Alimzhan Tokhtakhounov rentre dans la capitale russe
Amateurs mercredi, 23 juil. 2003. 13:56 samedi, 14 déc. 2024. 00:56
MOSCOU, 23 juil (AFP) - Le Russe Alimzhan Tokhtakhounov, libéré en Italie après le rejet de la demande d'extradition aux États-Unis qui le soupçonnaient d'avoir truqué les résultats des compétitions de patinage artistique aux derniers JO d'hiver, est rentré à Moscou, a rapporté mercredi le quotidien Kommersant.
Arrivé mardi soir de Rome sur un vol régulier, Tokhtakhounov, dit "Taïwantchik" (le Taïwanais) et soupçonné par Interpol d'être lié à la criminalité organisée, a été accueilli à l'aéroport par un important groupe de policiers et d'hommes des services spéciaux, qui l'ont interrogé dans le salon d'attente destiné aux VIP, a ajouté le journal.
Citant des sources du ministère de l'Intérieur, Kommersant indique que l'homme d'affaires pourrait encore avoir à s'expliquer avec la justice sur un document d'identité russe, qui lui aurait été délivré en fraude, et qui lui aurait permis ensuite d'obtenir son passeport pour ses voyages à l'étranger.
Il s'agirait d'une question mineure si elle ne risquait pas de remettre en cause la citoyenneté russe de Tokhtakhounov, d'origine ouzbèke et détenteur également d'un passeport israélien.
Plus de dix mois en prison
Si tel était le cas, les États-Unis seraient à nouveau en mesure de demander son extradition, relève Kommersant. La Russie refuse d'extrader ses ressortissants, mais peut accepter d'extrader un étranger.
Tokhtakhounov avait été arrêté en Italie avec l'aide du FBI, à la suite d'un mandat d'arrêt international lancé contre lui par un juge américain, et incarcéré le 30 juillet 2002. Il a passé dix mois et demi en prison, à Venise puis dans un petit établissement pénitentiaire du Frioul, toujours dans le nord-est de l'Italie, avant d'être libéré en juin dernier.
L'homme d'affaires, qui possède notamment une villa en Toscane, est accusé par les procureurs fédéraux américains d'avoir truqué les compétitions de patinage artistique des jeux Olympiques de Salt Lake City (2002), avec l'aide des fédérations française et russe.
Il aurait usé de son influence afin de favoriser la victoire des Russes Elena Berezhnaya-Anton Sikharulidze en couple et des Français Marina Anissina-Gwendal Peizerat en danse.
A la suite du scandale, le Comité international olympique (CIO) avait décidé d'attribuer une deuxième médaille d'or, en couple, aux Canadiens Jamie Salé et David Pelletier.
Arrivé mardi soir de Rome sur un vol régulier, Tokhtakhounov, dit "Taïwantchik" (le Taïwanais) et soupçonné par Interpol d'être lié à la criminalité organisée, a été accueilli à l'aéroport par un important groupe de policiers et d'hommes des services spéciaux, qui l'ont interrogé dans le salon d'attente destiné aux VIP, a ajouté le journal.
Citant des sources du ministère de l'Intérieur, Kommersant indique que l'homme d'affaires pourrait encore avoir à s'expliquer avec la justice sur un document d'identité russe, qui lui aurait été délivré en fraude, et qui lui aurait permis ensuite d'obtenir son passeport pour ses voyages à l'étranger.
Il s'agirait d'une question mineure si elle ne risquait pas de remettre en cause la citoyenneté russe de Tokhtakhounov, d'origine ouzbèke et détenteur également d'un passeport israélien.
Plus de dix mois en prison
Si tel était le cas, les États-Unis seraient à nouveau en mesure de demander son extradition, relève Kommersant. La Russie refuse d'extrader ses ressortissants, mais peut accepter d'extrader un étranger.
Tokhtakhounov avait été arrêté en Italie avec l'aide du FBI, à la suite d'un mandat d'arrêt international lancé contre lui par un juge américain, et incarcéré le 30 juillet 2002. Il a passé dix mois et demi en prison, à Venise puis dans un petit établissement pénitentiaire du Frioul, toujours dans le nord-est de l'Italie, avant d'être libéré en juin dernier.
L'homme d'affaires, qui possède notamment une villa en Toscane, est accusé par les procureurs fédéraux américains d'avoir truqué les compétitions de patinage artistique des jeux Olympiques de Salt Lake City (2002), avec l'aide des fédérations française et russe.
Il aurait usé de son influence afin de favoriser la victoire des Russes Elena Berezhnaya-Anton Sikharulidze en couple et des Français Marina Anissina-Gwendal Peizerat en danse.
A la suite du scandale, le Comité international olympique (CIO) avait décidé d'attribuer une deuxième médaille d'or, en couple, aux Canadiens Jamie Salé et David Pelletier.