AMA: le Canada propose le siège à Montréal avec des bureaux satellites
Amateurs mardi, 14 août 2001. 15:29 jeudi, 12 déc. 2024. 00:30
MONTREAL (PC) - C'est ni plus ni moins que "l'avenir de l'olympisme" qui sera joué, lors de l'annonce de l'implantation du siège social de l'Agence mondiale antidopage, a soutenu le secrétaire d'Etat au Sport amateur Denis Coderre.
Selon le ministre fédéral, "la lutte à finir sera entre Lausanne et Montréal; Lausanne: l'ancien régime, et Montréal: l'avenir de l'olympisme".
Le choix de la ville qui accueillera ce siège social d'une institution olympique sera dévoilé le 21 août prochain, à Tallinn, en Estonie. "La décision du 21 août est fondamentale pour l'avenir de l'olympisme dans le monde", a déclaré le ministre Coderre, en conférence de presse.
Le ministre fédéral écarte du revers de la main la candidature de Lausanne, en Suisse, prétextant que ce choix mènerait à une trop grande concentration des "pouvoirs sportifs" à Lausanne. Accorder plutôt ce siège social à Montréal serait signe d'une véritable ouverture, d'une plus grande indépendance, d'une véritable internationalisation, d'une volonté de déconcentration tangible, affirme-t-il.
Pour étayer cette volonté d'internationalisation, le ministre s'est dit prêt, si Montréal est choisie, à ouvrir des "bureaux satellites" de l'Agence mondiale antidopage en Europe, en Asie et en Afrique.
Confiant
A ses côtés, le ministre québécois du Tourisme, du Loisir et du Sport amateur Richard Legendre, lui-même un ancien président des Internationaux de tennis, s'est dit "très confiant" de voir Montréal obtenir le siège social de l'Agence antidopage. Il justifie son optimisme par la "crédibilité de Montréal" et aussi par la présence de nombreux centres de recherche et d'universités, notamment de l'Institut national de recherche scientifique-Institut Armand-Frappier, un des principaux laboratoires accrédités par le Comité international olympique.
"J'espère de tout coeur que le mouvement olympique ne ratera pas cette chance", a lancé le ministre Legendre.
Le maire de Montréal Pierre Bourque a ajouté son poids dans la balance, soulignant d'autres avantages de Montréal: présence de nombreuses entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques, d'installations olympiques, de l'Organisation de l'aviation civile internationale. Il a aussi rappelé que Montréal était "une ville sécuritaire, d'une qualité de vie exceptionnelle", multilingue et à une courte distance de vol des grandes villes nord-américaines.
Le ministre Coderre a soutenu que la candidature de Montréal bénéficiait de l'appui de plusieurs fédérations sportives et de pays d'Europe, d'Afrique, d'Asie et des Amériques. Il n'a toutefois nommé personne ni même donné de chiffres sur l'ampleur de cet appui.
Cinq villes étaient en lice jusqu'ici, soit en plus de Montréal et Lausanne, Bonn, Stockholm et Vienne. Un récent rapport du Comité d'évaluation de l'Agence mondiale antidopage a toutefois jugé que "trois villes se distinguent des autres", soit Montréal, Lausanne et Vienne. Néanmoins, le ministre Coderre persiste à croire que la lutte se joue seulement entre Montréal et Lausanne.
Selon le ministre fédéral, "la lutte à finir sera entre Lausanne et Montréal; Lausanne: l'ancien régime, et Montréal: l'avenir de l'olympisme".
Le choix de la ville qui accueillera ce siège social d'une institution olympique sera dévoilé le 21 août prochain, à Tallinn, en Estonie. "La décision du 21 août est fondamentale pour l'avenir de l'olympisme dans le monde", a déclaré le ministre Coderre, en conférence de presse.
Le ministre fédéral écarte du revers de la main la candidature de Lausanne, en Suisse, prétextant que ce choix mènerait à une trop grande concentration des "pouvoirs sportifs" à Lausanne. Accorder plutôt ce siège social à Montréal serait signe d'une véritable ouverture, d'une plus grande indépendance, d'une véritable internationalisation, d'une volonté de déconcentration tangible, affirme-t-il.
Pour étayer cette volonté d'internationalisation, le ministre s'est dit prêt, si Montréal est choisie, à ouvrir des "bureaux satellites" de l'Agence mondiale antidopage en Europe, en Asie et en Afrique.
Confiant
A ses côtés, le ministre québécois du Tourisme, du Loisir et du Sport amateur Richard Legendre, lui-même un ancien président des Internationaux de tennis, s'est dit "très confiant" de voir Montréal obtenir le siège social de l'Agence antidopage. Il justifie son optimisme par la "crédibilité de Montréal" et aussi par la présence de nombreux centres de recherche et d'universités, notamment de l'Institut national de recherche scientifique-Institut Armand-Frappier, un des principaux laboratoires accrédités par le Comité international olympique.
"J'espère de tout coeur que le mouvement olympique ne ratera pas cette chance", a lancé le ministre Legendre.
Le maire de Montréal Pierre Bourque a ajouté son poids dans la balance, soulignant d'autres avantages de Montréal: présence de nombreuses entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques, d'installations olympiques, de l'Organisation de l'aviation civile internationale. Il a aussi rappelé que Montréal était "une ville sécuritaire, d'une qualité de vie exceptionnelle", multilingue et à une courte distance de vol des grandes villes nord-américaines.
Le ministre Coderre a soutenu que la candidature de Montréal bénéficiait de l'appui de plusieurs fédérations sportives et de pays d'Europe, d'Afrique, d'Asie et des Amériques. Il n'a toutefois nommé personne ni même donné de chiffres sur l'ampleur de cet appui.
Cinq villes étaient en lice jusqu'ici, soit en plus de Montréal et Lausanne, Bonn, Stockholm et Vienne. Un récent rapport du Comité d'évaluation de l'Agence mondiale antidopage a toutefois jugé que "trois villes se distinguent des autres", soit Montréal, Lausanne et Vienne. Néanmoins, le ministre Coderre persiste à croire que la lutte se joue seulement entre Montréal et Lausanne.