Une finale de rêve
Tennis vendredi, 9 juin 2006. 09:35 mercredi, 11 déc. 2024. 19:55
PARIS (AP) - L'Espagnol Rafael Nadal affrontera le Suisse Roger Federer en finale des Internationaux de France de tennis à Roland-Garros.
Troisième tête de série, Nalbandian avait, pendant un set et demi, baladé le numéro un mondial et pris une sérieuse option sur une première finale à Paris. Ses abdominaux, son point faible depuis des années, ne lui ont pas permis de déjouer les pronostics et de stopper l'irrésistible avancée du Suisse vers un "mini" Grand Chelem.
A 3-6, 6-4, 5-2 pour le numéro un mondial, Nalbandian a préféré renoncer, permettant à Federer de se hisser pour la première fois en finale sur la terre battue de la Porte d'Auteuil.
Vainqueur des trois précédentes manches du Grand Chelem, le Bâlois n'est plus qu'à une victoire de devenir le premier joueur depuis Rod Laver en 1969 à remporter les quatre tournois majeurs du tennis l'un après l'autre.
Les puristes signalent que, s'il s'impose dimanche contre l'Espagnol Rafael Nadal ou le Croate Ivan Ljubicic, les protagonistes de la deuxième demi-finale, Federer n'aura pas gagné ces quatre titres la même année.
Mais il a néanmoins d'ores et déjà fait mieux en terme de régularité dans les quatre monuments du tennis que Pete Sampras, John McEnroe, Ivan Lendl ou Bjorn Borg.
Bientôt, sans doute, l'issue inattendue de cette demi-finale contre sa "bête noire" - Nalbandian l'avait battu six fois en 11 rencontres - ne sera plus qu'une anecdote.
Pourtant, les blessures auront fait partie du scénario de ce Roland-Garros. Rafael Nadal, tenant du titre et adversaire idéal de Federer en finale, est ainsi arrivé dans le dernier carré grâce au retrait de son adversaire serbe Novak Djokovic au tour précédent.
Quant au meilleur Français de cette édition, Julien Benneteau, il ne dut sa place en quart de finale qu'à l'abandon de son adversaire en huitième de finale, l'Espagnol Albert Martin.
Aux anges, Federer, vainqueur à présent de 27 matches consécutifs en Grand Chelem, avouait sans honte qu'il avait eu de la chance.
"David a joué un superbe premier set et demi. J'ai vraiment cru que j'allais perdre ce match. J'ai de la chance, mais je commençais à bien jouer lorsqu'il s'est arrêté.
"Il fallait un changement parce que je n'allais pas très bien. Jusque-là, il avait fait le match parfait. Mais je me suis mis à jouer des coups fabuleux et cela m'a mis en confiance", a expliqué Federer.
Mené 3-6 et 1-3, le Suisse a notamment expédié un passing de revers extraordinaire pour reprendre son service. Et les cinq jeux empochés par la suite durent autant à la blessure de l'Argentin qu'au talent hors pair du numéro un mondial.
"Je ne sais pas quel est son problème. Je vais le lui demander dans les vestiaires. Mais je lui ai dit que c'était très dur de devoir abandonner en demi-finale", a confié Federer.
"Lui m'a souhaité bonne chance et m'a dit qu'il espérait que je réussisse le Grand Chelem."
[[PUBPC]]
Troisième tête de série, Nalbandian avait, pendant un set et demi, baladé le numéro un mondial et pris une sérieuse option sur une première finale à Paris. Ses abdominaux, son point faible depuis des années, ne lui ont pas permis de déjouer les pronostics et de stopper l'irrésistible avancée du Suisse vers un "mini" Grand Chelem.
A 3-6, 6-4, 5-2 pour le numéro un mondial, Nalbandian a préféré renoncer, permettant à Federer de se hisser pour la première fois en finale sur la terre battue de la Porte d'Auteuil.
Vainqueur des trois précédentes manches du Grand Chelem, le Bâlois n'est plus qu'à une victoire de devenir le premier joueur depuis Rod Laver en 1969 à remporter les quatre tournois majeurs du tennis l'un après l'autre.
Les puristes signalent que, s'il s'impose dimanche contre l'Espagnol Rafael Nadal ou le Croate Ivan Ljubicic, les protagonistes de la deuxième demi-finale, Federer n'aura pas gagné ces quatre titres la même année.
Mais il a néanmoins d'ores et déjà fait mieux en terme de régularité dans les quatre monuments du tennis que Pete Sampras, John McEnroe, Ivan Lendl ou Bjorn Borg.
Bientôt, sans doute, l'issue inattendue de cette demi-finale contre sa "bête noire" - Nalbandian l'avait battu six fois en 11 rencontres - ne sera plus qu'une anecdote.
Pourtant, les blessures auront fait partie du scénario de ce Roland-Garros. Rafael Nadal, tenant du titre et adversaire idéal de Federer en finale, est ainsi arrivé dans le dernier carré grâce au retrait de son adversaire serbe Novak Djokovic au tour précédent.
Quant au meilleur Français de cette édition, Julien Benneteau, il ne dut sa place en quart de finale qu'à l'abandon de son adversaire en huitième de finale, l'Espagnol Albert Martin.
Aux anges, Federer, vainqueur à présent de 27 matches consécutifs en Grand Chelem, avouait sans honte qu'il avait eu de la chance.
"David a joué un superbe premier set et demi. J'ai vraiment cru que j'allais perdre ce match. J'ai de la chance, mais je commençais à bien jouer lorsqu'il s'est arrêté.
"Il fallait un changement parce que je n'allais pas très bien. Jusque-là, il avait fait le match parfait. Mais je me suis mis à jouer des coups fabuleux et cela m'a mis en confiance", a expliqué Federer.
Mené 3-6 et 1-3, le Suisse a notamment expédié un passing de revers extraordinaire pour reprendre son service. Et les cinq jeux empochés par la suite durent autant à la blessure de l'Argentin qu'au talent hors pair du numéro un mondial.
"Je ne sais pas quel est son problème. Je vais le lui demander dans les vestiaires. Mais je lui ai dit que c'était très dur de devoir abandonner en demi-finale", a confié Federer.
"Lui m'a souhaité bonne chance et m'a dit qu'il espérait que je réussisse le Grand Chelem."
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