Jacques Paiement prend sa retraite
Universitaires mercredi, 4 mars 2009. 17:52 mercredi, 11 déc. 2024. 23:47
Université Laval À la suite d'une opération réussie pour un cancer de la prostate subie il y a quelques semaines, et malgré une forme splendide, l'entraîneur-chef de l'équipe masculine de basketball du Rouge et Or Jacques Paiement a tout de même pris la sage décision de se retirer après une carrière de près de 39 ans.
« Ça a été excessivement difficile d'arrêter de coacher à l'automne, mais dès ce moment, c'est devenu clair dans mon esprit qu'après 38 ans et deux mois comme entraîneur, je n'allais probablement pas revenir, a précisé Jacques Paiement. J'ai compris que c'était peut-être le temps de penser à moi et à ma santé. »
La longue période précédant l'opération et la convalescence auront au moins donné le temps à Paiement de mûrir sa décision. « Ça a permis de mettre les choses en perspective, ça s'est fait très sereinement », a expliqué celui qui a mené le Rouge et Or à cinq participations au Championnat de Sport interuniversitaire canadien (SIC) à ses huit dernières saisons.
Arrivé à la barre d'un club qui n'allait nulle part pour la saison 1999-2000, Jacques Paiement aura eu le temps de faire du Rouge et Or une des équipes les plus respectées au Canada. « Je suis excessivement fier d'avoir travaillé pour le Rouge et Or. Je quitte avec la certitude que le programme est solide et qu'il le restera. En plus du grand respect que les autres universités nous vouent maintenant, je suis bien fier de la progression des foules », a lancé Paiement, faisant notamment référence au gymnase qui déborde lors des matchs de championnat.
Pendant ses neuf saisons complètes au poste d'entraîneur-chef du club masculin, Paiement aura guidé son équipe à huit finales provinciales et cinq titres, ne manquant le match ultime qu'à sa première campagne seulement. Le Rouge et Or est devenu une des meilleures équipes au pays en très peu de temps comme le prouve sa présence pratiquement ininterrompue dans le Top 10 canadien pendant son passage. En 2005-2006, la formation lavalloise a même occupé le premier rang au pays pendant deux semaines.
En un peu plus de neuf ans, Paiement a conservé une fiche de 105 gains et 49 défaites en saison régulière et de 14-4 dans les séries de la FQSE. Son dossier cumulatif en incluant les parties hors-concours, les tournois et les championnats du réseau de SIC est de 185 victoires et 101 défaites.
« Quel éducateur extraordinaire! Il a les valeurs du sport étudiant tatouées sur le cœur, s'est exclamé le directeur du programme d'excellence sportive de l'Université Laval Gilles Lépine. La page se tourne sur un individu qui a vraiment transformé l'équipe masculine. »
Avant sa venue à Québec, Jacques Paiement était un entraîneur fort respecté à Amos avec le programme des Kodiaks au secondaire. C'est Serge Baribeau, actuel membre du conseil d'administration et président du club à l'époque qui a convaincu Paiement de déménager à Québec. « Si ce n'était pas de lui, je ne serais jamais venu à Laval. Il est venu me chercher à une époque de ma vie où je ne pensais pas quitter l'enseignement pour m'embarquer dans cette passion et je devais aussi penser à ma famille. Il a tout le mérite! », a fait remarquer celui qui s'adonnera davantage à une autre de ses passions, le golf.
Le nouveau retraité conserve des centaines de souvenirs mémorables de son séjour et il est particulièrement fier des jeunes qu'il a entraînés. « Je recrutais des bons joueurs de basket c'est sûr, mais je recrutais également de bons étudiants et des bonnes personnes. Nous avons d'ailleurs toujours plusieurs joueurs sur le tableau des étoiles académiques de SIC et tout ça va au-delà de la game de basket », a rappelé Paiement.
« Je remercie tout le monde que j'ai côtoyé avec le Rouge et Or, les membres du conseil d'administration, les gens du PEPS et les coordonnateurs du programme, dont Élaine Harvey, Claude Désy et Gilles Lépine. »
Véritable passionné Jacques Paiement? Pour ceux qui en doutent encore, il sera à Ottawa ce soir pour la demi-finale opposant les Gee-Gees d'Ottawa aux Ravens de Carleton dans la Ligue de l'Ontario. Demain, il sera au gymnase de Concordia pour la finale québécoise entre l'UQAM et les Stingers et vendredi, il suivra la destinée des Dynamiques du Cégep de Sainte-Foy à Trois-Rivières. « Je suis en manque de basketball! », a-t-il lancé en souriant.
