Un nombre record de cas de corruption a été enregistré en 2016, avec notamment 11 joueurs ou officiels poursuivis, a annoncé jeudi l'Unité pour l'intégrité du tennis (TIU), avant la première levée du Grand Chelem de l'année, qui débutera lundi à Melbourne.

Au total, onze joueurs ou officiels soit ont été poursuivis, soit ont vu leur appel rejeté, tandis qu'un nombre sans précédent d'alertes ont été émises par les sites de paris en raison de mises inhabituelles ou de comportements suspects (292 en tout contre 246 en 2015).

Selon le rapport annuel de la TIU, parmi les joueurs punis, des quasi inconnus classés au-delà de la 100e place à l'ATP, le Français Constant Lestienne était le mieux classé (164e). Il a écopé de sept mois de suspension après avoir placé des paris sur 220 matches sur internet.

Le 10 janvier, le Roumain Alexandru-Daniel Carpen, âgé de 30 ans, a été banni à vie de toute compétition professionnelle pour avoir tenté de truquer un match.

Le même jour, l'Australien Nick Lindahl, 28 ans, a été suspendu sept ans et condamné à une amende de 35.000 dollars australiens (33.000 euros), après avoir été reconnu coupable d'avoir modifié ou tenté de modifier l'issue d'une rencontre et d'avoir refusé de coopérer avec la TIU.

Deux autres joueurs ont été sanctionnés par cette instance disciplinaire créée il y a neuf ans pour combattre la corruption, et qui se rappelle au bon souvenir des joueurs tentés par la triche, à quelques jours de l'Open d'Australie.