Les Carabins remportent le bronze
Universitaires samedi, 28 févr. 2009. 20:01 vendredi, 13 déc. 2024. 23:40
FREDERICTON - Dans un contexte difficile suite à leur décevante défaite en demi-finale nationale vendredi face à Calgary, les Carabins de l'Université de Montréal ont fait preuve d'une grande force de caractère pour mettre la main sur la médaille de bronze du championnat de volleyball féminin de SIC grâce à une victoire à l'arrachée en cinq sets (22-25, 25-19, 25-21, 21-25, 15-10) sur le Rouge et Or de l'Université Laval.
À sa onzième présence au tournoi national, l'UdeM remporte ainsi la 2e médaille de son histoire après avoir remporté l'argent en 2007-2008.
Incluant la saison régulière, les séries, les tournois et le championnat canadien, les Carabins terminent la saison avec 40 victoires et seulement 3 revers, la meilleure fiche de leur existence. Favorites de la compétition, elles avaient occupé la position de tête du top 10 de SIC tout au long de l'année.
« Je crois sincèrement que cette victoire a été la plus difficile de ma carrière, a lancé l'entraîneur-chef Olivier Trudel au terme de la rencontre. On devait non seulement affronter nos adversaires, mais on a aussi dû nous combattre nous-mêmes ».
« Quand tes rêves sont brisés, tout ton corps de dit t'arrêter, a-t-il ajouté en faisant référence à la défaite de la veille. Les filles ont confronté leurs émotions et elles ont offert un effort exceptionnel ».
Encore sous le choc de leur match de vendredi, les Carabins ont commencé le match sur les talons et le Rouge et Or a profité de l'occasion pour prendre une avance de quelques points et l'a conservé jusqu'au 2e temps d'arrêt technique où il menait 16-12. Suite à quelques substitutions et temps d'arrêt, les Montréalaises ont repris du poil de la bête mais ont manqué de temps et Laval a pris les devants par 25-22.
Les volleyeuses en bleu royal et blanc ont amorcé le 2e set de la même façon que le 1er et Laval a inscrit les trois premiers points. C'est à ce moment que la vraie nature des Carabins s'est manifestée et qu'elles ont ouvert la machine, prenant des avances de 8-6 et de 16-13 aux arrêts de jeu. La joueuse par excellence des deux dernières années au pays, Laetitia Tchoualack, a brillé en défensive et à l'attaque avec 9 attaques marquantes pour guider les Bleus à un gain de 25-19.
« La rentrée de Mélanie (Roy) sur le terrain au 2e set a eu l'effet d'un réveil pour nous, a commenté Tchoualack. Elle a amené l'énergie qui nous manquait et nous avons par la suite pris notre envol ».
Profitant de l'élan, les Carabins ont légèrement pris les devants au 3e engagement avant de voir les Lavalloises bataillé ferme pour transformer leur déficit en avance de 16-14 au 2e temps d'arrêt technique. Montréal a toutefois lutté avec désespoir pour égaliser la marque et finalement mettre la manche en banque par 25-21.
Marie-Christine Mondor a élevé son jeu d'un cran au 4e set, excellant particulièrement au service, pour permettre au Rouge et Or de demeurer dans le match. Alors que son équipe menait 20-18, Mondor a réalisé son 3e set de l'échange pour permettre aux siennes de prendre une avance de trois points. Laval a par la suite conservé son avance et l'a emporté 25-21 pour forcer la présentation d'un 5e et ultime affrontement.
Déterminées à rentrer à la maison avec la médaille de bronze dans leurs valises, les Carabins n'ont laissé aucune chance à leurs rivales de Québec en se forgeant rapidement des avances de 3-0, 6-2 et 11-6. À 14-10, la passeure Alexandra Lojen a remis le ballon à sa cible préférée et Tchoualack a suivi en enfonçant le ballon dans le territoire adverse pour mettre fin aux hostilités.
Tchoualack a une fois de plus brillé avec une impressionnante récolte de 28 attaques marquantes, 2 as au service et 17 récupérations en défensive. En 3 matchs au championnat canadien, 12 sets au total, l'attaquante vedette des Carabins a réalisé rien de moins que 68 attaques payantes.
« Avant le match, on s'est dit que la seule façon de passer par-dessus notre tristesse, c'était de gagner cette médaille de bronze, a souligné Tchoualack. Ce n'est peut-être pas la couleur espérée, mais nous avons au moins terminé sur une bonne note ».
Le titre de joueuse du match chez les Bleus est toutefois revenu à sa coéquipière Eva Grenier-Lespérance qui a totalisé 7 attaques payantes et 7 blocs.
La joueuse de centre a ainsi terminé sa 5e et dernière saison sur le circuit universitaire en beauté. « Nous avons trouvé le moyen de rebondir et je suis très contente d'avoir pu tout donner à chaque point, a-t-elle mentionné. J'ai l'impression d'avoir vraiment savouré les derniers moments de ma carrière chez les Carabins ».
