Athènes, drogue et finances au menu de l'AMA
Amateurs lundi, 20 sept. 2004. 12:40 dimanche, 15 déc. 2024. 16:02
MONTREAL (AFP) - L'Agence mondiale antidopage (AMA) réunit mardi son Comité exécutif pour un premier bilan de la lutte contre le dopage aux Jeux olympiques d'Athènes et faire le point sur les nouvelles drogues et l'amélioration de sa situation financière.
Avant cette réunion à huis clos au siège montréalais, le président de l'agence, Dick Pound, a souligné le "grand succès" obtenu par le Comité international olympique (CIO) dans l'antidopage aux Jeux.
Pour la première fois dans le cadre des JO, quelque 300
tests ont été menés à Athènes pour détecter des hormones de croissance humaine (hGH), soit environ 10% du total, a annoncé vendredi M. Pound au cours d'une conférence de presse téléphonique.
"Nous avons attrapé plus de tricheurs qu'avant", avec un
total de 24 athlètes sanctionnés à Athènes pour violation des règles de l'antidopage, dont 7 médaillés. Mais aucune des infractions ne concernait les hGH, selon lui.
Du moins pour l'instant, parce que le CIO a précisé qu'il conserverait pendant huit ans tous les échantillons urinaires recueillis à Athènes et qu'il serait toujours possible, par exemple en 2012, de réviser les classements des Jeux d'Athènes.
Ceux qui croyaient s'en tirer à bon compte seront quittes pour une bonne surprise: "Nous croyons qu'il y a des gens qui pensaient utiliser des produits qui n'étaient pas détectables mais qui le sont maintenant", a-t-il déclaré.
Rétroactivement
Le président du CIO, Jacques Rogge, avait lui-même expliqué à Athènes le 29 août que "si des progrès scientifiques interviennent (dans le domaine de la détection des produits ou méthodes), nous appliquerons ces nouveaux tests aux échantillons stockés. Et si des preuves de dopage sont alors mises en évidence, nous pourrons modifier les résultats rétroactivement en conséquence".
"La science évolue", a rappelé Dick Pound. "Nous allons nous pencher sur les hGH et certaines manipulations sanguines au sujet desquelles nous avons de plus en plus de données et d'expérience", a-t-il précisé.
"Nous allons évidemment tenter de surprendre certaines personnes", a-t-il averti.
Pour lui, il ne fait aucun doute qu'il y aura d'autres tests pour détecter de nouveaux produits dopants, dits "sur mesure" et qui existent déjà, comme la Tétrahydrogestrinone (THG), un nouveau stéroïde anabolisant.
A Montréal, le Comité exécutif va aussi approuver la nouvelle liste des substances dopantes et méthodes interdites pour 2005. Cette liste, qui sera publiée le 1er octobre prochain, entrera en vigueur le 1er janvier. Elle ne devrait contenir "ni addition ni retrait surprises", selon M. Pound.
Budget quasi bouclé
Enfin, le comité étudiera le projet de budget pour 2005. L'AMA a prévenu en juin les gouvernements qu'elle aurait besoin d'une augmentation de son budget pour pouvoir remplir ses nouvelles responsabilités en vertu du code mondial antidopage.
L'AMA, financées à parts égales par les gouvernements et le CIO, a proposé une hausse de 7,2% de son budget en 2005, qui passerait ainsi de 20,2 millions de dollars américains à 21,7 millions (de 16,6 millions d'euros à 17,8 millions).
Longtemps précaire, la situation financière de l'agence est aujourd'hui "meilleure que jamais", la majorité des Etats ne traînant plus les pieds pour verser leurs contributions, a souligné Dick Pound.
Pour 2005, "l'AMA dispose déjà de 80% de son budget et nous attendons prochainement notre dernière contribution d'importance, celle des Etats-Unis. Il y a encore deux ou trois pays qui résistent, surtout le Mexique, l'Inde et le Venezuela, mais nous espérons boucler 95% de notre budget", a-t-il indiqué.
Avant cette réunion à huis clos au siège montréalais, le président de l'agence, Dick Pound, a souligné le "grand succès" obtenu par le Comité international olympique (CIO) dans l'antidopage aux Jeux.
Pour la première fois dans le cadre des JO, quelque 300
tests ont été menés à Athènes pour détecter des hormones de croissance humaine (hGH), soit environ 10% du total, a annoncé vendredi M. Pound au cours d'une conférence de presse téléphonique.
"Nous avons attrapé plus de tricheurs qu'avant", avec un
total de 24 athlètes sanctionnés à Athènes pour violation des règles de l'antidopage, dont 7 médaillés. Mais aucune des infractions ne concernait les hGH, selon lui.
Du moins pour l'instant, parce que le CIO a précisé qu'il conserverait pendant huit ans tous les échantillons urinaires recueillis à Athènes et qu'il serait toujours possible, par exemple en 2012, de réviser les classements des Jeux d'Athènes.
Ceux qui croyaient s'en tirer à bon compte seront quittes pour une bonne surprise: "Nous croyons qu'il y a des gens qui pensaient utiliser des produits qui n'étaient pas détectables mais qui le sont maintenant", a-t-il déclaré.
Rétroactivement
Le président du CIO, Jacques Rogge, avait lui-même expliqué à Athènes le 29 août que "si des progrès scientifiques interviennent (dans le domaine de la détection des produits ou méthodes), nous appliquerons ces nouveaux tests aux échantillons stockés. Et si des preuves de dopage sont alors mises en évidence, nous pourrons modifier les résultats rétroactivement en conséquence".
"La science évolue", a rappelé Dick Pound. "Nous allons nous pencher sur les hGH et certaines manipulations sanguines au sujet desquelles nous avons de plus en plus de données et d'expérience", a-t-il précisé.
"Nous allons évidemment tenter de surprendre certaines personnes", a-t-il averti.
Pour lui, il ne fait aucun doute qu'il y aura d'autres tests pour détecter de nouveaux produits dopants, dits "sur mesure" et qui existent déjà, comme la Tétrahydrogestrinone (THG), un nouveau stéroïde anabolisant.
A Montréal, le Comité exécutif va aussi approuver la nouvelle liste des substances dopantes et méthodes interdites pour 2005. Cette liste, qui sera publiée le 1er octobre prochain, entrera en vigueur le 1er janvier. Elle ne devrait contenir "ni addition ni retrait surprises", selon M. Pound.
Budget quasi bouclé
Enfin, le comité étudiera le projet de budget pour 2005. L'AMA a prévenu en juin les gouvernements qu'elle aurait besoin d'une augmentation de son budget pour pouvoir remplir ses nouvelles responsabilités en vertu du code mondial antidopage.
L'AMA, financées à parts égales par les gouvernements et le CIO, a proposé une hausse de 7,2% de son budget en 2005, qui passerait ainsi de 20,2 millions de dollars américains à 21,7 millions (de 16,6 millions d'euros à 17,8 millions).
Longtemps précaire, la situation financière de l'agence est aujourd'hui "meilleure que jamais", la majorité des Etats ne traînant plus les pieds pour verser leurs contributions, a souligné Dick Pound.
Pour 2005, "l'AMA dispose déjà de 80% de son budget et nous attendons prochainement notre dernière contribution d'importance, celle des Etats-Unis. Il y a encore deux ou trois pays qui résistent, surtout le Mexique, l'Inde et le Venezuela, mais nous espérons boucler 95% de notre budget", a-t-il indiqué.