QUEBEC (PC) - Un poste d'entraîneur-chef que l'on accepte pour une première fois, c'est toujours un peu stressant. "Comme quand j'ai pris le poste de coordonnateur offensif pour la première fois, dit Glen Constantin. Je suis sûr de mes moyens, j'ai bien confiance dans mes actions mais il y a toujours un petit quelque chose."

Est-ce que c'est un gros défi pour lui qui a participé à presque toutes les phases du programme du Rouge et Or?

"Bien sûr, c'est un défi de taille, je ne peux pas le nier, mais je me sens prêt. Et surtout je veux mettre l'emphase sur mon équipe d'entraîneurs. Et il y en a des compétences dans le groupe que nous formons. Je veux que tout le monde grandisse avec moi dans notre concept et ce qui fait la force d'un entraîneur-chef, c'est la force de ses assistants. Moi j'ai une entière confiance en mes entraîneurs et je suis persuadé que nous pouvons en arriver à de grandes choses ensemble. Ce qui sera bien différent pour moi c'est que j'aurai à gérer une équipe de sept assistants au lieu de m'occuper de deux personnes seulement."

Glen Constantin, qui était coordonnateur de la défensive sous le règne de Jacques Chapdelaine, compte bien garder cette facette du travail.

"Au moins une couple d'années, ajoute-t-il. Mais je devrai m'asseoir avec tout le monde pour voir ce que l'on peut faire. J'ai déjà certaines idées et on va faire progresser le monde de notre organisation. Ce qui est bien aussi c'est l'ajout d'anciens joueurs qui sont venus nous aider, comme Bernard Gravel et Martin Bédard, des personnes qui se sont impliquées et qui ont eu un bon impact."

Il faudra trouver aussi un coordonnateur offensif et c'est Justin Éthier qui semble la personne toute désignée.

"Il faisait le travail avec le Vieux-Montréal quand cette équipe a connu une saison parfaite en 1996. Il pourrait en plus travailler avec les receveurs de passes puisque c'est cette position qu'il occupait quand il jouait. Il suffirait de trouver quelqu'un pour s'occuper des porteurs de ballon. On pourrait compléter notre équipe avec des entraîneurs de la région sans toutefois briser la structure déjà en place."

Le président Jacques Tanguay a d'ailleurs parlé d'un troisième entraîneur à plein temps avec Justin Éthier.

Glen Constantin n'a jamais lancé d'ultimatum aux dirigeants du Rouge et Or.

"Quand nous nous sommes assis à la Coupe Vanier, ils m'ont demandé quels étaient mes projets. Je leur ai parlé de mon plan de carrière mais jamais je n'ai fait de surenchère. Je n'ai pas caché que j'avais l'occasion d'accéder à des niveaux supérieurs avec d'autres universités canadiennes et américaines. Quand j'ai eu l'offre du Rouge et Or, je me suis dit que j'avais investi cinq ans dans ce programme qui est devenu rapidement une référence au Canada et c'est finalement le scénario qui était le meilleur pour moi qui s'est réalisé."