Carabins : jeu physique à l'honneur
Universitaires mercredi, 3 oct. 2012. 18:36 vendredi, 13 déc. 2024. 16:02
MONTRÉAL, Christian L-Dufresne - Les Carabins de l'Université de Montréal ne sont pas du tout intimidés d'affronter le Rouge et Or de l'Université Laval dans leur Stade Telus à Québec.
L'équipe montréalaise voudra dicter le match avec son jeu physique comme elle le fait depuis le début de la saison. « La clé est d'imposer notre style de jeu », a affirmé l'entraîneur-chef des Bleus, Danny Maciocia, en point de presse, mercredi.
L'unité défensive est l'une sinon la meilleure au pays cette année. Elle a alloué seulement 250 verges de gains au sol lors des cinq premières parties de la saison, soit une moyenne de 50 verges par partie. De plus, les Carabins n'ont accordé que 45 points à leurs adversaires, le plus petit total au pays.
La ligne offensive du Rouge et Or devra être sur ses gardes puisque l'Université de Montréal a réussi 26 sacs du quart pour des pertes de 151 verges jusqu'ici.
L'ailier défensif Jean-Samuel Blanc est responsable de huit d'entre eux, lui qui a été nommé joueur défensif de la dernière semaine au Québec pour une deuxième fois cette année. « À chaque match, on veut dicter l'allure de celui-ci », déclare l'ancien joueur du Collège Vanier au RDS.ca. Blanc, qui a 21 plaqués en cinq parties, a ajouté que ce week-end, son équipe « veut prouver qu'elle est parmi les meilleures au Canada. »
Son coéquipier en défensive, le secondeur Byron Archambault, a affirmé que la stratégie défensive sera la même face au Rouge et Or. « À chaque match, notre but est de créer une grosse pression sur le quart arrière et d'arrêter la course », admet le #41 des Bleus.
Une bataille de titans
Bien qu'une partie entre les Carabins et le Rouge et Or revête toujours un cachet spécial, la série aller-retour entre les deux équipes aura une grande incidence sur le classement final de la conférence Québec.
Tout d'abord, une des deux équipes subira une première défaite cette saison étant donné que les deux formations montrent une fiche de cinq victoires et aucun revers. Ensuite, l'équipe qui remportera la partie occupera seule le premier rang pour la première fois cette saison.
Le Rouge et Or est sur une séquence de 53 victoires consécutives à domicile. Cette statistique n'effraie pas du tout les joueurs montréalais. « Cela me nourrit positivement. Je sais que je vais arriver là-bas et qu'il y aura 16 000 personnes qui vont me haïr », révèle Byron Archambault. « Si tu n'es pas prêt à jouer un match comme ça, tu n'as pas vraiment ta place au football », conclut-il.
Le capitaine de l'équipe, le joueur de ligne offensive Alexis Rousseau-Saine, abonde dans le même sens. « La motivation est facile à trouver pour un match comme celui de ce week-end. Il existe une belle rivalité entre nos deux équipes », relate le bloqueur des Carabins.
Danny Maciocia s'est dit « excité » d'aller à Québec et qu'il avait « hâte » à la partie. Le Montréalais d'origine expliquait lors du point de presse que « l'ambiance est toujours incroyable » dans un match entre les Carabins et le Rouge et Or. Il demande à ses joueurs de jouer avec de la passion. Néanmoins, il croit que l'important pour eux sera de « contrôler leurs émotions et de ne pas perdre la tête. »
Lorsque questionné sur le classement canadien du football universitaire, Maciocia a accordé peu d'importance à celui-ci. « Je n'ai jamais compris ce classement », a-t-il dit sèchement. Bien que les Carabins viennent au troisième rang de ce classement et que le Rouge et Or soit une position derrière, l'homme qui en est à un deuxième séjour avec l'Université de Montréal a affirmé que les deux équipes sont « équilibrées » et qu'il a « beaucoup de respect » pour l'organisation de l'Université Laval.
