Après une saison parfaite de cinq victoires en autant de matchs, l'équipe féminine de rugby Rouge et Or a poursuivi son cheminement vers les grands honneurs aujourd'hui. Fidèles à leurs habitudes, les Lavalloises n'ont accordé aucun essai à l'adversaire et ont disposé des Gee-Gees d'Ottawa 55-0 dans la demi-finale québécoise.

« Notre objectif principal est atteint », souligne Bill McNeil en faisant référence au match que ses protégées joueront dimanche prochain. « Je suis très content pour mes joueuses. »

La vedette de la rencontre a été sans contredit Pascale Gagnon-De Meyer qui est l'auteure de quatre essais pour un total de 20 points. L'athlète originaire de Sillery était également très fière d'avoir contribué à la victoire. « On s'attendait un peu à vaincre Ottawa, mais c'est tout de même satisfaisant d'avoir atteint notre objectif de saison. »

Dans la victoire, Stéfanie Ouellet (Sillery, Qc) a elle aussi, offert toute une performance avec ses trois essais. Les autres athlètes du Rouge et Or à avoir complété le pointage sont Frédérique Saucier (Sillery, Qc) et Édith Pépin (St-Benoît-Labre, Qc) avec un essai chacune, Marie-Pier Turcotte (Québec, Qc) avec quatre transformations de deux points et Amélie Thériault (Québec, Qc) avec une transformation.

La victoire permet donc au Rouge et Or de participer à la finale provinciale, une première pour l'équipe qui ne comte que deux ans d'existence. Le Rouge et Or affrontera donc les Martlets de l'Université McGill qui a pris la mesure de Concordia 10-5 dans l'autre demi-finale. La rencontre sera disputée dans le Stade du PEPS, mais l'heure de la rencontre reste toujours à déterminer à savoir si les activités débuteront à 11 h ou à 15 h.

Pour Bill McNeil, le match contre McGill sera assurément meilleur que celui que son équipe a disputé contre cette formation plutôt cette saison et qui s'est terminé 7-3. « On s'attend à avoir beaucoup de spectateurs pour le match, ce qui nous donnera un avantage certain. » McNeil se réjouit de voir son équipe pouvoir rivaliser avec des formations beaucoup plus aguerries. « Nous avons une ligue où il n'y a qu'une différence de cinq points dans les matchs entre les trois meilleures équipes. Le calibre de jeu est donc fort intéressant, » conclut celui qui a été nommé entraîneur de l'année au Canada l'an dernier à sa première saison dans les rangs universitaires.