Les Universiades seront un bon test pour Pékin
Universitaires lundi, 20 août 2001. 08:07 dimanche, 15 déc. 2024. 09:49
PEKIN (AFP) - Même si les Jeux olympiques de 2008 sont encore loin, les Universiades d'été, dont la 21e édition aura lieu du 22 août au 1er septembre, constitueront un bon test pour jauger les aptitudes de Pékin à accueillir un événement sportif d'envergure.
Plus de 6600 sportifs de 160 pays se sont donnés rendez-vous dans la ville impériale, et les organisateur pékinois, voulant faire taire les critiques, veulent prouver à la face du monde qu'ils ont les moyens de faire face.
"Les Universiades représentent pour nous une excellente opportunité de faire découvrir au monde entier un Pékin moderne et propre", a déclaré l'adjoint au maire de Pékin, Liu Jingmin, l'un des personnages clé du succès de la candidature de la capitale chinoise à l'organisation des JO-2008. "Nous allons tout mettre en oeuvre pour laisser à nos hôtes une bonne impression".
Pour ce faire, les autorités ont déployé un impressionnant dispositif de sécurité dans la ville. Afin de prévenir toute velléité des militants en faveur de la démocratie ou des membres de la secte Falungong de venir troubler le bon déroulement de cette manifestation, plus de 4000 policiers, qui ratisseront la ville, ont été mobilisés, auxquels s'ajouteront des bénévoles.
Ce rendez-vous biennal pourrait toutefois souligner les insuffisances, déjà connues, de Pékin: problèmes de pollution et de transports, infrastructures vieillissantes, notamment. Autant de points noirs que la ville s'est engagée à gommer dans son dossier de candidature avant l'obtention des Jeux de 2008, avec la promesse d'investir 22 milliards de dollars (36,42 milliards de dollars canadiens) d'ici là dans la protection de l'environnement, l'immobilier, les routes, les transports, les installations sportives.
Une Chine ambitieuse
Ces Universiades seront aussi une bonne occasion pour le Comité international olympique (CIO) de pointer du doigt les éventuels secteurs que les organisateurs chinois devront encore améliorer, sept ans avant les jeux Olympiques de 2008.
Jacques Rogge, le nouveau président du CIO, est attendu à Pékin le 27 août, pour deux journées de discussions sur l'état d'avancement des préparatifs pour les Jeux de 2008.
Sur le plan purement sportif, la Chine, qui n'avait terminé que 5e au tableau des médailles des précédentes Universiades, en 1999 à Palma de Majorque en Espagne, derrière les Etats-Unis, la Russie, Cuba et le Japon, nourrit de hautes ambitions et espère terminer, ce qui constituerait une première dans l'histoire des Universiades, au premier rang au tableau des médailles.
Pour réussir dans cette entreprise, la Chine a sélectionné 265 athlètes, pour concourir dans douze disciplines (athlétisme, basket-ball, escrime, soccer, gymnastique, natation, plongeon, water-polo, tennis, volley-ball, tennis de table et judo) au programme. Parmi eux, figurent neuf champions olympiques de Sydney, dont le plongeur Tian Liang (haut vol) et le gymnaste Li Xiaopeng.
Plus de 6600 sportifs de 160 pays se sont donnés rendez-vous dans la ville impériale, et les organisateur pékinois, voulant faire taire les critiques, veulent prouver à la face du monde qu'ils ont les moyens de faire face.
"Les Universiades représentent pour nous une excellente opportunité de faire découvrir au monde entier un Pékin moderne et propre", a déclaré l'adjoint au maire de Pékin, Liu Jingmin, l'un des personnages clé du succès de la candidature de la capitale chinoise à l'organisation des JO-2008. "Nous allons tout mettre en oeuvre pour laisser à nos hôtes une bonne impression".
Pour ce faire, les autorités ont déployé un impressionnant dispositif de sécurité dans la ville. Afin de prévenir toute velléité des militants en faveur de la démocratie ou des membres de la secte Falungong de venir troubler le bon déroulement de cette manifestation, plus de 4000 policiers, qui ratisseront la ville, ont été mobilisés, auxquels s'ajouteront des bénévoles.
Ce rendez-vous biennal pourrait toutefois souligner les insuffisances, déjà connues, de Pékin: problèmes de pollution et de transports, infrastructures vieillissantes, notamment. Autant de points noirs que la ville s'est engagée à gommer dans son dossier de candidature avant l'obtention des Jeux de 2008, avec la promesse d'investir 22 milliards de dollars (36,42 milliards de dollars canadiens) d'ici là dans la protection de l'environnement, l'immobilier, les routes, les transports, les installations sportives.
Une Chine ambitieuse
Ces Universiades seront aussi une bonne occasion pour le Comité international olympique (CIO) de pointer du doigt les éventuels secteurs que les organisateurs chinois devront encore améliorer, sept ans avant les jeux Olympiques de 2008.
Jacques Rogge, le nouveau président du CIO, est attendu à Pékin le 27 août, pour deux journées de discussions sur l'état d'avancement des préparatifs pour les Jeux de 2008.
Sur le plan purement sportif, la Chine, qui n'avait terminé que 5e au tableau des médailles des précédentes Universiades, en 1999 à Palma de Majorque en Espagne, derrière les Etats-Unis, la Russie, Cuba et le Japon, nourrit de hautes ambitions et espère terminer, ce qui constituerait une première dans l'histoire des Universiades, au premier rang au tableau des médailles.
Pour réussir dans cette entreprise, la Chine a sélectionné 265 athlètes, pour concourir dans douze disciplines (athlétisme, basket-ball, escrime, soccer, gymnastique, natation, plongeon, water-polo, tennis, volley-ball, tennis de table et judo) au programme. Parmi eux, figurent neuf champions olympiques de Sydney, dont le plongeur Tian Liang (haut vol) et le gymnaste Li Xiaopeng.