Natation : des gars à surveiller chez les Carabins
Universitaires jeudi, 2 oct. 2003. 16:40 jeudi, 12 déc. 2024. 11:33
(Par Benoit Mongeon, collaboration spéciale) - La saison du circuit universitaire de natation débute ce week-end à Trois-Rivières. Sans connaître les résultats avant de mettre sous presse, on peut parier un p'tit deux sur l'équipe masculine des Carabins, selon les dires de l'entraîneur-chef Marc Déragon, rencontré quelques jours avant cette première compétition.
« Nous n'avons pas perdu beaucoup de bons athlètes chez les hommes et bon nombre de nos recrues promettent de belles choses. On a beaucoup plus de profondeur qu'auparavant et ce dans tous les types de nage. Notre seule faiblesse se situera au niveau des épreuves de dos puisqu'il nous manque un spécialiste, mais certains nageurs, dont Mathieu Héroux, mettront les bouchées-doubles pour combler cette lacune », a commenté Déragon qui entame sa quatrième saison à l'UdeM. Héroux (arts et sciences) s'est mérité le titre de recrue masculine universitaire au Québec la saison dernière.
En 2002-2003, le volet masculin des Carabins avait obtenu les meilleurs résultats de son histoire en terminant au cinquième rang du Championnat canadien. Au Québec, il avait devancé le Rouge et Or, une autre première, pour terminer deuxième derrière McGill. Dans l'histoire de l'équipe, seul le volet féminin a remporté la bannière provinciale, à deux reprises au début des années 1990 avec des athlètes telles que Guylaine Cloutier, Manon Simard, Patricia Noall et Pascale Choquette, pour n'en nommer que quelques-unes.
« Si tous les morceaux tombent en place, nous serons assurément dans la course pour la première position au Québec du côté masculin », a poursuivi Déragon. Comme morceaux, il entend principalement la disponibilité de ses athlètes de pointe en cette année olympique, eux qui mettront beaucoup d'emphase sur les compétitions se déroulant sur le circuit civil.
Le chef de file : Boulianne
Outre Héroux, les Carabins pourront particulièrement compter sur le retour du nageur de demi-fond Nicolas Guillotte (HEC Montréal, administration), du spécialiste de la nage papillon Sébastien Poulin, qui sera toutefois en période de réhabilitation jusqu'à la période des fêtes pour soigner une blessure à l'épaule et du sprinter Grégory Arkhurst (psychologie et sociologie) qui a manqué la première compétition pour prendre part aux Jeux africains. « Un très grand leader qui nous apporte de l'énergie et de l'expérience à plusieurs niveaux » a mentionné l'entraîneur-chef au sujet de son protégé. Membre de l'équipe nationale de la Côte d'Ivoire, Arkhurst a participé à quelques compétitions internationales, dont les Jeux olympiques de Sydney en 2000.
Du côté des recrues, Déragon souligne l'arrivée du papillonneur Marc-Olivier Lepage (HEC Montréal, commerce international), de Mathieu Aubry (urbanisme) et de Régis Fortino (arts et sciences) qui provient de Marseille en France. Au mois de janvier, le spécialiste des épreuves de distance Jérôme Lesiège et le Tunisien Moones Mellouli (quatre nages) viendront prêter mains fortes aux Carabins qui devraient atteindre leur apogée au Championnat canadien qui auront lieu cette année à l'Université de Toronto.
Le chef de file des montréalais sera sans contredit le brasseur Michel Boulianne (biologie) qui a terminé en quatrième position au 200 m brasse lors des Universiades 2003 tenues cet été en Corée grâce à un chrono de 2 :15.98, son meilleur temps à vie en bassin de cinquante mètres. Une performance qui lui a permis d'obtenir son brevet de Natation Canada.
Le volet féminin en développement
En ce qui a trait au volet féminin, Déragon ne se cache pas pour dire que les Carabins ne seront pas de calibre pour rivaliser avec Laval et McGill cette saison : « nous devrions terminer au troisième rang. Notre équipe féminine est en développement et comparativement aux hommes, nous visons davantage la progression de nos athlètes que de grandes performances », a-t-il poursuivi tout en soulignant l'apport que devrait avoir le bon esprit d'équipe affiché par sa troupe depuis le début du camp de sélection.
« Depuis quelques années, notre programme de natation progresse bien et nos athlètes affichent de plus en plus de sérieux dans leur préparation ». Pour mener la barque, Déragon pourra compter sur le retour de son assistante des deux dernières années Mylène Sauvé ainsi que sur Julie Tardif qui débutera sa carrière d'entraîneure. En portant les couleurs des Carabins il y a quelques années, elle s'était illustrée en remportant le titre d'athlète féminine par excellence à l'UdeM à deux reprises en plus de celui d'athlète féminine de l'année au Québec. « Elle connaît bien la compétition et a toujours eu des standards très élevés. Elle apportera une nouvelle dimension à notre équipe » a conclu le coloré entraîneur.
