Le R&O espère combler ses partisans
Universitaires mercredi, 27 févr. 2008. 00:09 jeudi, 12 déc. 2024. 11:51
OTTAWA (CIS) - Les Golden Bears de l'Alberta, établis favoris en vue du tournoi, et leurs acolytes de la conférence Canada-Ouest tenteront de poursuivre leur domination en volleyball masculin ce week-end alors que le championnat de Sport interuniversitaire canadien se déroulera au stade du PEPS de l'Université Laval, à compter de vendredi.
Le tournoi à huit équipes connaîtra son apogée dimanche à 16h30 avec la présentation de la finale nationale.
Outre l'équipe hôte du Rouge et Or (No. 4, champions FQSÉ), les Golden Bears seront accompagnés à Québec par les Marauders de McMaster (No. 2, champions de SUO), les Thunderbirds de UBC (No. 3, finalistes Canada-Ouest), le WolfPack de Thompson Rivers (No. 5, médaillés de bronze Canada-Ouest), les Tigers de Dalhousie (No. 6, champions SUA), les Wesmen de Winnipeg (No. 7, demi-finalistes Canada-Ouest), champions en titre de SIC, de même que par les Carabins de Montréal (No. 8, finalistes FQSÉ).
Dirigés par Terry Danyluk, choisi entraîneur de l'année au pays à quatre reprises, les Bears entameront la compétition vendredi à 18h face aux Carabins à l'occasion du troisième duel de la ronde quart de finale. Les autres affrontements de premier tour opposeront McMaster à Winnipeg à 13h, UBC à Dalhousie à 15h, puis le Rouge et Or à Thompson Rivers à 20h.
Une fois de plus cette année, les formations de l'extérieur de Canada-Ouest devront accomplir des miracles si elles espèrent soulever le trophée Tantramar.
Les universités de Canada-Ouest dominent le volleyball masculin depuis la tenue du premier championnat de SIC en 1966-1967, ayant remporté 35 des 41 titres à l'enjeu, dont les 13 derniers. Laval est la seule institution de l'Est à s'être imposée au cours des 32 dernières saisons, atteignant le plus haute marche du podium en 1994, 1992 et 1990.
Si Winnipeg a égalé le record du Manitoba en 2007 en méritant un 10e trophée Tantamar grâce à un triomphe en cinq manches aux dépens des Bears, l'Alberta s'est avérée l'équipe la plus dominante au pays ces dernières années, et de loin.
Au cours des 12 dernières saisons, les Bears ont récolté 10 médailles de SIC, incluant trois d'or (2005, 2002, 1997), cinq d'argent et deux de bronze. S'apprêtant à participer au tournoi ultime pour une 15e fois en 16 ans, l'Alberta a atteint les six dernières finales nationales.
Lors du carrés d'as de Canada-Ouest disputé le week-end dernier à Edmonton, les Bears ont tout simplement dominé leurs adversaires, s'imposant par 3-0 tant devant Thompson Rivers que contre UBC.
Les trois autres représentants de Canada-Ouest qui viseront le sommet du podium cette semaine n'ont pas connu autant de succès sur la scène canadienne au cours des dernières campagnes, en grande partie en raison de la parité et du niveau de compétition qui prévalent au sein de leur conférence.
Avant sa conquête de 2007 à Hamilton, Winnipeg n'avait participé au tournoi de SIC qu'à une seule reprise depuis 2000. UBC a pris le quatrième rang l'an dernier à sa première présence depuis 1989. Pour sa part, Thompson Rivers en sera à une première expérience à sa troisième saison seulement au sein de SIC.
Winnipeg et UBC sont les seules équipes de SIC à avoir vaincu l'Alberta en 2007-2008, toutes deux en saison régulière. Les Thunderbirds sont dirigés par Richard Schick, qui a mené les Golden Bears à deux finales nationales consécutives en 2001-2002 et 2002-2003, dont un titre à sa première campagne à la barre, alors qu'il remplaçait Danyluk, qui profitait de deux années sabbatiques.
« Nous avons essayé des choses différentes, mais nous n'avons jamais été en mesure de mettre assez de pression sur l'Alberta, » a déclaré Schick après la finale de Canada-Ouest disputée samedi. « Ils ont très bien joué. »
Le quatuor qui tentera de freiner les ambitions des formations de Canada-Ouest à Québec est composé des deux programmes les plus constants au pays, d'une équipe dont le seul sacre canadien remonte à presque quatre décennies, et d'une puissance en devenir qui pourrait bien s'avérer la menace la plus sérieuse pour l'Ouest ce week-end.
