Des scénarios différents pour le R&O
Universitaires dimanche, 22 févr. 2009. 00:10 jeudi, 12 déc. 2024. 05:33
QUÉBEC Les deux rencontres de samedi n'avaient pas la même signification pour les équipes de basketball du Rouge et Or. Une était déjà assurée de la première place alors que l'autre jouait l'avantage du terrain pour la demi-finale. Si les Lavallois ont remporté leur pari 80-76 en prolongation, il en aura été tout autre pour leurs consœurs qui ont subi la défaite 75-72.
Menée à l'attaque par la recrue Elyse Jobin qui a inscrit 16 points, l'équipe féminine du Rouge et Or aurait espéré un meilleur scénario pour son dernier match de la saison. Après un revers la veille contre ces mêmes Citadins, la défaite de ce soir laisse un goût amer dans la bouche des Lavalloises à quelques jours de la demi-finale provinciale.
« C'était un match difficile à coacher, a précisé Linda Marquis après la rencontre. Myriam (Lamarre) faisait un retour au jeu, Karine (Bibeau) jouait son dernier match de saison régulière avec beaucoup d'émotion et nous faisons encore beaucoup d'erreurs de décision en raison de notre jeunesse. On ne peut se permettre de donner 70 points par match en défensive. Par contre, on a vu quelques belles pièces de jeu à l'attaque.»
Pourtant, Laval avait bien entrepris la partie et semblait vouloir imposer son rythme. Juste avant la fin du premier quart, l'UQAM a changé la donne et a pris les devants. Les Citadins ont conservé cette avance par la suite allant même jusqu'à creuser l'écart à 10 points (30 à 20), mais le Rouge et Or s'est ressaisi à la suite d'un temps d'arrêt. À la mi-temps, les meneurs avaient changé de couleurs et portaient maintenant le blanc.
Le Rouge et Or a maintenu les devants pendant presque toute la deuxième demie. Ce n'est qu'à deux minutes de la fin que les visiteuses ont réussi à niveler la marque à 70-70. L'UQAM a continué sa remonté, mais un tir de trois points de Chanelle St-Amour avec 55 secondes au tableau a semblé redonné confiance aux Lavalloises. Ce fut cependant trop peu trop tard.
Outre Elyse Jobin, Myriam Lamarre, Chanelle St-Amour et Karine Bibeau ont toutes terminé la partie avec plus de 10 points (12, 11 et 11). Marie-Michelle Genois avec huit rebonds et Myriam Lamarre avec sept se sont aussi signalée en défensive.
Fortes de leur première position au classement, les protégées de Linda Marquis entameront les séries éliminatoires ce mercredi au PEPS face aux Stingers de Concordia. La rencontre débutera à 19 h. En quatre affrontements entre les deux équipes cette saison, Laval a eu le dessus, trois victoires contre une.
La prolongation sourit aux hommes
La rencontre qui a suivi celles des femmes était chargée d'émotion. Le gagnant s'assurait non seulement du deuxième rang au classement, mais il remportait du même coup l'avantage du terrain pour la demi-finale de vendredi entre les deux mêmes équipes. Les basketteurs du Rouge et Or n'allaient pas rater la chance d'offrir aux 702 spectateurs réunis l'occasion de les revoir à l'œuvre cette saison. La victoire de 80-76 en prolongation a concrétisé leurs vœux les plus chers.
La grande vedette offensive du match n'est nul autre que Jean-François Beaulieu Maheux, auteur de 23 points. Fidèle à ses habitudes, le fougueux arrière était partout sur le terrain et pendant toute la soirée, il a su créer plusieurs opportunités pour ces coéquipiers. Le meneur de jeu Xavier Baribeau a lui aussi récolté sa part de succès avec sa rapidité légendaire durant les 44 minutes qu'il a joué. Il a réussi 12 points alors qu'Étienne Labrecque et François-Olivier Gagnon-Hébert en cumulaient respectivement 16 et 15.
« Je pense que ce fut un bon spectacle, s'est exclamé Jacques Paiement fils au terme de la rencontre. En tout cas, du bout du banc, c'était excitant ! Nous avons fait une bonne job malgré que nous jouions à effectifs réduits. »
Forts de leur victoire d'hier face aux Citadins, les hommes de l'UL entendaient bien dès le départ régler le cas de leurs rivaux. Ce sont plutôt ces derniers qui ont montré les dents dans les premiers instants du match prenant les devants au premier quart. Le Rouge et Or a toutefois ramené les pendules à l'heure et après 10 minutes de jeu, tout le monde était revenu à la case zéro avec une égalité de 20-20.
Les locaux se sont ensuite forgé une avance qu'ils ont conservée jusqu'à 2 :35 de la fin du temps réglementaire. À ce moment, l'UQAM a repris les devants et c'est Gagnon-Hébert qui a sauvé les meubles en inscrivant un panier pour niveler la marque avec 21 secondes au tableau.
Durant la prolongation, les deux équipes sont restées nez à nez un bon moment. Le Rouge et Or s'est échappé avec 1 :34 à faire et n'a pas été vraiment inquiété par la suite.
