
Manquant cruellement d'expérience au très haut niveau puisqu'à 22 ans il dispute seulement sa deuxième saison sur le circuit en raison de blessures à répétition, 'Jo' a toutefois impressionné tous les observateurs par sa capacité à traverser le tournoi en toute décontraction.
Le 38e joueur mondial a expliqué qu'il n'entendait pas changer une attitude qui lui a jusqu'à présent aussi bien réussi.
"Je vais préparer ce match comme les précédents, a-t-il affirmé. Le but du jeu, c'est de relativiser cet événement pour donner le meilleur de soi-même."
En finale, Tsonga sera opposé à un adversaire qu'il n'a jamais affronté mais qu'il connaît bien en dehors du court, Djokovic, tombeur en demi-finales du Suisse Roger Federer, tenant du titre et numéro un mondial.
"Ca va être un gros combat, s'est réjoui le Français. On a des jeux un peu similaires. Je pense que j'ai un jeu un peu plus offensif que le sien, en revanche, il est pour le moment un peu plus solide sur sa ligne de fond que moi. Mais de toute façon, je vais lâcher les chevaux et attaquer à outrance."
Jo-Wilfried Tsonga s'est par ailleurs dit "fier" de l'engouement suscité en France par son beau parcours australien.
"Je fais mon sport pour représenter ce que je suis, mes valeurs, ma famille, mes amis, et, surtout, mon pays, a-t-il indiqué. Avoir la reconnaissance de mon pays, c'est une sensation qui est au-dessus de tout. Cela ne m'affole pas du tout. Au contraire, je trouve ça génial.
Tsonga a également souligné combien le fait que ses parents, Evelyne et Didier, effectuent le voyage pour assister à la finale était important pour lui.
"Je suis vraiment heureux, a-t-il affirmé, parce que je réalise un des rêves de mon père, qui était de venir un jour en Australie. Pour moi, c'est une façon de dire à mes parents: je vous remercie pour tout ce que vous m'avez apporté."