Le ski de fond paralympique a été accepté comme discipline aux premiers Jeux paralympiques d'hiver de 1976 à Örnsköldsvik en Suède, où seules les épreuves classiques ont été présentées. L



Le ski de fond paralympique a été accepté comme discipline aux premiers Jeux paralympiques d'hiver de 1976 à Örnsköldsvik en Suède, où seules les épreuves classiques ont été présentées. Les épreuves de style libre ont été introduites en 1992 à Albertville.

Les athlètes sont classés selon leur handicap (débout, assis ou ayant une déficience visuelle) et se mesurent à des athlètes ayant des handicaps similaires. Les skieurs qui ont une déficience visuelle utilisent le même équipement que les skieurs non handicapés, mais skient avec un guide. Les compétiteurs qui skient debout sont des athlètes ayant un handicap locomoteur qui peuvent utiliser le même équipement que les skieurs non handicapés. Les skieurs assis ne peuvent pas faire usage de leurs jambes (paraplégiques) et doivent utiliser un fauteuil-ski spécial (fauteuil spécialement conçu pour ce type de sport, appelé luge, monté sur des skis).

Les skieurs de fond utilisent deux techniques de base : le style classique, où les skis glissent parallèlement sur des pistes damées et le style libre, où les skieurs se meuvent un peu comme dans le patinage de vitesse et se propulsent en poussant de côté sur leurs skis.

Le style libre demande des skis plus courts et est légèrement plus rapide que le style classique - en moyenne environ 8 % plus rapide sur l'ensemble d'une course. Les skieurs assis ne peuvent pas modifier leur style et utilisent les bâtons pour faire progresser leur luge le long des tracés parallèles.

Les femmes et les hommes prennent part à des épreuves individuelles sur des parcours de courte, moyenne et longue distance, allant de 2,5 km à 20 km. Le Comité international paralympique utilise un système de pourcentage, afin de tenir compte du temps de retard dû au handicap pour les skieurs de chaque catégorie. Ce pourcentage est appliqué au temps final du skieur et le gagnant est celui qui réalise le meilleur temps.

Pour l'épreuve de relais, chaque membre de l'équipe parcourt une étape. Les équipes sont composées de skieurs de différentes catégories, mais le pourcentage total de chacune des équipes est identique. Il n'est donc pas nécessaire de faire de calcul et l'équipe gagnante est la première qui franchit la ligne d'arrivée.