BRATISLAVA (AFP) - Une surface dure et très rapide était au centre des débats jeudi, à la veille de la rencontre entre la Slovaquie et l'Espagne, tenante du trophée, au 1er tour du Groupe Mondial de la Coupe Davis de tennis, de vendredi à dimanche en salle à Bratislava.

"Cette surface (baptisée Premier) semble être totalement différente de toutes les autres", a affirmé l'un des deux capitaines espagnols, Juan Avendano, se plaignant surtout des rebonds des balles: "Il n'y a pas deux balles qui rebondissent de la même manière", a-t-il constaté.

"Nous espérons au moins pouvoir jouer l'année prochaine
sur une plage, dans un sable profond", ironisait son collègue, Jordi Arrese, en marge du tirage de sort de jeudi. Pour le chef de la fédération slovaque, Igor Moska, la surface est "certes un peu plus rapide mais tout est en règle".

En l'absence de Carlos Moya, Juan Carlos Ferrero et Tommy Robredo, c'est Feliciano Lopez qui aura la tâche vendredi, en tant que numéro 1, de disputer le premier simple face au numéro 2 de l'équipe de Slovaquie, Karol Beck. Souffrant de maux de gorge au milieu de la semaine, Beck s'estime pourtant en bonne forme. "Je suis prêt à apporter demain un premier point à mon pays", a-t-il indiqué jeudi.

La surprise Verdasco

Le second simple de vendredi sera disputé par le numéro 1 slovaque, Dominik Hrbaty, et Fernando Verdasco, débutant en équipe d'Espagne. "Je sais parfaitement que Dominik joue toujours très bien en Coupe Davis. Mais je ferai tout pour montrer mon meilleur tennis à Bratislava, tout se décidera sur le court", a déclaré Verdasco.

Ce dernier a été finalement choisi pour les simples à la place du jeune Rafael Nadal, annoncé uniquement pour les doubles aux côtés d'Albert Costa. "Je n'ai pas réussi à m'adapter à la surface, je respecte la décision du capitaine", a dit le héros de la finale 2004. "J'ai confiance dans les qualités de Feliciano et Fernando", a ajouté le prodige majorquin.

Privé quant à lui de Karol Kucera, le capitaine de l'équipe de Slovaquie, Miloslav Mecir, offre une autre explication: "Pour moi, il ne s'agit pas du tout d'une surprise, c'est le bilan mutuel de Verdasco avec Dominik qui a prévalu (Verdasco-Hrbaty 1-0, Hrbaty-Nadal 3-0, NDLR)", a affirmé Mecir, champion olympique à Séoul en 1988, du temps où il était surnommé "le chat".