Bon an mal an, Laval et Dalhousie représentent leur conférence respective au tournoi de SIC de façon presque automatique. Le Rouge et Or en sera cette semaine à une 25e participation en 27 saisons, alors que les Tigers en seront à une 29e présence consécutive, un record.
Toutefois, Laval n'a pas été couronnée depuis 1994, alors que Dalhousie n'a pris part qu'à une seule finale au cours de son histoire, soit en 1997.
« Nous allons tout faire pour remporter le championnat devant nos partisans, » a mentionné l'entraîneur-chef lavallois Pascal Clément, récipiendaire du titre d'entraîneur de l'année de SIC en 2000-2001 et en 1993-1994.
« Au minimum, j'espère que nous allons performer, nous voulons gagner, » a poursuivi Clément. « Je m'attends à ce que les joueurs réussissent à tomber dans une bulle de confort. Nous avons une excellente équipe, une des meilleures depuis 2002, année de notre dernière participation à la ronde des médailles. »
Eux qui devront se frotter à l'Alberta vendredi en première ronde, les Carabins de Montréal n'ont pas remporté un match de premier tour depuis 1993 et ont décroché leur unique titre canadien en 1970.
Note encourageante, les Carabins présentent une fiche d'une victoire et aucun revers cette saison face à des adversaires de l'Ouest, ayant vaincu Winnipeg par 3-0 lors d'une rencontre hors-concours au mois d'octobre.
Finalement, il y a les surprenants Marauders de McMaster, semés deuxièmes favoris à l'aube du tournoi.
Avant d'accueillir les deux dernières éditions du championnat de SIC, les Marauders n'avaient pas été en mesure de se classer pour la compétition de fin d'année depuis 1994.
Cette saison par contre, probablement pour la première fois de son histoire, McMaster se présente au championnat à titre de prétendante légitime après avoir décroché un premier titre ontarien depuis la campagne 1991-1992 et s'étant forgé au passage un dossier global de 27-0 face à des adversaires de SIC, incluant un balayage de 3-0 et 3-0 aux dépens de Queen's en finale de SUO.
Reste à voir si cela suffira pour vaincre, en première ronde, les champions nationaux en titre de Winnipeg. Les Marauders pourront au moins bâtir sur l'expérience acquise au premier tour l'an dernier, alors qu'ils s'étaient forgés une avance de deux manches à zéro avant de s'incliner face aux Spartans de Trinity Western, eux aussi champions en titre à l'époque.
Le tournoi à huit équipes connaîtra son apogée dimanche à 16h30 avec la présentation de la finale nationale.
Outre l'équipe hôte du Rouge et Or (No. 4, champions FQSÉ), les Golden Bears seront accompagnés à Québec par les Marauders de McMaster (No. 2, champions de SUO), les Thunderbirds de UBC (No. 3, finalistes Canada-Ouest), le WolfPack de Thompson Rivers (No. 5, médaillés de bronze Canada-Ouest), les Tigers de Dalhousie (No. 6, champions SUA), les Wesmen de Winnipeg (No. 7, demi-finalistes Canada-Ouest), champions en titre de SIC, de même que par les Carabins de Montréal (No. 8, finalistes FQSÉ).
Dirigés par Terry Danyluk, choisi entraîneur de l'année au pays à quatre reprises, les Bears entameront la compétition vendredi à 18h face aux Carabins à l'occasion du troisième duel de la ronde quart de finale. Les autres affrontements de premier tour opposeront McMaster à Winnipeg à 13h, UBC à Dalhousie à 15h, puis le Rouge et Or à Thompson Rivers à 20h.
Une fois de plus cette année, les formations de l'extérieur de Canada-Ouest devront accomplir des miracles si elles espèrent soulever le trophée Tantramar.
Les universités de Canada-Ouest dominent le volleyball masculin depuis la tenue du premier championnat de SIC en 1966-1967, ayant remporté 35 des 41 titres à l'enjeu, dont les 13 derniers. Laval est la seule institution de l'Est à s'être imposée au cours des 32 dernières saisons, atteignant le plus haute marche du podium en 1994, 1992 et 1990.
Si Winnipeg a égalé le record du Manitoba en 2007 en méritant un 10e trophée Tantamar grâce à un triomphe en cinq manches aux dépens des Bears, l'Alberta s'est avérée l'équipe la plus dominante au pays ces dernières années, et de loin.