La demi-finale entre les deux mêmes formations se tiendra donc au PEPS ce vendredi 27 février à 19 h. « Ça fait une grosse différence pour nous de jouer au PEPS, a précisé Paiement. Nous avons la confiance de notre côté, mais ce n'est jamais facile de battre la même équipe trois fois de suite. »
Menée à l'attaque par la recrue Elyse Jobin qui a inscrit 16 points, l'équipe féminine du Rouge et Or aurait espéré un meilleur scénario pour son dernier match de la saison. Après un revers la veille contre ces mêmes Citadins, la défaite de ce soir laisse un goût amer dans la bouche des Lavalloises à quelques jours de la demi-finale provinciale.
« C'était un match difficile à coacher, a précisé Linda Marquis après la rencontre. Myriam (Lamarre) faisait un retour au jeu, Karine (Bibeau) jouait son dernier match de saison régulière avec beaucoup d'émotion et nous faisons encore beaucoup d'erreurs de décision en raison de notre jeunesse. On ne peut se permettre de donner 70 points par match en défensive. Par contre, on a vu quelques belles pièces de jeu à l'attaque.»
Pourtant, Laval avait bien entrepris la partie et semblait vouloir imposer son rythme. Juste avant la fin du premier quart, l'UQAM a changé la donne et a pris les devants. Les Citadins ont conservé cette avance par la suite allant même jusqu'à creuser l'écart à 10 points (30 à 20), mais le Rouge et Or s'est ressaisi à la suite d'un temps d'arrêt. À la mi-temps, les meneurs avaient changé de couleurs et portaient maintenant le blanc.
Le Rouge et Or a maintenu les devants pendant presque toute la deuxième demie. Ce n'est qu'à deux minutes de la fin que les visiteuses ont réussi à niveler la marque à 70-70. L'UQAM a continué sa remonté, mais un tir de trois points de Chanelle St-Amour avec 55 secondes au tableau a semblé redonné confiance aux Lavalloises. Ce fut cependant trop peu trop tard.
Outre Elyse Jobin, Myriam Lamarre, Chanelle St-Amour et Karine Bibeau ont toutes terminé la partie avec plus de 10 points (12, 11 et 11). Marie-Michelle Genois avec huit rebonds et Myriam Lamarre avec sept se sont aussi signalée en défensive.
Fortes de leur première position au classement, les protégées de Linda Marquis entameront les séries éliminatoires ce mercredi au PEPS face aux Stingers de Concordia. La rencontre débutera à 19 h. En quatre affrontements entre les deux équipes cette saison, Laval a eu le dessus, trois victoires contre une.
La prolongation sourit aux hommes
La rencontre qui a suivi celles des femmes était chargée d'émotion. Le gagnant s'assurait non seulement du deuxième rang au classement, mais il remportait du même coup l'avantage du terrain pour la demi-finale de vendredi entre les deux mêmes équipes. Les basketteurs du Rouge et Or n'allaient pas rater la chance d'offrir aux 702 spectateurs réunis l'occasion de les revoir à l'œuvre cette saison. La victoire de 80-76 en prolongation a concrétisé leurs vœux les plus chers.
La grande vedette offensive du match n'est nul autre que Jean-François Beaulieu Maheux, auteur de 23 points. Fidèle à ses habitudes, le fougueux arrière était partout sur le terrain et pendant toute la soirée, il a su créer plusieurs opportunités pour ces coéquipiers. Le meneur de jeu Xavier Baribeau a lui aussi récolté sa part de succès avec sa rapidité légendaire durant les 44 minutes qu'il a joué. Il a réussi 12 points alors qu'Étienne Labrecque et François-Olivier Gagnon-Hébert en cumulaient respectivement 16 et 15.
« Je pense que ce fut un bon spectacle, s'est exclamé Jacques Paiement fils au terme de la rencontre. En tout cas, du bout du banc, c'était excitant ! Nous avons fait une bonne job malgré que nous jouions à effectifs réduits. »
Forts de leur victoire d'hier face aux Citadins, les hommes de l'UL entendaient bien dès le départ régler le cas de leurs rivaux. Ce sont plutôt ces derniers qui ont montré les dents dans les premiers instants du match prenant les devants au premier quart. Le Rouge et Or a toutefois ramené les pendules à l'heure et après 10 minutes de jeu, tout le monde était revenu à la case zéro avec une égalité de 20-20.
Les locaux se sont ensuite forgé une avance qu'ils ont conservée jusqu'à 2 :35 de la fin du temps réglementaire. À ce moment, l'UQAM a repris les devants et c'est Gagnon-Hébert qui a sauvé les meubles en inscrivant un panier pour niveler la marque avec 21 secondes au tableau.
Durant la prolongation, les deux équipes sont restées nez à nez un bon moment. Le Rouge et Or s'est échappé avec 1 :34 à faire et n'a pas été vraiment inquiété par la suite.
La demi-finale entre les deux mêmes formations se tiendra donc au PEPS ce vendredi 27 février à 19 h. « Ça fait une grosse différence pour nous de jouer au PEPS, a précisé Paiement. Nous avons la confiance de notre côté, mais ce n'est jamais facile de battre la même équipe trois fois de suite. »