WTA : un changement de garde s'opère
Tennis dimanche, 15 août 2010. 16:44 jeudi, 12 déc. 2024. 03:42
MONTRÉAL - Même si Serena et Venus Williams seront absentes du tournoi de la Coupe Rogers qui s'amorce lundi à Montréal, la compétition risque d'être particulièrement relevée; les amateurs pourront même y découvrir de nouveaux visages, et certainement de nouveaux talents.
L'ordre mondial a connu quelques changements au cours des derniers mois, autant chez les hommes que chez les femmes. Dès lundi, la Danoise Caroline Wozniacki, qui en est à sa première présence à Montréal, grimpera au deuxième échelon mondial. Âgée d'à peine 20 ans, elle fait partie de la nouvelle génération de joueuses qui ont percé le top 10 au cours des dernières années.
"Il y a beaucoup de bonnes joueuses, c'est bien qu'il y ait un nouveau top 10 et c'est surtout plaisant d'en faire partie. Je souhaite simplement y rester pour plusieurs années", a indiqué Wozniacki entre deux séances d'entraînement dimanche.
Les soeurs Williams, qui ont toutes les deux déclaré forfait en raison de blessures, font partie du paysage du tennis féminin depuis plus d'une décennie, mais elles ont maintenant de la nouvelle compagnie au sommet. Aux Maria Sharapova, Francesca Schiavone, Li Na, Elena Dementieva et Kim Clijsters, se sont ajoutées entre autres Wozniacki, Vera Zvonareva et Agnieska Radwanska, âgées de 20 à 26 ans.
"Serena est une grande championne, l'une des meilleures de l'histoire du tennis. En espérant que je puisse en gagner un tournoi du Grand chelem moi aussi, mais je viens tout juste d'avoir 20 ans!", a rappelé Wozniacki, qui avait atteint la finale des Internationaux des États-Unis l'an dernier. Elle s'était alors inclinée face à Kim Clijsters.
"Ça prend un peu d'expérience avant de gagner un gros tournoi, mais nous comptons sur un top 10 vraiment talentueux. C'est intéressant de jouer avec la nouvelle génération. La compétition est très relevée. Le niveau de jeu a vraiment augmenté au cours des dernières années, a admis la championne en titre du tournoi, Dementieva qui, à 28 ans, avoue elle-même qu'elle devient "vieille".
"Même si trois des cinq meilleures joueuses au monde son absentes (Samatha Stosur, cinquième mondiale, est blessée au bras droit), gagner ce tournoi sera un défi difficile à relever pour tout le monde. Il faut être prête dès le premier tour, sinon ce ne sera pas long qu'on sera éliminée."
Zvonareva abonde dans le même sens. Elle a noté qu'on ne voyait plus de matchs de 6-0, 6-0 comme par le passé et que même les têtes de série avaient de la difficulté à remporter certains matchs.
"Il y a un changement. Il n'y a plus de matchs faciles. La compétition n'est plus seulement à l'intérieur du top 10, mais ça s'étend jusque dans le top 50."
La jeune Russe de 26 ans, qui en est à sa dernière année d'études en vue de l'obtention d'un diplôme en relations internationales et en économie, sent qu'elle est bien près de remporter un premier titre du Grand chelem. Elle s'est d'ailleurs inclinée en finale à Wimbledon contre Serena Williams, en juillet dernier.
"Je dois simplement apprendre à mieux me préparer, à être plus constante et savoir jouer mon meilleur tennis quand c'est le temps. Une joueuse comme Serena sait exactement comment y arriver. Elle ne joue pas tous les tournois, mais elle est à son meilleur au bon moment. Mais j'ai toujours cru en moi et c'est le plus important", a affirmé Zvonareva, qui profitera de ses temps libres à Montréal pour pousuivre ses lectures et s'avancer dans ses recherches, puisqu'elle doit bientôt remettre une dissertation de... 60 à 80 pages.
L'ordre mondial a connu quelques changements au cours des derniers mois, autant chez les hommes que chez les femmes. Dès lundi, la Danoise Caroline Wozniacki, qui en est à sa première présence à Montréal, grimpera au deuxième échelon mondial. Âgée d'à peine 20 ans, elle fait partie de la nouvelle génération de joueuses qui ont percé le top 10 au cours des dernières années.
"Il y a beaucoup de bonnes joueuses, c'est bien qu'il y ait un nouveau top 10 et c'est surtout plaisant d'en faire partie. Je souhaite simplement y rester pour plusieurs années", a indiqué Wozniacki entre deux séances d'entraînement dimanche.
Les soeurs Williams, qui ont toutes les deux déclaré forfait en raison de blessures, font partie du paysage du tennis féminin depuis plus d'une décennie, mais elles ont maintenant de la nouvelle compagnie au sommet. Aux Maria Sharapova, Francesca Schiavone, Li Na, Elena Dementieva et Kim Clijsters, se sont ajoutées entre autres Wozniacki, Vera Zvonareva et Agnieska Radwanska, âgées de 20 à 26 ans.
"Serena est une grande championne, l'une des meilleures de l'histoire du tennis. En espérant que je puisse en gagner un tournoi du Grand chelem moi aussi, mais je viens tout juste d'avoir 20 ans!", a rappelé Wozniacki, qui avait atteint la finale des Internationaux des États-Unis l'an dernier. Elle s'était alors inclinée face à Kim Clijsters.
"Ça prend un peu d'expérience avant de gagner un gros tournoi, mais nous comptons sur un top 10 vraiment talentueux. C'est intéressant de jouer avec la nouvelle génération. La compétition est très relevée. Le niveau de jeu a vraiment augmenté au cours des dernières années, a admis la championne en titre du tournoi, Dementieva qui, à 28 ans, avoue elle-même qu'elle devient "vieille".
"Même si trois des cinq meilleures joueuses au monde son absentes (Samatha Stosur, cinquième mondiale, est blessée au bras droit), gagner ce tournoi sera un défi difficile à relever pour tout le monde. Il faut être prête dès le premier tour, sinon ce ne sera pas long qu'on sera éliminée."
Zvonareva abonde dans le même sens. Elle a noté qu'on ne voyait plus de matchs de 6-0, 6-0 comme par le passé et que même les têtes de série avaient de la difficulté à remporter certains matchs.
"Il y a un changement. Il n'y a plus de matchs faciles. La compétition n'est plus seulement à l'intérieur du top 10, mais ça s'étend jusque dans le top 50."
La jeune Russe de 26 ans, qui en est à sa dernière année d'études en vue de l'obtention d'un diplôme en relations internationales et en économie, sent qu'elle est bien près de remporter un premier titre du Grand chelem. Elle s'est d'ailleurs inclinée en finale à Wimbledon contre Serena Williams, en juillet dernier.
"Je dois simplement apprendre à mieux me préparer, à être plus constante et savoir jouer mon meilleur tennis quand c'est le temps. Une joueuse comme Serena sait exactement comment y arriver. Elle ne joue pas tous les tournois, mais elle est à son meilleur au bon moment. Mais j'ai toujours cru en moi et c'est le plus important", a affirmé Zvonareva, qui profitera de ses temps libres à Montréal pour pousuivre ses lectures et s'avancer dans ses recherches, puisqu'elle doit bientôt remettre une dissertation de... 60 à 80 pages.