Au cours des 12 dernières saisons, les Bears ont récolté 10 médailles de SIC, incluant trois d'or (2005, 2002, 1997), cinq d'argent et deux de bronze. S'apprêtant à participer au tournoi ultime pour une 15e fois en 16 ans, l'Alberta a atteint les six dernières finales nationales.
Lors du carrés d'as de Canada-Ouest disputé le week-end dernier à Edmonton, les Bears ont tout simplement dominé leurs adversaires, s'imposant par 3-0 tant devant Thompson Rivers que contre UBC.
Les trois autres représentants de Canada-Ouest qui viseront le sommet du podium cette semaine n'ont pas connu autant de succès sur la scène canadienne au cours des dernières campagnes, en grande partie en raison de la parité et du niveau de compétition qui prévalent au sein de leur conférence.
Avant sa conquête de 2007 à Hamilton, Winnipeg n'avait participé au tournoi de SIC qu'à une seule reprise depuis 2000. UBC a pris le quatrième rang l'an dernier à sa première présence depuis 1989. Pour sa part, Thompson Rivers en sera à une première expérience à sa troisième saison seulement au sein de SIC.
Winnipeg et UBC sont les seules équipes de SIC à avoir vaincu l'Alberta en 2007-2008, toutes deux en saison régulière. Les Thunderbirds sont dirigés par Richard Schick, qui a mené les Golden Bears à deux finales nationales consécutives en 2001-2002 et 2002-2003, dont un titre à sa première campagne à la barre, alors qu'il remplaçait Danyluk, qui profitait de deux années sabbatiques.
« Nous avons essayé des choses différentes, mais nous n'avons jamais été en mesure de mettre assez de pression sur l'Alberta, » a déclaré Schick après la finale de Canada-Ouest disputée samedi. « Ils ont très bien joué. »
Le quatuor qui tentera de freiner les ambitions des formations de Canada-Ouest à Québec est composé des deux programmes les plus constants au pays, d'une équipe dont le seul sacre canadien remonte à presque quatre décennies, et d'une puissance en devenir qui pourrait bien s'avérer la menace la plus sérieuse pour l'Ouest ce week-end.
Bon an mal an, Laval et Dalhousie représentent leur conférence respective au tournoi de SIC de façon presque automatique. Le Rouge et Or en sera cette semaine à une 25e participation en 27 saisons, alors que les Tigers en seront à une 29e présence consécutive, un record.
Toutefois, Laval n'a pas été couronnée depuis 1994, alors que Dalhousie n'a pris part qu'à une seule finale au cours de son histoire, soit en 1997.
« Nous allons tout faire pour remporter le championnat devant nos partisans, » a mentionné l'entraîneur-chef lavallois Pascal Clément, récipiendaire du titre d'entraîneur de l'année de SIC en 2000-2001 et en 1993-1994.
« Au minimum, j'espère que nous allons performer, nous voulons gagner, » a poursuivi Clément. « Je m'attends à ce que les joueurs réussissent à tomber dans une bulle de confort. Nous avons une excellente équipe, une des meilleures depuis 2002, année de notre dernière participation à la ronde des médailles. »
Eux qui devront se frotter à l'Alberta vendredi en première ronde, les Carabins de Montréal n'ont pas remporté un match de premier tour depuis 1993 et ont décroché leur unique titre canadien en 1970.
Note encourageante, les Carabins présentent une fiche d'une victoire et aucun revers cette saison face à des adversaires de l'Ouest, ayant vaincu Winnipeg par 3-0 lors d'une rencontre hors-concours au mois d'octobre.
Finalement, il y a les surprenants Marauders de McMaster, semés deuxièmes favoris à l'aube du tournoi.
Avant d'accueillir les deux dernières éditions du championnat de SIC, les Marauders n'avaient pas été en mesure de se classer pour la compétition de fin d'année depuis 1994.
Cette saison par contre, probablement pour la première fois de son histoire, McMaster se présente au championnat à titre de prétendante légitime après avoir décroché un premier titre ontarien depuis la campagne 1991-1992 et s'étant forgé au passage un dossier global de 27-0 face à des adversaires de SIC, incluant un balayage de 3-0 et 3-0 aux dépens de Queen's en finale de SUO.
Reste à voir si cela suffira pour vaincre, en première ronde, les champions nationaux en titre de Winnipeg. Les Marauders pourront au moins bâtir sur l'expérience acquise au premier tour l'an dernier, alors qu'ils s'étaient forgés une avance de deux manches à zéro avant de s'incliner face aux Spartans de Trinity Western, eux aussi champions en titre à l'époque.