Le programme de Waterloo suspendu
Universitaires lundi, 14 juin 2010. 11:39 vendredi, 13 déc. 2024. 23:41
WATERLOO, Ont. - L'Université de Waterloo a suspendu son programme de football pendant un an dans la foulée d'un scandale autour des stéroïdes, l'un des plus grands de l'histoire du sport universitaire.
Le personnel d'entraîneurs a aussi été placé en "congé administratif".
Le receveur des Warriors Nathan Zettler est à l'origine de cette affaire, lui qui a été arrêté ce printemps pour possession et trafic de stéroïdes anabolisants. Selon le journal local, Zettler fait aussi face à cinq chefs d'accusation d'introduction par effraction, de possession de biens volés et de violation de probation.
L'université a immédiatement exigé que tous ses joueurs se soumettent à des tests de dépistage.
Dans une conférence de presse tenue lundi, le Sport universitaire canadien, le Centre canadien pour l'éthique dans le sport (CCES) et les dirigeants de l'université ont annoncé les résultats de ces tests.
Des 62 échantillons d'urine prélevés, le CCES a noté neuf cas de violation potentiels. Parmi eux, quatre aveux de dopage, trois échantillons testés positifs, un refus affirmé et un cas faisant l'objet d'une enquête policière additionnelle.
Le CCES a également procédé au prélèvement de 20 échantillons sanguins, ceux-ci servant à dépister la présence de certaines substances dans l'organisme, telle l'hormone de croissance humaine.
"Nous sommes évidemment très déçus des résultats des tests, a mentionné le directeur des sports à l'Université de Waterloo Bob Copeland. Mais dès que la décision a été prise de tester tous les joueurs de l'équipe, nous savions que c'était la bonne chose à faire."
L'analyse de l'échantillon d'urine du secondeur de première année Jordan Meredith a révélé la présence de tamoxifène, une substance utilisée par certains athlètes pour combattre les effets secondaires des stéroïdes.
Meredith a renoncé à son droit de s'expliquer et a avoué avoir commis une violation aux règles antidopage. Il sera suspendu pour une période de deux ans.
Joe Surgenor, secondeur de deuxième année universitaire, a lui aussi admis avoir eu recours à des stéroïdes au moment du contrôle de dopage et a accepté d'être banni de l'équipe pour les deux prochaines années.
Le personnel d'entraîneurs a aussi été placé en "congé administratif".
Le receveur des Warriors Nathan Zettler est à l'origine de cette affaire, lui qui a été arrêté ce printemps pour possession et trafic de stéroïdes anabolisants. Selon le journal local, Zettler fait aussi face à cinq chefs d'accusation d'introduction par effraction, de possession de biens volés et de violation de probation.
L'université a immédiatement exigé que tous ses joueurs se soumettent à des tests de dépistage.
Dans une conférence de presse tenue lundi, le Sport universitaire canadien, le Centre canadien pour l'éthique dans le sport (CCES) et les dirigeants de l'université ont annoncé les résultats de ces tests.
Des 62 échantillons d'urine prélevés, le CCES a noté neuf cas de violation potentiels. Parmi eux, quatre aveux de dopage, trois échantillons testés positifs, un refus affirmé et un cas faisant l'objet d'une enquête policière additionnelle.
Le CCES a également procédé au prélèvement de 20 échantillons sanguins, ceux-ci servant à dépister la présence de certaines substances dans l'organisme, telle l'hormone de croissance humaine.
"Nous sommes évidemment très déçus des résultats des tests, a mentionné le directeur des sports à l'Université de Waterloo Bob Copeland. Mais dès que la décision a été prise de tester tous les joueurs de l'équipe, nous savions que c'était la bonne chose à faire."
L'analyse de l'échantillon d'urine du secondeur de première année Jordan Meredith a révélé la présence de tamoxifène, une substance utilisée par certains athlètes pour combattre les effets secondaires des stéroïdes.
Meredith a renoncé à son droit de s'expliquer et a avoué avoir commis une violation aux règles antidopage. Il sera suspendu pour une période de deux ans.
Joe Surgenor, secondeur de deuxième année universitaire, a lui aussi admis avoir eu recours à des stéroïdes au moment du contrôle de dopage et a accepté d'être banni de l'équipe pour les deux prochaines années.