Mondor a de son côté accumulé 26 attaques marquantes, 5 as et 11 récupérations. Mélanie Savoie a hérité du titre de joueuse du match pour Laval, elle qui a amassé 14 attaques payantes, 2 as et 14 récupérations en défensive.
À sa onzième présence au tournoi national, l'UdeM remporte ainsi la 2e médaille de son histoire après avoir remporté l'argent en 2007-2008.
Incluant la saison régulière, les séries, les tournois et le championnat canadien, les Carabins terminent la saison avec 40 victoires et seulement 3 revers, la meilleure fiche de leur existence. Favorites de la compétition, elles avaient occupé la position de tête du top 10 de SIC tout au long de l'année.
« Je crois sincèrement que cette victoire a été la plus difficile de ma carrière, a lancé l'entraîneur-chef Olivier Trudel au terme de la rencontre. On devait non seulement affronter nos adversaires, mais on a aussi dû nous combattre nous-mêmes ».
« Quand tes rêves sont brisés, tout ton corps de dit t'arrêter, a-t-il ajouté en faisant référence à la défaite de la veille. Les filles ont confronté leurs émotions et elles ont offert un effort exceptionnel ».
Encore sous le choc de leur match de vendredi, les Carabins ont commencé le match sur les talons et le Rouge et Or a profité de l'occasion pour prendre une avance de quelques points et l'a conservé jusqu'au 2e temps d'arrêt technique où il menait 16-12. Suite à quelques substitutions et temps d'arrêt, les Montréalaises ont repris du poil de la bête mais ont manqué de temps et Laval a pris les devants par 25-22.
Les volleyeuses en bleu royal et blanc ont amorcé le 2e set de la même façon que le 1er et Laval a inscrit les trois premiers points. C'est à ce moment que la vraie nature des Carabins s'est manifestée et qu'elles ont ouvert la machine, prenant des avances de 8-6 et de 16-13 aux arrêts de jeu. La joueuse par excellence des deux dernières années au pays, Laetitia Tchoualack, a brillé en défensive et à l'attaque avec 9 attaques marquantes pour guider les Bleus à un gain de 25-19.
« La rentrée de Mélanie (Roy) sur le terrain au 2e set a eu l'effet d'un réveil pour nous, a commenté Tchoualack. Elle a amené l'énergie qui nous manquait et nous avons par la suite pris notre envol ».
Profitant de l'élan, les Carabins ont légèrement pris les devants au 3e engagement avant de voir les Lavalloises bataillé ferme pour transformer leur déficit en avance de 16-14 au 2e temps d'arrêt technique. Montréal a toutefois lutté avec désespoir pour égaliser la marque et finalement mettre la manche en banque par 25-21.
Marie-Christine Mondor a élevé son jeu d'un cran au 4e set, excellant particulièrement au service, pour permettre au Rouge et Or de demeurer dans le match. Alors que son équipe menait 20-18, Mondor a réalisé son 3e set de l'échange pour permettre aux siennes de prendre une avance de trois points. Laval a par la suite conservé son avance et l'a emporté 25-21 pour forcer la présentation d'un 5e et ultime affrontement.
Déterminées à rentrer à la maison avec la médaille de bronze dans leurs valises, les Carabins n'ont laissé aucune chance à leurs rivales de Québec en se forgeant rapidement des avances de 3-0, 6-2 et 11-6. À 14-10, la passeure Alexandra Lojen a remis le ballon à sa cible préférée et Tchoualack a suivi en enfonçant le ballon dans le territoire adverse pour mettre fin aux hostilités.
Tchoualack a une fois de plus brillé avec une impressionnante récolte de 28 attaques marquantes, 2 as au service et 17 récupérations en défensive. En 3 matchs au championnat canadien, 12 sets au total, l'attaquante vedette des Carabins a réalisé rien de moins que 68 attaques payantes.
« Avant le match, on s'est dit que la seule façon de passer par-dessus notre tristesse, c'était de gagner cette médaille de bronze, a souligné Tchoualack. Ce n'est peut-être pas la couleur espérée, mais nous avons au moins terminé sur une bonne note ».
Le titre de joueuse du match chez les Bleus est toutefois revenu à sa coéquipière Eva Grenier-Lespérance qui a totalisé 7 attaques payantes et 7 blocs.
La joueuse de centre a ainsi terminé sa 5e et dernière saison sur le circuit universitaire en beauté. « Nous avons trouvé le moyen de rebondir et je suis très contente d'avoir pu tout donner à chaque point, a-t-elle mentionné. J'ai l'impression d'avoir vraiment savouré les derniers moments de ma carrière chez les Carabins ».
Mondor a de son côté accumulé 26 attaques marquantes, 5 as et 11 récupérations. Mélanie Savoie a hérité du titre de joueuse du match pour Laval, elle qui a amassé 14 attaques payantes, 2 as et 14 récupérations en défensive.