Gao Min, une idole chinoise au sein d'Équipe Canada
Universitaires mardi, 28 août 2001. 13:47 samedi, 14 déc. 2024. 01:23
PEKIN (PC) - La délégation canadienne aux Jeux universitaires de Pékin peut se vanter d'avoir dans ses rangs l'une, sinon la plus grande athlète chinoise de tous les temps, soit Gao Min, ex-double championne olympique au plongeon.
Agissant à titre d'entraîneure-chef de l'équipe de plongeon aux Jeux universitaires mondiaux de Pékin, Gao Min revient pour la première fois dans son pays d'origine comme entraîneure. En Chine, tout comme dans le monde du plongeon, Gao Min est devenue au fil des ans un symbole, pour ne pas dire une idole pour beaucoup de plongeuses et plongeurs chinois.
Sa carrière est impressionnante. Sept années de suite nommée meilleure plongeuse au monde, presque deux ans consécutifs invaincue sur la scène internationale et deux médailles d'or obtenues aux Jeux olympiques de Séoul en 1998 et à Barcelone en 1992.
Gao Min est devenue la première femme à obtenir un pointage supérieur à 600 lors d'une compétition de plongeon au tremplin de trois mètres. C'était en 1988 lors des championnats du monde.
Malgré sa popularité et un incroyable palmarès, Gao Min, âgée maintenant de 27 ans, demeure une personne très réservée.
A Edmonton
"Je suis contente d'être ici mais je ne suis pas nerveuse plus qu'il ne le faut à l'idée de revenir en Chine à titre d'entraîneure. Je reviens ici à chaque année durant un mois pour prendre des vacances et voir ma famille", raconte la résidante d'Edmonton.
Gao Min a étudié deux ans à l'Université du Connecticut avant de choisir la profession d'entraîneure à temps plein. Si elle a choisi Edmonton, c'est en grande partie en raison du programme offert dans la capitale albertaine et parce qu'elle désirait entraîner de jeunes plongeurs.
Pour Gao Min, le choc culturel a été presque puisse qlusieurs pays du monde dont ceux d'Amériques du Nord.
La plus grande différence selon elle se situe au niveau de la préparation des athlètes nord-américains comparativement aux Chinois: "Quand je compétitionnais pour la Chine, je m'entraînais à tous les jours, et ce, durant plusieurs heures. Mes objectifs demeuraient les mêmes: remporter l'or et des championnats. Ici, les enfants s'entraînent pour le plaisir".
Selon Gao Min, les athlètes canadiens d'excellence ont beaucoup d'aptitudes et leurs performances peuvent être à la hauteur de leur talent, selon le nombre d'heures qu'ils s'entraînent.
À Pékin, Gao Min agira de conseillère aux plongeurs canadiens.
Vendredi soir dernier, lors de la finale à la plate-forme de 10 mètres, deux Canadiennes se sont classées parmi les meilleures. Les Québécoises Myriam Boileau et Marie-Ève Marleau ont pris les sixième et septième rang parmi 12 des 15 meilleures plongeuses au monde.
"Depuis que nous sommes arrivées à Pekin avec l'entraîneure Gao Min, nous profitons de certains privilèges puisqu'elle est très connue ici", a avoué Boileau.
Agissant à titre d'entraîneure-chef de l'équipe de plongeon aux Jeux universitaires mondiaux de Pékin, Gao Min revient pour la première fois dans son pays d'origine comme entraîneure. En Chine, tout comme dans le monde du plongeon, Gao Min est devenue au fil des ans un symbole, pour ne pas dire une idole pour beaucoup de plongeuses et plongeurs chinois.
Sa carrière est impressionnante. Sept années de suite nommée meilleure plongeuse au monde, presque deux ans consécutifs invaincue sur la scène internationale et deux médailles d'or obtenues aux Jeux olympiques de Séoul en 1998 et à Barcelone en 1992.
Gao Min est devenue la première femme à obtenir un pointage supérieur à 600 lors d'une compétition de plongeon au tremplin de trois mètres. C'était en 1988 lors des championnats du monde.
Malgré sa popularité et un incroyable palmarès, Gao Min, âgée maintenant de 27 ans, demeure une personne très réservée.
A Edmonton
"Je suis contente d'être ici mais je ne suis pas nerveuse plus qu'il ne le faut à l'idée de revenir en Chine à titre d'entraîneure. Je reviens ici à chaque année durant un mois pour prendre des vacances et voir ma famille", raconte la résidante d'Edmonton.
Gao Min a étudié deux ans à l'Université du Connecticut avant de choisir la profession d'entraîneure à temps plein. Si elle a choisi Edmonton, c'est en grande partie en raison du programme offert dans la capitale albertaine et parce qu'elle désirait entraîner de jeunes plongeurs.
Pour Gao Min, le choc culturel a été presque puisse qlusieurs pays du monde dont ceux d'Amériques du Nord.
La plus grande différence selon elle se situe au niveau de la préparation des athlètes nord-américains comparativement aux Chinois: "Quand je compétitionnais pour la Chine, je m'entraînais à tous les jours, et ce, durant plusieurs heures. Mes objectifs demeuraient les mêmes: remporter l'or et des championnats. Ici, les enfants s'entraînent pour le plaisir".
Selon Gao Min, les athlètes canadiens d'excellence ont beaucoup d'aptitudes et leurs performances peuvent être à la hauteur de leur talent, selon le nombre d'heures qu'ils s'entraînent.
À Pékin, Gao Min agira de conseillère aux plongeurs canadiens.
Vendredi soir dernier, lors de la finale à la plate-forme de 10 mètres, deux Canadiennes se sont classées parmi les meilleures. Les Québécoises Myriam Boileau et Marie-Ève Marleau ont pris les sixième et septième rang parmi 12 des 15 meilleures plongeuses au monde.
"Depuis que nous sommes arrivées à Pekin avec l'entraîneure Gao Min, nous profitons de certains privilèges puisqu'elle est très connue ici", a avoué Boileau.