Acadia-Laval : Voir le positif d'un défi
Universitaires mardi, 13 nov. 2012. 20:47 dimanche, 15 déc. 2024. 02:46
Hériter du défi d'affronter le Rouge et Or sur son terrain de l'Université Laval deux fois lors de la même année n'est jamais une nouvelle réjouissante, mais les Axemen d'Acadia peuvent au moins se dire qu'ils ont déjà une idée de l'ampleur de la mission qui se dresse devant eux.
Champions de la section Atlantique, les Axemen ont obtenu leur billet pour la coupe Uteck qui sera présentée samedi dès 13h sur les ondes de RDS. Du même coup, la troupe de Jeff Cummins espère venger son revers de 31-7 subi le 15 septembre au Peps.
Auteurs d'un dossier de 7-1 en saison régulière, les Axemen sont construits autour d'une multitude de vétérans et ils sont conscients que l'occasion est belle d'offrir une troisième coupe Vanier à leur organisation, mais une première depuis 1981.
« On peut dire sans se tromper que c'est l'année que ça doit arriver pour nous. Il y a un sentiment d'urgence de bien faire cette année et nous croyons définitivement que si nous allons réussir, ce sera cette année », a confié Cummins en entrevue au RDS.ca à l'approche du duel contre le Rouge et Or.
« Malheureusement, nous disputons la demi-finale au Peps, où le Rouge et Or n'a pas perdu en plus de 50 matchs puisque le hasard a voulu qu'on affronte une équipe québécoise cette année. Mais du côté positif, nous avons vécu cela une fois cette année et on espère que ça rapportera des dividendes et ce serait un énorme accomplissement de les battre », a-t-il avoué.
En excluant la confrontation contre Laval, les Axemen ont dominé leurs adversaires 222 à 101 en 2012, mais les joueurs n'ont pas oublié leur unique défaite de la saison et ils redoublent d'ardeur dans leur préparation en vue de la reprise.
« Nous avions assez bien joué défensivement en première demie en leur concédant 12 points, mais nous avons commis des erreurs mentales par la suite et ils ont sauté sur l'occasion. Je crois que nous pouvons définitivement jouer avec eux! », a jugé le demi défensif Cam Wade, un vétéran de quatrième saison.
Les Axemen, qui évoluent à Wolfville en Nouvelle-Écosse, connaissent la puissance du Rouge et Or, mais ils retiennent surtout un avantage d'avoir déjà foulé le terrain de l'Université Laval.
« C'est bien d'avoir vécu l'expérience de jouer dans cet environnement devant autant de spectateurs hostiles, mais je crois que nous serons un peu mieux préparés pour ce défi cette fois, notamment en attaque », a raconté le quart-arrière Kyle Graves, le joueur par excellence du côté de l'Atlantique.
Les Axemen peuvent aussi se tourner du côté de leur entraîneur pour savoir comment apprivoiser un endroit si intimidant puisque Cummins a porté l'uniforme des Ducks de l'Université Oregon au niveau universitaire avant de faire carrière dans la LCF.
« Mes joueurs me posent plusieurs questions à ce sujet et je leur dis que j'ai déjà joué devant 100 000 personnes et qu'une salle comble demeure une salle comble peu importe son envergure. Ça doit être excitant et plaisant même si tu es l'équipe qui visite », a évoqué celui qui dirige ce programme depuis 10 saisons.
« Nous ne serons pas trop surpris quand nous allons arriver sur le terrain devant plus de 15 000 spectateurs; c'est un cas unique au Canada. D'ailleurs, tu n'as pas besoin de travailler sur une cadence silencieuse contre n'importe quelle autre équipe universitaire canadienne. »
Les clés de la victoire
Le Rouge et Or ne s'est pas incliné devant ses partisans depuis 2004 et la marge d'erreur est minuscule pour les visiteurs, qui désirent mettre fin à cette série victorieuse.
« C'est une équipe qui joue de façon très attentive en évitant les erreurs et ce sera à nous d'en faire autant contrairement à notre premier duel. Je crois que nous sommes définitivement plus confiants en vue de cet affrontement parce que nous avons amélioré notre rendement pendant la saison », a soutenu le centre-arrière Brett Haenni.
Sur le plan offensif, les représentants de l'Est canadien ont établi un plan pour gagner la bataille la plus importante à leurs yeux et la présence du porteur de ballon Thomas Troop, qui a raté le premier match, pourrait aider.
« Il faut d'abord éviter les revirements et ensuite tenir notre bout pour le temps de possession afin de garder leur puissante attaque sur les lignes de côté », a convenu l'entraîneur.
« On ne peut pas se tirer dans le pied en commettant des erreurs ou des pénalités coûteuses. Il faudra protéger le ballon encore mieux contre eux tout en construisant de bonnes poussées offensives », a ajouté Graves.
Du point de vue défensif, les Axemen n'ont pas été en mesure de s'adapter à la stratégie déployée par Laval au mois de septembre et ils souhaitent corriger le tir.
« Nous devrons vraiment effectuer du meilleur travail en couverture de passes. Ils nous ont fait mal dans ce match avec leurs tracés au centre du terrain. Ils ont fait un bon travail pour exploiter des faiblesses que nous avions et nous avons corrigé ces lacunes. On sera plus familier avec leur attaque et leurs intentions, surtout que nous avons regardé beaucoup de vidéos pour analyser leurs stratégies », a détaillé Wade au sujet du clan de Glen Constantin.
Le Rouge et Or a participé à six des neuf dernières présentations de la coupe Vanier, amassant cinq championnats au passage. Cette année, la partie ultime aura lieu le 23 novembre à Toronto en prélude à la rencontre de la coupe Grey.