Au total, 41 athlètes (22 femmes et 19 hommes) défendront les couleurs de l'UdeM dans les différentes piscines de la province cette année. Après celle de ce week-end, la prochaine compétition de natation des Carabins aura lieu le 18 octobre prochain à l'Université Laval.
« Nous n'avons pas perdu beaucoup de bons athlètes chez les hommes et bon nombre de nos recrues promettent de belles choses. On a beaucoup plus de profondeur qu'auparavant et ce dans tous les types de nage. Notre seule faiblesse se situera au niveau des épreuves de dos puisqu'il nous manque un spécialiste, mais certains nageurs, dont Mathieu Héroux, mettront les bouchées-doubles pour combler cette lacune », a commenté Déragon qui entame sa quatrième saison à l'UdeM. Héroux (arts et sciences) s'est mérité le titre de recrue masculine universitaire au Québec la saison dernière.
En 2002-2003, le volet masculin des Carabins avait obtenu les meilleurs résultats de son histoire en terminant au cinquième rang du Championnat canadien. Au Québec, il avait devancé le Rouge et Or, une autre première, pour terminer deuxième derrière McGill. Dans l'histoire de l'équipe, seul le volet féminin a remporté la bannière provinciale, à deux reprises au début des années 1990 avec des athlètes telles que Guylaine Cloutier, Manon Simard, Patricia Noall et Pascale Choquette, pour n'en nommer que quelques-unes.
« Si tous les morceaux tombent en place, nous serons assurément dans la course pour la première position au Québec du côté masculin », a poursuivi Déragon. Comme morceaux, il entend principalement la disponibilité de ses athlètes de pointe en cette année olympique, eux qui mettront beaucoup d'emphase sur les compétitions se déroulant sur le circuit civil.
Le chef de file : Boulianne
Outre Héroux, les Carabins pourront particulièrement compter sur le retour du nageur de demi-fond Nicolas Guillotte (HEC Montréal, administration), du spécialiste de la nage papillon Sébastien Poulin, qui sera toutefois en période de réhabilitation jusqu'à la période des fêtes pour soigner une blessure à l'épaule et du sprinter Grégory Arkhurst (psychologie et sociologie) qui a manqué la première compétition pour prendre part aux Jeux africains. « Un très grand leader qui nous apporte de l'énergie et de l'expérience à plusieurs niveaux » a mentionné l'entraîneur-chef au sujet de son protégé. Membre de l'équipe nationale de la Côte d'Ivoire, Arkhurst a participé à quelques compétitions internationales, dont les Jeux olympiques de Sydney en 2000.
Du côté des recrues, Déragon souligne l'arrivée du papillonneur Marc-Olivier Lepage (HEC Montréal, commerce international), de Mathieu Aubry (urbanisme) et de Régis Fortino (arts et sciences) qui provient de Marseille en France. Au mois de janvier, le spécialiste des épreuves de distance Jérôme Lesiège et le Tunisien Moones Mellouli (quatre nages) viendront prêter mains fortes aux Carabins qui devraient atteindre leur apogée au Championnat canadien qui auront lieu cette année à l'Université de Toronto.
Le chef de file des montréalais sera sans contredit le brasseur Michel Boulianne (biologie) qui a terminé en quatrième position au 200 m brasse lors des Universiades 2003 tenues cet été en Corée grâce à un chrono de 2 :15.98, son meilleur temps à vie en bassin de cinquante mètres. Une performance qui lui a permis d'obtenir son brevet de Natation Canada.
Le volet féminin en développement
En ce qui a trait au volet féminin, Déragon ne se cache pas pour dire que les Carabins ne seront pas de calibre pour rivaliser avec Laval et McGill cette saison : « nous devrions terminer au troisième rang. Notre équipe féminine est en développement et comparativement aux hommes, nous visons davantage la progression de nos athlètes que de grandes performances », a-t-il poursuivi tout en soulignant l'apport que devrait avoir le bon esprit d'équipe affiché par sa troupe depuis le début du camp de sélection.
« Depuis quelques années, notre programme de natation progresse bien et nos athlètes affichent de plus en plus de sérieux dans leur préparation ». Pour mener la barque, Déragon pourra compter sur le retour de son assistante des deux dernières années Mylène Sauvé ainsi que sur Julie Tardif qui débutera sa carrière d'entraîneure. En portant les couleurs des Carabins il y a quelques années, elle s'était illustrée en remportant le titre d'athlète féminine par excellence à l'UdeM à deux reprises en plus de celui d'athlète féminine de l'année au Québec. « Elle connaît bien la compétition et a toujours eu des standards très élevés. Elle apportera une nouvelle dimension à notre équipe » a conclu le coloré entraîneur.
Au total, 41 athlètes (22 femmes et 19 hommes) défendront les couleurs de l'UdeM dans les différentes piscines de la province cette année. Après celle de ce week-end, la prochaine compétition de natation des Carabins aura lieu le 18 octobre prochain à l'Université Laval.