MELBOURNE - Novak Djokovic, no 1 mondial et tenant du titre, a enregistré une nouvelle victoire de routine en trois manches de 6-3, 6-2 et 6-1, face au Colombien Santiago Giraldo, pour se qualifier pour le troisième tour des Internationaux d'Australie, jeudi à Melbourne.

Après avoir abandonné deux jeux à l'Italien Paolo Lorenzi au premier tour, le Serbe en a concédé six à Giraldo, 24 ans, 56e mondial, qui n'a toujours pas été plus loin que le deuxième tour dans un tournoi du Grand Chelem.

"J'essaie de ne sous-estimer personne", a déclaré Djokovic. "Santiago a commencé par frapper la balle très à plat. Mais je savais que tôt ou tard, il allait baisser de rythme et que j'avais juste à tenir le coup. J'ai fait du bon boulot."

"J'ai peut-être débuté en étant un peu trop sur la défensive, parce qu'il frappait la balle très bien. Mais après ça a tourné", a-t-il ajouté. "On est maintenant au troisième tour. Les adversaires deviennent vraiment de plus en plus forts."

Djokovic, qui vise un troisième titre à Melbourne, où il s'est aussi imposé en 2008, rencontrera au prochain tour le Français Nicolas Mahut, un adversaire handicapé par de nombreux pépins physiques qui aura du mal à le perturber.

Murray aussi n'a pas trop forcé

Le Britannique Andy Murray, tête de série no 4, s'est aussi qualifié sans forcer pour le troisième tour en disposant du Français Edouard Roger-Vasselin en trois manches de 6-1, 6-4 et 6-4.

L'Écossais, double finaliste sortant, n'a eu besoin que de 23 minutes pour remporter le premier set. Il a ensuite rencontré un peu plus de résistance, mais sans avoir vraiment à s'inquiéter puisqu'il n'a eu qu'une balle de bris contre lui à défendre.

"J'ai mieux démarré", a constaté Murray. "Il a un peu peiné au début. Je réussissais pas mal de choses et il a fait quelques erreurs. J'ai bien servi et je ne lui ai laissé aucune chance."

Il rencontrera au prochain tour le Français Michaël Llodra, adepte du service volée. "Il est très bon à ce jeu-là", a souligné l'Écossais. "Il est très expérimenté et il rend les choses compliquées à cause de son style."

"Vous ne voyez plus trop de gars jouer comme ça aujourd'hui", a-t-il ajouté. Quand vous les jouez, ça prend normalement un peu de temps pour s'ajuster. Ce sera dur. Mais j'ai toujours aimé dans le passé jouer des gars qui attaquent."

De son côté, l'Espagnol David Ferrer a frôlé le pire. Tête de série no 5 et demi-finaliste à Melbourne en 2011, a dû lutter pied à pied pour se sortir des griffes de l'Américain Ryan Sweeting, battu en cinq manches de 6-7 (4/7), 6-2, 3-6, 6-2 et 6-3.

Sweeting, 24 ans, 68e mondial, qui n'a jamais été au-delà du deuxième tour dans un tournoi du Grand Chelem, a joué crânement sa chance, venant le plus souvent au filet cueillir ses points.

C'est encore une fois en misant sur son extraordinaire résistance physique que l'Espagnol a pu s'en sortir, pour gagner le droit d'affronter au prochain tour l'Argentin Juan Ignacio Chela (no 27).