Vaincus par McMaster en 2011, le Rouge et Or désire reprendre la suprématie du football universitaire canadien lors de la 48e édition de la Coupe Vanier.
Champions de la section Atlantique, les Axemen ont obtenu leur billet pour la coupe Uteck qui sera présentée samedi dès 13h sur les ondes de RDS. Du même coup, la troupe de Jeff Cummins espère venger son revers de 31-7 subi le 15 septembre au Peps.
Auteurs d'un dossier de 7-1 en saison régulière, les Axemen sont construits autour d'une multitude de vétérans et ils sont conscients que l'occasion est belle d'offrir une troisième coupe Vanier à leur organisation, mais une première depuis 1981.
« On peut dire sans se tromper que c'est l'année que ça doit arriver pour nous. Il y a un sentiment d'urgence de bien faire cette année et nous croyons définitivement que si nous allons réussir, ce sera cette année », a confié Cummins en entrevue au RDS.ca à l'approche du duel contre le Rouge et Or.
« Malheureusement, nous disputons la demi-finale au Peps, où le Rouge et Or n'a pas perdu en plus de 50 matchs puisque le hasard a voulu qu'on affronte une équipe québécoise cette année. Mais du côté positif, nous avons vécu cela une fois cette année et on espère que ça rapportera des dividendes et ce serait un énorme accomplissement de les battre », a-t-il avoué.
En excluant la confrontation contre Laval, les Axemen ont dominé leurs adversaires 222 à 101 en 2012, mais les joueurs n'ont pas oublié leur unique défaite de la saison et ils redoublent d'ardeur dans leur préparation en vue de la reprise.
« Nous avions assez bien joué défensivement en première demie en leur concédant 12 points, mais nous avons commis des erreurs mentales par la suite et ils ont sauté sur l'occasion. Je crois que nous pouvons définitivement jouer avec eux! », a jugé le demi défensif Cam Wade, un vétéran de quatrième saison.
Les Axemen, qui évoluent à Wolfville en Nouvelle-Écosse, connaissent la puissance du Rouge et Or, mais ils retiennent surtout un avantage d'avoir déjà foulé le terrain de l'Université Laval.
« C'est bien d'avoir vécu l'expérience de jouer dans cet environnement devant autant de spectateurs hostiles, mais je crois que nous serons un peu mieux préparés pour ce défi cette fois, notamment en attaque », a raconté le quart-arrière Kyle Graves, le joueur par excellence du côté de l'Atlantique.
Les Axemen peuvent aussi se tourner du côté de leur entraîneur pour savoir comment apprivoiser un endroit si intimidant puisque Cummins a porté l'uniforme des Ducks de l'Université Oregon au niveau universitaire avant de faire carrière dans la LCF.
« Mes joueurs me posent plusieurs questions à ce sujet et je leur dis que j'ai déjà joué devant 100 000 personnes et qu'une salle comble demeure une salle comble peu importe son envergure. Ça doit être excitant et plaisant même si tu es l'équipe qui visite », a évoqué celui qui dirige ce programme depuis 10 saisons.
« Nous ne serons pas trop surpris quand nous allons arriver sur le terrain devant plus de 15 000 spectateurs; c'est un cas unique au Canada. D'ailleurs, tu n'as pas besoin de travailler sur une cadence silencieuse contre n'importe quelle autre équipe universitaire canadienne. »
Les clés de la victoire
Le Rouge et Or ne s'est pas incliné devant ses partisans depuis 2004 et la marge d'erreur est minuscule pour les visiteurs, qui désirent mettre fin à cette série victorieuse.
« C'est une équipe qui joue de façon très attentive en évitant les erreurs et ce sera à nous d'en faire autant contrairement à notre premier duel. Je crois que nous sommes définitivement plus confiants en vue de cet affrontement parce que nous avons amélioré notre rendement pendant la saison », a soutenu le centre-arrière Brett Haenni.
Sur le plan offensif, les représentants de l'Est canadien ont établi un plan pour gagner la bataille la plus importante à leurs yeux et la présence du porteur de ballon Thomas Troop, qui a raté le premier match, pourrait aider.
« Il faut d'abord éviter les revirements et ensuite tenir notre bout pour le temps de possession afin de garder leur puissante attaque sur les lignes de côté », a convenu l'entraîneur.
« On ne peut pas se tirer dans le pied en commettant des erreurs ou des pénalités coûteuses. Il faudra protéger le ballon encore mieux contre eux tout en construisant de bonnes poussées offensives », a ajouté Graves.
Du point de vue défensif, les Axemen n'ont pas été en mesure de s'adapter à la stratégie déployée par Laval au mois de septembre et ils souhaitent corriger le tir.
« Nous devrons vraiment effectuer du meilleur travail en couverture de passes. Ils nous ont fait mal dans ce match avec leurs tracés au centre du terrain. Ils ont fait un bon travail pour exploiter des faiblesses que nous avions et nous avons corrigé ces lacunes. On sera plus familier avec leur attaque et leurs intentions, surtout que nous avons regardé beaucoup de vidéos pour analyser leurs stratégies », a détaillé Wade au sujet du clan de Glen Constantin.
Le Rouge et Or a participé à six des neuf dernières présentations de la coupe Vanier, amassant cinq championnats au passage. Cette année, la partie ultime aura lieu le 23 novembre à Toronto en prélude à la rencontre de la coupe Grey.
Vaincus par McMaster en 2011, le Rouge et Or désire reprendre la suprématie du football universitaire canadien lors de la 48e édition de la Coupe Vanier.