Ne pas oublier les unités spéciales
Les deux forces en présence possèdent de redoutables unités offensive et défensive. Toutefois, la prestation des unités spéciales pourrait faire la différence dimanche selon l'entraîneur-chef. « Nous avons tendance à parler de la défensive et de l'attaque, mais nous oublions souvent les unités spéciales. Elles ont toujours un mot à dire dans n'importe quel match », fait valoir l'ancien de l'organisation des Eskimos d'Edmonton et des Alouettes de Montréal.
Les Carabins dominent les statistiques de bons nombres de catégories défensives. Par contre, ils sont l'équipe la plus pénalisée au Québec avec 71 punitions qui totalisent 753 verges. « Quand on veut s'imposer physiquement, il arrive de temps en temps de prendre des punitions, mais nous voulons les limiter », déclare Maciocia. « Nous sommes la formation la plus intense et une des plus physiques. Il faut seulement éliminer les punitions inutiles », complète Byron Archambault.
Un programme dans la bonne direction
Lorsque Danny Maciocia est arrivé à la barre des Carabins, il voulait améliorer l'équipe de football sur le terrain comme hors de celui-ci. « Nous nous sommes questionnés sur quel genre de programme nous voulions mettre en place. Nous voulions nous améliorer sur plusieurs facettes, dont le football, mais aussi sur le plan académique par exemple », raconte l'entraîneur-chef.
Il se dit aujourd'hui « fier du programme en place » et que tout le monde « travaille dans la même direction ». Il a néanmoins admis qu'il reste encore du travail à accomplir.
Douze joueurs soulagés
En effet, dû à la grève de l'hiver dernier, douze joueurs des Carabins devaient terminer les six dernières semaines de la session d'hiver avant de commencer leur parcours universitaire.
Ces douze joueurs allaient au cégep tous les jours de semaine et venaient au Cepsum ensuite pour les pratiques durant les soirées. Maintenant qu'ils sont étudiants à temps plein à l'U de M, Danny Maciocia a déclaré qu'il était « très fier » de ces joueurs qui ont connu six semaines très occupées.
Les Carabins quitteront la métropole samedi après-midi en direction de Québec. Malgré toute l'importance de cette série aller-retour, l'entraîneur-chef a rappelé que l'important reste de gagner le dernier match de la saison.
L'équipe montréalaise voudra dicter le match avec son jeu physique comme elle le fait depuis le début de la saison. « La clé est d'imposer notre style de jeu », a affirmé l'entraîneur-chef des Bleus, Danny Maciocia, en point de presse, mercredi.
L'unité défensive est l'une sinon la meilleure au pays cette année. Elle a alloué seulement 250 verges de gains au sol lors des cinq premières parties de la saison, soit une moyenne de 50 verges par partie. De plus, les Carabins n'ont accordé que 45 points à leurs adversaires, le plus petit total au pays.
La ligne offensive du Rouge et Or devra être sur ses gardes puisque l'Université de Montréal a réussi 26 sacs du quart pour des pertes de 151 verges jusqu'ici.
L'ailier défensif Jean-Samuel Blanc est responsable de huit d'entre eux, lui qui a été nommé joueur défensif de la dernière semaine au Québec pour une deuxième fois cette année. « À chaque match, on veut dicter l'allure de celui-ci », déclare l'ancien joueur du Collège Vanier au RDS.ca. Blanc, qui a 21 plaqués en cinq parties, a ajouté que ce week-end, son équipe « veut prouver qu'elle est parmi les meilleures au Canada. »
Son coéquipier en défensive, le secondeur Byron Archambault, a affirmé que la stratégie défensive sera la même face au Rouge et Or. « À chaque match, notre but est de créer une grosse pression sur le quart arrière et d'arrêter la course », admet le #41 des Bleus.
Une bataille de titans
Bien qu'une partie entre les Carabins et le Rouge et Or revête toujours un cachet spécial, la série aller-retour entre les deux équipes aura une grande incidence sur le classement final de la conférence Québec.
Tout d'abord, une des deux équipes subira une première défaite cette saison étant donné que les deux formations montrent une fiche de cinq victoires et aucun revers. Ensuite, l'équipe qui remportera la partie occupera seule le premier rang pour la première fois cette saison.
