MONTRÉAL - Les allégations de harcèlement sexuel à l'endroit de Marcel Aubut reviennent hanter l'ex-président du Comité olympique canadien (COC), cette fois devant la chambre civile de la Cour supérieure.

L'avocate spécialisée en droit du sport, Amélia Salehabadi-Fouques, a déposé mardi une poursuite de près d'un demi-million $ contre Marcel Aubut, alléguant avoir été victime de harcèlement sexuel de la part de ce dernier à trois reprises.

Selon la poursuite, Marcel Aubut aurait tenté de lui donner « un baiser violent non sollicité » en la raccompagnant à son taxi, ce qui aurait « choqué, intimidé et profondément dégoûté » la demanderesse, qui se serait effondrée en larmes dans le taxi.

La demanderesse affirme que plusieurs collègues de son entourage « ne cachaient pas leur aversion » envers Me Aubut, mais qu'ils l'avaient dissuadé de « tenter quoi que ce soit », certains lui conseillant même « d'attendre que le défendeur recommence avant de porter plainte ».

Lors d'une deuxième rencontre au Mondial du soccer féminin à Montréal, alors que Me Fouques était accompagnée de son fils, Marcel Aubut lui aurait demandé à quel moment « ils allaient coucher ensemble ».

La troisième instance serait survenue lors d'un gala sportif à Québec, au cours duquel Me Fouques allègue que Marcel Aubut lui aurait dit « qu'il viendrait la rejoindre dans sa chambre d'hôtel ».