Trois choix pour la mascotte de Vancouver 2010
Jeux olympiques lundi, 29 sept. 2003. 12:24 jeudi, 12 déc. 2024. 05:00
VANCOUVER (AFP) - Deux marmottes et un ours sont les trois grands favoris dans la course pour devenir la mascotte olympique officielle des Jeux d'hiver de Vancouver (ouest) en 2010.
Bien que le choix ne se fasse pas avant 2007, les trois animaux ont déjà leurs hordes de partisans qui ont entamé une intense campagne de promotion de leur emblème favori.
La mascotte la plus évidente pour certains est la marmotte des Rocheuses. Ce petit rongeur à la tête recouverte de poils argentés, non seulement pullule dans la région, mais est aussi connu comme la "marmotte de Whistler", la station de sport d'hiver qui accueillera la plus grande partie des épreuves olympiques.
Son point faible, c'est son nom anglais, "hoary marmott" (la marmotte aux cheveux blancs ébouriffés), qui pourrait transformer la petite bête en motif de plaisanteries.
"Cela ouvrirait la porte à toutes sortes de plaisanteries d'un humour grossier", a estimé dans un journal local la Lieutenant-Gouverneur Iona Campagnolo, représentante de la Reine Elizabeth II - chef d'Etat du Canada - dans la province de la Colombie-Britannique.
En danger
De son côté, Mme Campagnolo défend les couleurs de la marmotte de l'Ile de Vancouver, qu'elle considère comme "celle ayant la meilleure apparence de sa race" avec son manteau couleur chocolat et son museau blanc.
Mais, gros handicap pour sa candidature, la marmotte de l'Ile de Vancouver est une espèce menacée, en train de voir son habitat rétrécir sous les coupes des compagnies forestières. Il n'en reste plus qu'une centaine aujourd'hui et plusieurs craignent qu'elle ne soit visible qu'en captivité au moment où les JO débarqueront en ville.
Troisième candidat en lice, l'ours kermode, un ours blanc qui appartient à la famille du grizzly, est aussi considéré comme une espèce en danger, avec une population qui ne dépasse pas les 400 spécimens.
Il compte comme supporteurs écologistes et hommes politiques locaux, sûrs que sa consécration en tant que mascotte olympique permettrait d'attirer les touristes soucieux de l'environnement dans lequel évolue l'animal, dans le nord de la Colombie-Britannique.
Hibernation
"Ce serait la mascotte parfaite pour les Jeux d'hiver car c'est un ours blanc", assure Simon Jackson, un jeune militant écologiste qui défend l'animal depuis huit ans.
"Je crois que l'ours, comme la marmotte, a de bonnes chances", estime Rod Cox, un autre partisan du carnivore.
Le comité organisateur des Jeux de Vancouver-Whistler a également un faible pour l'ours. Car, comme l'explique le porte-parole Sam Corea, celui-ci est un emblème spirituel des Amérindiens de Colombie-Britannique, et comme les Jeux auront une touche autochtone, cela lui donne de l'avance sur la marmotte.
Mais les organisateurs se donnent encore quatre ans avant de trancher parmi toutes les propositions reçues. Turin (Italie), hôte des Jeux d'hiver en 2006, a passé à la loupe pas moins de 237 suggestions.
Le Canada, hôte des JO d'été de Montréal (sud-est) en 1976 et de ceux d'hiver à Calgary (centre-ouest) en 1988, avait déjà retenu le castor et deux ours polaires comme mascottes.
Dans l'histoire olympique, bonhomme de neige, raton-laveur, loup, aigle, chien, un personnage de dessin animé nommé Izzy, ont défilé comme emblèmes des Jeux.
Mais quel que soit l'animal retenu, ni les marmottes, ni l'ours ne verront les Jeux de 2010 car ils hiberneront à cette époque.
Bien que le choix ne se fasse pas avant 2007, les trois animaux ont déjà leurs hordes de partisans qui ont entamé une intense campagne de promotion de leur emblème favori.
La mascotte la plus évidente pour certains est la marmotte des Rocheuses. Ce petit rongeur à la tête recouverte de poils argentés, non seulement pullule dans la région, mais est aussi connu comme la "marmotte de Whistler", la station de sport d'hiver qui accueillera la plus grande partie des épreuves olympiques.
Son point faible, c'est son nom anglais, "hoary marmott" (la marmotte aux cheveux blancs ébouriffés), qui pourrait transformer la petite bête en motif de plaisanteries.
"Cela ouvrirait la porte à toutes sortes de plaisanteries d'un humour grossier", a estimé dans un journal local la Lieutenant-Gouverneur Iona Campagnolo, représentante de la Reine Elizabeth II - chef d'Etat du Canada - dans la province de la Colombie-Britannique.
En danger
De son côté, Mme Campagnolo défend les couleurs de la marmotte de l'Ile de Vancouver, qu'elle considère comme "celle ayant la meilleure apparence de sa race" avec son manteau couleur chocolat et son museau blanc.
Mais, gros handicap pour sa candidature, la marmotte de l'Ile de Vancouver est une espèce menacée, en train de voir son habitat rétrécir sous les coupes des compagnies forestières. Il n'en reste plus qu'une centaine aujourd'hui et plusieurs craignent qu'elle ne soit visible qu'en captivité au moment où les JO débarqueront en ville.
Troisième candidat en lice, l'ours kermode, un ours blanc qui appartient à la famille du grizzly, est aussi considéré comme une espèce en danger, avec une population qui ne dépasse pas les 400 spécimens.
Il compte comme supporteurs écologistes et hommes politiques locaux, sûrs que sa consécration en tant que mascotte olympique permettrait d'attirer les touristes soucieux de l'environnement dans lequel évolue l'animal, dans le nord de la Colombie-Britannique.
Hibernation
"Ce serait la mascotte parfaite pour les Jeux d'hiver car c'est un ours blanc", assure Simon Jackson, un jeune militant écologiste qui défend l'animal depuis huit ans.
"Je crois que l'ours, comme la marmotte, a de bonnes chances", estime Rod Cox, un autre partisan du carnivore.
Le comité organisateur des Jeux de Vancouver-Whistler a également un faible pour l'ours. Car, comme l'explique le porte-parole Sam Corea, celui-ci est un emblème spirituel des Amérindiens de Colombie-Britannique, et comme les Jeux auront une touche autochtone, cela lui donne de l'avance sur la marmotte.
Mais les organisateurs se donnent encore quatre ans avant de trancher parmi toutes les propositions reçues. Turin (Italie), hôte des Jeux d'hiver en 2006, a passé à la loupe pas moins de 237 suggestions.
Le Canada, hôte des JO d'été de Montréal (sud-est) en 1976 et de ceux d'hiver à Calgary (centre-ouest) en 1988, avait déjà retenu le castor et deux ours polaires comme mascottes.
Dans l'histoire olympique, bonhomme de neige, raton-laveur, loup, aigle, chien, un personnage de dessin animé nommé Izzy, ont défilé comme emblèmes des Jeux.
Mais quel que soit l'animal retenu, ni les marmottes, ni l'ours ne verront les Jeux de 2010 car ils hiberneront à cette époque.