Le Rouge et Or est sur une séquence de 53 victoires consécutives à domicile. Cette statistique n'effraie pas du tout les joueurs montréalais. « Cela me nourrit positivement. Je sais que je vais arriver là-bas et qu'il y aura 16 000 personnes qui vont me haïr », révèle Byron Archambault. « Si tu n'es pas prêt à jouer un match comme ça, tu n'as pas vraiment ta place au football », conclut-il.
Le capitaine de l'équipe, le joueur de ligne offensive Alexis Rousseau-Saine, abonde dans le même sens. « La motivation est facile à trouver pour un match comme celui de ce week-end. Il existe une belle rivalité entre nos deux équipes », relate le bloqueur des Carabins.
Danny Maciocia s'est dit « excité » d'aller à Québec et qu'il avait « hâte » à la partie. Le Montréalais d'origine expliquait lors du point de presse que « l'ambiance est toujours incroyable » dans un match entre les Carabins et le Rouge et Or. Il demande à ses joueurs de jouer avec de la passion. Néanmoins, il croit que l'important pour eux sera de « contrôler leurs émotions et de ne pas perdre la tête. »
Lorsque questionné sur le classement canadien du football universitaire, Maciocia a accordé peu d'importance à celui-ci. « Je n'ai jamais compris ce classement », a-t-il dit sèchement. Bien que les Carabins viennent au troisième rang de ce classement et que le Rouge et Or soit une position derrière, l'homme qui en est à un deuxième séjour avec l'Université de Montréal a affirmé que les deux équipes sont « équilibrées » et qu'il a « beaucoup de respect » pour l'organisation de l'Université Laval.
Ne pas oublier les unités spéciales
Les deux forces en présence possèdent de redoutables unités offensive et défensive. Toutefois, la prestation des unités spéciales pourrait faire la différence dimanche selon l'entraîneur-chef. « Nous avons tendance à parler de la défensive et de l'attaque, mais nous oublions souvent les unités spéciales. Elles ont toujours un mot à dire dans n'importe quel match », fait valoir l'ancien de l'organisation des Eskimos d'Edmonton et des Alouettes de Montréal.
Les Carabins dominent les statistiques de bons nombres de catégories défensives. Par contre, ils sont l'équipe la plus pénalisée au Québec avec 71 punitions qui totalisent 753 verges. « Quand on veut s'imposer physiquement, il arrive de temps en temps de prendre des punitions, mais nous voulons les limiter », déclare Maciocia. « Nous sommes la formation la plus intense et une des plus physiques. Il faut seulement éliminer les punitions inutiles », complète Byron Archambault.
Un programme dans la bonne direction
Lorsque Danny Maciocia est arrivé à la barre des Carabins, il voulait améliorer l'équipe de football sur le terrain comme hors de celui-ci. « Nous nous sommes questionnés sur quel genre de programme nous voulions mettre en place. Nous voulions nous améliorer sur plusieurs facettes, dont le football, mais aussi sur le plan académique par exemple », raconte l'entraîneur-chef.
Il se dit aujourd'hui « fier du programme en place » et que tout le monde « travaille dans la même direction ». Il a néanmoins admis qu'il reste encore du travail à accomplir.
Douze joueurs soulagés
En effet, dû à la grève de l'hiver dernier, douze joueurs des Carabins devaient terminer les six dernières semaines de la session d'hiver avant de commencer leur parcours universitaire.
Ces douze joueurs allaient au cégep tous les jours de semaine et venaient au Cepsum ensuite pour les pratiques durant les soirées. Maintenant qu'ils sont étudiants à temps plein à l'U de M, Danny Maciocia a déclaré qu'il était « très fier » de ces joueurs qui ont connu six semaines très occupées.
Les Carabins quitteront la métropole samedi après-midi en direction de Québec. Malgré toute l'importance de cette série aller-retour, l'entraîneur-chef a rappelé que l'important reste de gagner le dernier match de la saison.