L'ancienne no 1 mondiale Maria Sharapova, qui a purgé entre 2016 et 2017 une suspension de quinze mois pour dopage, a reçu un laissez-passer pour le tournoi WTA de Cincinnati (12-20 août), ont annoncé jeudi les organisateurs.

Sharapova est l'une des quatre bénéficiaires d'un laissez-passer, avec notamment la Bélarusse Victoria Azarenka qui fait, elle, son retour sur le circuit après un congé maternité.

« Ces joueuses rejoignent une liste de participantes déjà très relevée », a expliqué le directeur du tournoi, Andre Silva.

« On s'attend à ce que la place de no 1 mondiale soit en jeu durant le tournoi, avec des joueuses de ce calibre, la bataille pour cette place sera encore plus intéressante », a-t-il ajouté.

Sharapova et Azarenka ont pour point commun d'avoir été no 1 mondiale et d'avoir remporté le titre à Cincinnati, en 2011 pour la Russe, en 2013 pour la Bélarusse.

Après avoir purgé sa suspension pour dopage au meldonium fin avril, Sharapova a repris la compétition à Stuttgart (Allemagne) en bénéficiant d'une invitation, puisqu'elle n'avait plus de classement mondial et ne pouvait pas accéder au tableau principal.

Elle a ensuite participé aux tournois de Madrid et de Rome, grâce à des laissez-passer, ce que certaines joueuses ont eu du mal à accepter, regrettant un traitement de faveur pour l'une des joueuses les plus populaires du circuit WTA.

Les organisateurs de Roland-Garros lui avaient en revanche refusé une laissez-passer, mais elle n'aurait pas pu disputer l'épreuve, puisqu'elle s'est blessée à une hanche durant le tournoi de Rome.

Absente depuis mi-mai, la Russe, désormais 173e mondiale, doit relancer sa saison à partir de lundi à Stanford (Californie), tournoi qui lui a octroyé une invitation, comme Toronto la semaine suivante.

Elle pourrait en fonction de ses résultats lors de ces trois tournois avoir un classement suffisant pour entrer directement dans le tableau principal de l'US Open (28 août-10 septembre), dernier tournoi du Grand Chelem de l'année.

Dans le cas contraire, la Fédération américaine de tennis (Usta) peut aussi lui accorder une laissez-passer.