Un duel qui promet
Coupe Fédération mercredi, 17 avr. 2013. 10:19 samedi, 14 déc. 2024. 03:03
Les joueuses de l’équipe canadienne de la Fed Cup joueront gros cette fin de semaine à Kiev. Une victoire contre les Ukrainiennes leur permettrait de réintégrer le groupe mondial II dont elles ont été exclues en 2011.
Pour relever le défi, le capitaine Sylvain Bruneau a choisi de faire appel aux mêmes joueuses qui ont vaincu les Colombiennes en finale du tournoi de la zone Amérique I, en février dernier, à Medellín. En l’absence d’Aleksandra Wozniak (67e au monde), toujours ennuyée par une blessure à l’épaule droite, c’est Eugenie Bouchard (93e) qui sera la joueuse numéro un de l’équipe. Plus tôt cette saison, à sa deuxième sélection en Fed Cup, la joueuse de Westmount avait relevé le défi avec brio en Colombie.
Les Ontariennes Sharon Fichman (125e) et Gabriela Dabrowski (287e) ainsi que la Québécoise Stéphanie Dubois (148e) uniront leurs forces à celles de Bouchard pour tenter de vaincre les Ukrainiennes sur leur surface de prédilection, la terre battue.
« Eugenie avait très bien joué la dernière fois, en Colombie. Elle connaît un cheminement fantastique cette année et elle a très bien progressé. Elle a connu un très beau parcours à Charleston en atteignant les quarts de finale. Comme le tournoi était sur terre battue, c’était une bonne préparation pour elle. Elle est en grande forme présentement et elle est prête mentalement », a expliqué Sylvain Bruneau.
« Il y aura aussi Sharon Fichman, qui est une spécialiste de la terre battue. Gabriela Dabrowski joue très bien en double et Stéphanie Dubois est une joueuse d’expérience. On aura donc une équipe très complète. »
Les Ukrainiennes pourront de leur côté compter sur deux joueuses classées parmi les 100 meilleures au monde, soient Lesia Tsurenko (71e) et Elina Svitolina (90e). C’est contre cette dernière qu’Eugenie Bouchard avait triomphé en finale de Wimbledon, l’an dernier, chez les juniors. Svitolina, elle aussi âgée de 19 ans, a eu sa revanche il y a quelques semaines à Indian Wells, où elle a vaincu Bouchard en qualifications.
« Les Ukrainiennes sont de bonnes compétitrices et elles jouent bien sur terre battue. J’ai eu la chance de les voir évoluer dernièrement à Miami. Leurs deux meilleures joueuses, Tsurenko et Svitolina, ont des styles assez différents. L’une est plus offensive, l’autre moins. Donc il faudra s’adapter en fonction de l’adversaire. Nous aurons le désavantage d’être les visiteurs et de jouer dans des conditions qui leur seront favorables, a précisé Bruneau. Mais les filles de notre équipe ont bien joué récemment. Et lorsque nous nous sommes qualifiées en Colombie, en février, c’était aussi sur terre battue. Cette fois-ci, nous jouerons sur court couvert, ce qui je pense sera bon pour nous. »
Pour sa part, Bouchard attend le rendez-vous avec impatience. « Nous avons une tâche difficile devant nous, mais je ne ressens pas trop la pression. Je prends plutôt ça comme de la motivation. Je veux bien faire et je veux gagner pour mon équipe, a-t-elle indiqué. C’est sûr que les Ukrainiennes pourront compter sur l’appui de la foule, mais nous avons vécu la même chose en Colombie. Ça fait longtemps que nous n’avons pas joué à la maison donc nous avons l’habitude. Ce serait bien de les battre chez elles. Nous avons un très bon esprit d’équipe et je sais que nous pouvons y arriver. »