« Ça a été excessivement difficile d'arrêter de coacher à l'automne, mais dès ce moment, c'est devenu clair dans mon esprit qu'après 38 ans et deux mois comme entraîneur, je n'allais probablement pas revenir, a précisé Jacques Paiement. J'ai compris que c'était peut-être le temps de penser à moi et à ma santé. »
La longue période précédant l'opération et la convalescence auront au moins donné le temps à Paiement de mûrir sa décision. « Ça a permis de mettre les choses en perspective, ça s'est fait très sereinement », a expliqué celui qui a mené le Rouge et Or à cinq participations au Championnat de Sport interuniversitaire canadien (SIC) à ses huit dernières saisons.
Arrivé à la barre d'un club qui n'allait nulle part pour la saison 1999-2000, Jacques Paiement aura eu le temps de faire du Rouge et Or une des équipes les plus respectées au Canada. « Je suis excessivement fier d'avoir travaillé pour le Rouge et Or. Je quitte avec la certitude que le programme est solide et qu'il le restera. En plus du grand respect que les autres universités nous vouent maintenant, je suis bien fier de la progression des foules », a lancé Paiement, faisant notamment référence au gymnase qui déborde lors des matchs de championnat.
Pendant ses neuf saisons complètes au poste d'entraîneur-chef du club masculin, Paiement aura guidé son équipe à huit finales provinciales et cinq titres, ne manquant le match ultime qu'à sa première campagne seulement. Le Rouge et Or est devenu une des meilleures équipes au pays en très peu de temps comme le prouve sa présence pratiquement ininterrompue dans le Top 10 canadien pendant son passage. En 2005-2006, la formation lavalloise a même occupé le premier rang au pays pendant deux semaines.
En un peu plus de neuf ans, Paiement a conservé une fiche de 105 gains et 49 défaites en saison régulière et de 14-4 dans les séries de la FQSE. Son dossier cumulatif en incluant les parties hors-concours, les tournois et les championnats du réseau de SIC est de 185 victoires et 101 défaites.
« Quel éducateur extraordinaire! Il a les valeurs du sport étudiant tatouées sur le cœur, s'est exclamé le directeur du programme d'excellence sportive de l'Université Laval Gilles Lépine. La page se tourne sur un individu qui a vraiment transformé l'équipe masculine. »
Avant sa venue à Québec, Jacques Paiement était un entraîneur fort respecté à Amos avec le programme des Kodiaks au secondaire. C'est Serge Baribeau, actuel membre du conseil d'administration et président du club à l'époque qui a convaincu Paiement de déménager à Québec. « Si ce n'était pas de lui, je ne serais jamais venu à Laval. Il est venu me chercher à une époque de ma vie où je ne pensais pas quitter l'enseignement pour m'embarquer dans cette passion et je devais aussi penser à ma famille. Il a tout le mérite! », a fait remarquer celui qui s'adonnera davantage à une autre de ses passions, le golf.
Le nouveau retraité conserve des centaines de souvenirs mémorables de son séjour et il est particulièrement fier des jeunes qu'il a entraînés. « Je recrutais des bons joueurs de basket c'est sûr, mais je recrutais également de bons étudiants et des bonnes personnes. Nous avons d'ailleurs toujours plusieurs joueurs sur le tableau des étoiles académiques de SIC et tout ça va au-delà de la game de basket », a rappelé Paiement.
« Je remercie tout le monde que j'ai côtoyé avec le Rouge et Or, les membres du conseil d'administration, les gens du PEPS et les coordonnateurs du programme, dont Élaine Harvey, Claude Désy et Gilles Lépine. »
Véritable passionné Jacques Paiement? Pour ceux qui en doutent encore, il sera à Ottawa ce soir pour la demi-finale opposant les Gee-Gees d'Ottawa aux Ravens de Carleton dans la Ligue de l'Ontario. Demain, il sera au gymnase de Concordia pour la finale québécoise entre l'UQAM et les Stingers et vendredi, il suivra la destinée des Dynamiques du Cégep de Sainte-Foy à Trois-Rivières. « Je suis en manque de basketball! », a-t-il lancé en souriant.