Annie-Pier Turcotte, de Québec, a récolté la médaille de bronze de la catégorie des 53 kg, dimanche, à l'Open d'Allemagne de taekwondo, disputé à Hambourg.

Trois autres des compétiteurs québécois, Samuel Desjardins (-54 kg, Lévis), Jocelyn Addison (-63 kg, Montréal) et Éric Gosselin (-63 kg, Québec), ont été éliminés en quart de finale tandis que Sabrina Champagne (-53 kg, Thedford Mines) a perdu à son premier combat.

En deux jours, l'équipe québécoise a amassé deux médailles d'or, grâce à Maxime Potvin (-74 kg), de Beauport, et Sébastien Michaud (-80 kg), de Québec, et deux de bronze, incluant celle de Peter Alevetsovitis (-68 kg), de Montréal, samedi.

« Je suis très satisfaite de ma performance puisque ce tournoi était de très bon niveau », a dit Annie-Pier Turcotte, qui a perdu son dernier combat pour la finale face à l'Allemande Melanie Hung. « Ce résultat est bon pour la confiance et aussi pour l'expérience que ça apporte. C'est une belle progression qui se poursuivra avec les classifications canadiennes qui se tiendront en mai et juillet en vue de mériter une participation aux Championnats du monde en Suède en octobre prochain », a précisé l'athlète de 30 ans.

« Annie-Pier a très bien fait », n'a pas manqué de souligner l'entraîneur Jean Faucher, président de la Fédération québécoise de taekwondo, qui était sur place. « Le calibre ici était très élevé. Il y avait plusieurs bons compétiteurs provenant d'une trentaine de pays. Pour se rendre jusque-là, il lui a fallu quatre combats. Trois autres de nos athlètes ont également fait belle figure. Samuel Desjardins, Jocelyn Addison et Éric Gosselin ont perdu en quart de finale, tout juste avant d'atteindre la ronde des médailles, et ils ont perdu en supplémentaire. Le point aura pu aller autant d'un bord que de l'autre ».

Selon Jean Faucher, les Québécois ont eu à composer, pour la première fois, avec le plastron électronique Adidas, contrairement aux compétiteurs européens.

« Les Européens travaillent avec le plastron Adidas depuis au moins un an. Et ça demande de travailler différemment. C'était la première fois pour nous. Ce n'est pas un capteur électronique qui touche à un autre capteur, c'est la force de frappe ou l'angle de frappe qui fait la différence. Malgré cela, je suis très encouragé et très fier de mon équipe », a-t-il affirmé en rappelant que c'est la Fédération québécoise de taekwondo qui a décidé de débloquer un montant d'argent pour amener ces taekwondoïstes en Europe.