Soccer : 3 anciens de la NCAA à l'UdeM
Universitaires vendredi, 29 janv. 2010. 20:08 dimanche, 15 déc. 2024. 15:08
MONTRÉAL - L'équipe de soccer masculin des Carabins de l'Université de Montréal a annoncé l'ajout de trois nouveaux joueurs d'impact qui ont tous auparavant évolué sur le circuit de la NCAA ainsi qu'avec le Centre national de Montréal.
Tous trois originaires de Montréal, les milieux de terrain Cédric Carrié, Daniel Kijowski et Colin Parenteau ont entamé leurs études à l'UdeM au début du mois de janvier, au grand plaisir de l'entraîneur-chef Pat Raimondo.
« La venue simultanée de trois joueurs de cette qualité nous permet d'envisager sérieusement la meilleure vague de recrutement de notre histoire, explique Raimondo, qui dirige les Bleus depuis leur création en 2001. J'ai bon espoir que d'autres joueurs très prometteurs prendront la décision de joindre nos rangs en vue de la prochaine saison automnale. »
En neuf ans d'existence, les Carabins ont déjà mis la main sur sept titres de saison régulière, cinq championnats provinciaux, deux championnats québécois intérieurs et trois médailles de bronze au championnat de Sport interuniversitaire canadien (SIC). Ils se sont aussi qualifiés pour le tournoi national à chaque saison de 2002 à 2008.
Kijowski et Parenteau ont respectivement défendu les couleurs des universités Franklin Pierce au New Hampshire et St. John's de la région de New York pendant un an tandis que Carrié a joué pour l'Université Mobile située en Alabama durant deux saisons.
« C'est motivant de voir que ces nouveaux joueurs ne se sont pas basés uniquement sur les résultats de la dernière saison pour prendre leur décision, poursuit Raimondo. Ils ont analysé l'ensemble de notre programme de soccer, sans oublier la qualité de l'enseignement offert sur notre campus. »
Ces trois nouveaux-venus portent à cinq le nombre de joueurs québécois à s'être exilés aux États-Unis avant de joindre l'alignement des Carabins, les autres étant les défenseurs Peter Eustache et Nicolas Suter.
Changement de mentalité
« La mentalité de l'époque, qui était de tout faire ou presque pour aller jouer aux États-Unis, est définitivement en train de changer, analyse Raimondo. Depuis quelques années, les meilleurs programmes universitaires américains de soccer ne sélectionnent que très rarement des joueurs de chez-nous. Outre ce groupe de dix ou vingt universités, l'encadrement offert ici n'a rien à envier à la NCAA », poursuit celui qui est l'un des rares entraîneurs canadiens à détenir une licence A de l'UEFA.
Bien que des raisons différentes ont amené les trois étudiants-athlètes à revenir au Québec, on constate facilement que l'aventure n'était pas que positive.
« J'ai aimé l'expérience, mais disons que ce n'était pas nécessairement fait pour moi », affirme Parenteau qui se dirige vers des études en administration à HEC Montréal. À ses débuts avec les Bleus, il a inscrit un but et une passe lors du match d'ouverture de la saison universitaire intérieure le 17 janvier dernier, un gain de 2 à 1 sur l'UQAM.
« Pour le soccer, ça allait, mais en général, je n'ai pas vraiment aimé mon séjour là-bas, dit quant à lui Carrié qui étudiera en psychologie. De ce que je vois du calibre ici jusqu'à présent, je suis convaincu que je peux me développer comme joueur à l'UdeM et poursuivre une carrière en soccer dans quelques années. »
En ce qui a trait à Kijowski, c'est une vilaine blessure à la cheville qui a surtout déjoué ses plans ainsi que la vie à Rindge, une petite ville d'un peu plus de 6 000 habitants. « Pour un gars de Montréal, c'était plutôt tranquille là-bas, dit celui qui s'enligne également pour des études à HEC Montréal. Nous avons joué ensemble il y a quelques années et la décision de Colin et de Cédric a certainement influencé la mienne. Il y a toutes les ressources ici et nous avons en plus l'opportunité de représenter Montréal. Je n'avais pas cet attachement aux États-Unis. »
Tous trois originaires de Montréal, les milieux de terrain Cédric Carrié, Daniel Kijowski et Colin Parenteau ont entamé leurs études à l'UdeM au début du mois de janvier, au grand plaisir de l'entraîneur-chef Pat Raimondo.
