Tsonga se moque de Nadal
Tennis jeudi, 24 janv. 2008. 05:51 mercredi, 11 déc. 2024. 22:37
MELBOURNE - Le Français Jo-Wilfried Tsonga, 38e mondial, s'est qualifié pour la première finale de Grand Chelem de sa carrière à l'Omnium d'Australie en battant l'Espagnol Rafael Nadal en trois manches 6-2, 6-3, 6-2 grâce à un tennis de rêve, jeudi à Melbourne.
Il rencontrera dimanche le vainqueur de la seconde demi-finale entre le Suisse Roger Federer, numéro un mondial, et le Serbe Novak Djokovic (numéro trois), programmé vendredi soir.
Tsonga, 22 ans, est le premier Français à atteindre la finale de l'Omnium d'Australie, et d'un Grand Chelem, depuis Arnaud Clément en 2001, alors qu'il n'en est qu'à sa cinquième participation.
Le dernier vainqueur tricolore d'un tournoi majeur est Yannick Noah à Roland-Garros en 1983.
Jo-Wilfried Tsonga est le sixième Français de l'ère moderne à atteindre la finale d'un tournoi du Grand Chelem après Yannick Noah, Patrick Proisy, Henri Leconte, Cédric Pioline et Arnaud Clément.
"Ce sont des grands noms du tennis français", a dit "Jo", qui peut devenir à Melbourne le premier Français vainqueur d'un tournoi majeur depuis Yannick Noah en 1983. "Ce sont des exemples, on a tous envie de goûter à ça. C'est fabuleux. Aujourd'hui, j'atteins 'le' match que, peut-être tout le monde rêve d'atteindre une fois dans sa vie".
Tsonga, éblouissant de bout en bout, a surclassé le triple vainqueur de Roland-Garros. Il a réussi tous les coups du tennis, des as, des coups droits gagnants, mais surtout d'invraisemblables volées dans toutes les positions possibles. Il a terminé avec 49 coups gagnants, 17 dont as, et 75% de réussite à la volée.
"J'avais l'impression que je ne pouvais rien rater ce soir", a déclaré le Français. "Tout rentrait. J'ai fait des amorties spatiales!"
Nadal, la quatrième tête de série éliminée par le Français après Andy Murray, Richard Gasquet et Mikhaïl Youzhny, n'avait pas perdu une manche depuis le début du tournoi.
Constamment repoussé en défense loin de sa ligne de fond, il n'a jamais paru en mesure de revenir dans le match face à un Tsonga qui a toujours conservé une étonnante décontraction.
Tout semble possible désormais pour le Manceau, qui a évolué à un niveau sans aucun rapport avec son classement actuel, 38e mondial, et que seuls les tous meilleurs mondiaux ont montré ces dernières années.
Il rencontrera dimanche le vainqueur de la seconde demi-finale entre le Suisse Roger Federer, numéro un mondial, et le Serbe Novak Djokovic (numéro trois), programmé vendredi soir.
Tsonga, 22 ans, est le premier Français à atteindre la finale de l'Omnium d'Australie, et d'un Grand Chelem, depuis Arnaud Clément en 2001, alors qu'il n'en est qu'à sa cinquième participation.
Le dernier vainqueur tricolore d'un tournoi majeur est Yannick Noah à Roland-Garros en 1983.
Jo-Wilfried Tsonga est le sixième Français de l'ère moderne à atteindre la finale d'un tournoi du Grand Chelem après Yannick Noah, Patrick Proisy, Henri Leconte, Cédric Pioline et Arnaud Clément.
"Ce sont des grands noms du tennis français", a dit "Jo", qui peut devenir à Melbourne le premier Français vainqueur d'un tournoi majeur depuis Yannick Noah en 1983. "Ce sont des exemples, on a tous envie de goûter à ça. C'est fabuleux. Aujourd'hui, j'atteins 'le' match que, peut-être tout le monde rêve d'atteindre une fois dans sa vie".
Tsonga, éblouissant de bout en bout, a surclassé le triple vainqueur de Roland-Garros. Il a réussi tous les coups du tennis, des as, des coups droits gagnants, mais surtout d'invraisemblables volées dans toutes les positions possibles. Il a terminé avec 49 coups gagnants, 17 dont as, et 75% de réussite à la volée.
"J'avais l'impression que je ne pouvais rien rater ce soir", a déclaré le Français. "Tout rentrait. J'ai fait des amorties spatiales!"
Nadal, la quatrième tête de série éliminée par le Français après Andy Murray, Richard Gasquet et Mikhaïl Youzhny, n'avait pas perdu une manche depuis le début du tournoi.
Constamment repoussé en défense loin de sa ligne de fond, il n'a jamais paru en mesure de revenir dans le match face à un Tsonga qui a toujours conservé une étonnante décontraction.
Tout semble possible désormais pour le Manceau, qui a évolué à un niveau sans aucun rapport avec son classement actuel, 38e mondial, et que seuls les tous meilleurs mondiaux ont montré ces dernières années.