TORONTO (PC) - L'entraîneur de l'équipe canadienne de soccer, Holger Osieck, est loin de faire l'unanimité. "Décevant, a écrit un partisan. Il est temps de faire jouer du sang neuf." "Soit que je suis aveugle, soit que Osieck a une vue à court terme", a renchéri un autre. "(Osieck) hésite à employer de nouveaux joueurs", ajoute un troisième.

Sous la gouverne d'Osieck, le Canada n'a pu se qualifier pour la Coupe du monde de 2002. L'entraîneur se défend en accusant ses détracteurs de "rien connaître" au soccer. "Ils lisent des noms sur un site internet et croient aussitôt que ces joueurs devraient faire partie de la sélection nationale. Ils n'ont aucun indice sur eux", a-t-il déclaré. Moi, je les connais. Je les connais tous."

Parmi les joueurs qui sont ignorés injustement par Osieck, notent ses détracteurs, on retrouve le défenseur montréalais Nevio Pizzolitto, qui joue aussi au soccer intérieur, ce qui ne plaît pas à l'entraîneur de l'équipe nationale.

Osieck a récemment donné une chance à plusieurs jeunes joueurs dont Marc Bircham, Jason Bent, Jim Brennan, Tony Menezes, Martin Nash et Paul Stalteri.

Lors du match de mercredi contre le Mexique, il enverra dans la mêlée deux autres nouveaux venus: Daniel Ilhof et Mark Rodgers.

Le problème d'Osieck est qu'il ne peut pas compter sur le trois plus prometteurs joueurs d'avenir du pays.

Tomaz Radzinski, qui joue en Belgique, est déjà un avant reconnu mais il ne semble pas intéressé à jouer pour la formation nationale.

Owen Hargreaves, un demi qui évolue au Bayern de Munich, hésite encore s'il jouera pour le Canada, l'Angleterre ou le Pays de Galle sur la scène internationale. Il disputera bientôt un match avec les espoirs anglais.

Quant à Brad Parker qui hésitait à quitter momentanément son club de la ligue néerlandaise, il ne semble plus faire partie des plans d'Osieck.