L'équipe canadienne féminine de water-polo a joué de malchance et a été battue 9-7 par la formation chinoise, jeudi, à son dernier affrontement du tournoi à la ronde de la Coupe du monde présentée à Christchurch, en Nouvelle-Zélande.

Tirant de l'arrière 7-9 au terme du troisième quart, les représentantes du pays ont frappé les poteaux ou la barre transversale pas moins de cinq fois à la dernière reprise, tout en tenant leurs rivales en échec.

Emily Csikos, de Calgary, a marqué cinq buts, tandis que Krystina Alogbo, de Rivière-des-Prairies, et Monika Eggens, de Vancouver, ont fait bouger les cordages une fois chacune.

« Nous n'avons pas mal joué et les Chinoises ont très bien joué », a dit Patrick Oaten, entraîneur de la formation nationale, dans une entrevue accordée à un employé de la FINA. « Elles forment une équipe très disciplinée. Tu ne peux pas faire de petites erreurs contre elles. »

Malgré ce revers, les Canadiennes ont terminé au deuxième échelon du groupe A, derrière les Chinoises, invaincues en trois rencontres. À leurs deux premiers matchs, les joueuses à la feuille d'érable ont vaincu les Hongroises 14-10 mardi et les Grecques 11-3 mercredi.

Vendredi, les vice-championnes mondiales se mesureront aux Russes, troisièmes dans le groupe B, lors des quarts de finale. Les gagnantes de ce duel feront face aux Américaines, premières du groupe B et championnes du monde en titre, dans les demi-finales.

Sophie Baron-Lasalle, de Laval, Joëlle Békhazi, de Pointe-Claire, Tara Campbell, de Baie-D'Urfé, Whitney Genoway, de Montréal, Marissa Janssens, de Beaconsfield, Katrina Monton, de Dorval, Dominique Perreault, de Montréal, Marina Radu, de Pointe-Claire, Christine Robinson, de Lachine, et Rosanna Tomiuk, de Beaconsfield, font aussi partie de la délégation nationale.