« La venue simultanée de trois joueurs de cette qualité nous permet d'envisager sérieusement la meilleure vague de recrutement de notre histoire, explique Raimondo, qui dirige les Bleus depuis leur création en 2001. J'ai bon espoir que d'autres joueurs très prometteurs prendront la décision de joindre nos rangs en vue de la prochaine saison automnale. »
En neuf ans d'existence, les Carabins ont déjà mis la main sur sept titres de saison régulière, cinq championnats provinciaux, deux championnats québécois intérieurs et trois médailles de bronze au championnat de Sport interuniversitaire canadien (SIC). Ils se sont aussi qualifiés pour le tournoi national à chaque saison de 2002 à 2008.
Kijowski et Parenteau ont respectivement défendu les couleurs des universités Franklin Pierce au New Hampshire et St. John's de la région de New York pendant un an tandis que Carrié a joué pour l'Université Mobile située en Alabama durant deux saisons.
« C'est motivant de voir que ces nouveaux joueurs ne se sont pas basés uniquement sur les résultats de la dernière saison pour prendre leur décision, poursuit Raimondo. Ils ont analysé l'ensemble de notre programme de soccer, sans oublier la qualité de l'enseignement offert sur notre campus. »
Ces trois nouveaux-venus portent à cinq le nombre de joueurs québécois à s'être exilés aux États-Unis avant de joindre l'alignement des Carabins, les autres étant les défenseurs Peter Eustache et Nicolas Suter.
Changement de mentalité
« La mentalité de l'époque, qui était de tout faire ou presque pour aller jouer aux États-Unis, est définitivement en train de changer, analyse Raimondo. Depuis quelques années, les meilleurs programmes universitaires américains de soccer ne sélectionnent que très rarement des joueurs de chez-nous. Outre ce groupe de dix ou vingt universités, l'encadrement offert ici n'a rien à envier à la NCAA », poursuit celui qui est l'un des rares entraîneurs canadiens à détenir une licence A de l'UEFA.
Bien que des raisons différentes ont amené les trois étudiants-athlètes à revenir au Québec, on constate facilement que l'aventure n'était pas que positive.
« J'ai aimé l'expérience, mais disons que ce n'était pas nécessairement fait pour moi », affirme Parenteau qui se dirige vers des études en administration à HEC Montréal. À ses débuts avec les Bleus, il a inscrit un but et une passe lors du match d'ouverture de la saison universitaire intérieure le 17 janvier dernier, un gain de 2 à 1 sur l'UQAM.
« Pour le soccer, ça allait, mais en général, je n'ai pas vraiment aimé mon séjour là-bas, dit quant à lui Carrié qui étudiera en psychologie. De ce que je vois du calibre ici jusqu'à présent, je suis convaincu que je peux me développer comme joueur à l'UdeM et poursuivre une carrière en soccer dans quelques années. »
En ce qui a trait à Kijowski, c'est une vilaine blessure à la cheville qui a surtout déjoué ses plans ainsi que la vie à Rindge, une petite ville d'un peu plus de 6 000 habitants. « Pour un gars de Montréal, c'était plutôt tranquille là-bas, dit celui qui s'enligne également pour des études à HEC Montréal. Nous avons joué ensemble il y a quelques années et la décision de Colin et de Cédric a certainement influencé la mienne. Il y a toutes les ressources ici et nous avons en plus l'opportunité de représenter Montréal. Je n'avais pas cet attachement aux États-Unis. »